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28e édition des Journées nationales de la qualité : La productivité au cœur des échanges

Publié le jeudi 29 novembre 2018 à 14h00min

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28e édition des Journées nationales de la qualité : La productivité au cœur des échanges

L’Agence burkinabè de normalisation, de la métrologie et de la qualité (ABNORM) et l’Association burkinabè pour le management de la qualité (ABMAQ) co-organisent la 28e édition des Journées nationales de la qualité et la 7e édition du Prix burkinabè de la qualité. Du 28 au 30 novembre 2018, les participants mèneront la réflexion autour du thème « La productivité, un accélérateur pour la performance et la compétitivité au Burkina. »

Harouna Kaboré, ministre du commercee, de l’industrie et de l’artisanat

L’Agence burkinabè de normalisation, de la métrologie et de la qualité (ABNORM) et l’Association burkinabè pour le management de la qualité (ABMAQ) ont décidé de jumeler leurs manifestations respectives, les Journées nationales de la qualité et le Prix burkinabè de la qualité, pour n’en faire qu’une. Une complémentarité des deux manifestations saluée par le ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat, Harouna Kaboré, qui estime qu’elle permet au Burkina Faso de s’inscrire progressivement dans la culture de qualité, conformément au PNDES.

Et c’est sous le thème « La productivité, un accélérateur pour la performance et la compétitivité au Burkina », que se tient la 28e édition des Journées nationales de la qualité (JNQ). Ces journées se veulent un cadre d’échanges et de partage d’expériences entre les producteurs, les consommateurs, les structures d’appui, les mouvements et associations et les décideurs politiques.

Alexandre Sanfo, président de l’ABMAQ.

Selon Alexandre Sanfo, président de l’ABMAQ, le choix de ce thème s’explique par la nécessité d’aller plus loin dans la recherche de la qualité au sein des entreprises. « Aujourd’hui, beaucoup d’entreprises sont dans la démarche qualité ISO, alors qu’il n’y a pas qu’ISO dans la démarche qualité. Une entreprise qui marche, c’est une entreprise qui est organisée, c’est une entreprise qui a des procédures et c’est une entreprise qui a des objectifs de qualité pour les consommateurs. Nous avons choisi ce thème pour montrer aux entreprises que des outils de productivité existent qui permettent aux entreprises d’améliorer leurs produits et satisfaire le consommateur », estime M. Sanfo.

Trois jours durant, les participants bénéficieront de formations, de conférences-débats, d’une table ronde, de communications sur des thématiques liées à la qualité et à la productivité. Comme l’a rappelé le ministre du Commerce, « la qualité et la productivité sont de véritables leviers de la relance du secteur industriel de notre pays », d’où l’intérêt du thème de ces présentes JNQ.

Les Journées nationales de la qualité s’achèveront par le Prix burkinabè de la qualité qui est à sa 7e édition et qui récompense les entreprises méritantes. C’est un concours qui a pour objectif de promouvoir la qualité et la performance des organismes publics et privés régulièrement installés au Burkina Faso.

A travers l’organisation des Journées nationales de la qualité et du Prix burkinabè de la qualité, l’ABNORM et l’ABMAQ souhaitent entre autres promouvoir la culture qualité au sein de la population, informer, sensibiliser et former des responsables d’entreprises et l’opinion publique sur les enjeux de la productivité, mais aussi sur les choix appropriés des outils et techniques de productivité et sur le rôle de la productivité dans la relance du secteur industriel au Burkina Faso.

A l’issue de la cérémonie officielle d’ouverture, le ministre Harouna Kaboré a visité les stands des entreprises qui ont fait le déplacement pour prendre part à cette 28e édition des JNQ.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 1er décembre 2018 à 14:41, par KONE En réponse à : 28e édition des Journées nationales de la qualité : La productivité au cœur des échanges

    Toutes les organisations rencontrent des problèmes lorsqu’elles entreprennent des changements et a fortiori lorsqu’elles se créent.
    Ces problèmes peuvent être d’ordre technologique, humains, liés aux méthodes, aux systèmes ou aux structures.
    On peut se dire immédiatement, qu’alors, une bonne manière de ne pas avoir de problème, c’est de ne pas entreprendre de changement ou pour le moins de les minimiser, de les empêcher, de les contraindre.
    C’est sûrement ce qu’a su faire pendant un temps l’Organisation Scientifique du Travail (OST)
    Développer une approche scientifique
    Séparer définitivement la conception de l’exécution du travail
    Sélectionner l’individu le plus habile pour accomplir le travail ainsi défini
    Contrôler la performance de l’opérateur
    La division, la rationalisation et et le contrôle du travail sont au cœur du mouvement Taylorien.
    Dès la mise en œuvre et la généralisation des méthodes tayloriennes, les problèmes humains des organisations ne vont cesser d’apparaître et de déstabiliser l’organisation.
    Par ailleurs la demande évolue, se diversifie et devient de plus en plus complexe à appréhender.
    La diversité et la complexité se substituent de plus en plus à la simplification et à l’uniformité
    Face à ces évolutions, ces dynamiques, les organisations ont réagi au cours des dernières décennies du XXème siècle. On a notamment vu se développer une grande diversité de techniques de management :
    Le management par la qualité
    L’analyse de la valeur
    Le management par objectifs
    Le management participatif
    Le reengineering de processus
    Toutes ces techniques ont permis aux organisations d’intégrer dans leur fonctionnement les contraintes liées à l’évolution croissante de leur environnement
    C’est une banalité de le dire aujourd’hui, LE MONDE CHANGE
    La mondialisation touche toutes les activités économiques et sociales et le rapport entre le global et le local est sans arrêt modifié, remis en cause.
    La vie économique et sociale florissante d’un territoire peut être complètement remise en cause par une brutale délocalisation.
    Non seulement le monde change mais il change de plus en plus vite.
    Les horizons temporels de l’action se réduisent sous l’effet de l’exacerbation de la concurrence, de l’accès de plus en plus facile à l’information et de la fantastique accélération de sa diffusion
    Ces changements touchent toutes les organisations qu’elles soient publiques ou privées, grandes ou petites
    Depuis les années 60 les théoriciens de l’organisation estiment que toutes les organisations publiques ou privées sont des systèmes ouverts sur leur environnement donc soumis aux aléas et incertitudes de ceux ci.
    Il n’y a donc pas d’organisation idéale mais des organisations qui doivent s’adapter aux nouvelles demandes.
    Autrement dit pour survivre aujourd’hui les organisations doivent savoir s’adapter c’est à dire être réactives et intégrer le plus rapidement possible l’évolution de leur environnement dans leur stratégie.
    Le management de projet est une culture, une pratique qui lorsqu’elle est bien mise en œuvre augmente la réactivité de l’organisation en activant ses capacités créatrices.
    En s’inscrivant dans une perspective de management de projet de changement pour un pays pour l’ensemble des organisations qui y figurent , on passe d’une organisation productive à une organisation créatrice de réponses évolutives à un environnement en mutation permanente.
    Il s’agit de faire évoluer les organisations et les méthodes qui aident les hommes à créer collectivement et intelligenmment et à s’adapter en permanence à l’evolution de leur environnement .
    Ian GIBSON , PDG de la filiale britannique de NISSAN MOTOR MANUFACTURING déclarait : « En tant qu’organisations, nous devons être de plus en plus capables de changer rapidement et aisément. Cela veut dire construire sur et autour des capacités des gens plutôt que de les limiter pour le confort de rôles reconnaissables. » Cités par Robert BUTTRICK « gestion de projet en action »ed village mondial 2002.
    POUR ETRE competitif dans un environnement mondial tous les clients recherchent des produits de qualité des produits economiquement moins cher et des produits rapidement accessibles pour satisfaire leur egocentrie . or pour parvenir a cela ilfaut developper la productivité qui est le rapport entre une production obtenue et les facteurs mesurables qui ont concouru atteindre cette

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