Placées sous le thème « Recherche la paix dans le pays où je t’ai établi » (Cf. Jr 29,7), ces JNJ 2018 visent plus spécifiquement à susciter la réflexion sur le rôle et la responsabilité des jeunes à la construction de la paix et de la cohésion sociale, l’adoption de bonnes pratiques de civisme et de citoyenneté responsable. Aussi, il s’agit de favoriser le dialogue interreligieux et interculturel et l’intégration africaine entre les jeunes. Et à cet effet, le cardinal Philippe Ouédraogo a souligné que la question de la paix sera au cœur de la présente édition, car dit-il : « c’est un défi pour le Burkina Faso à cause de tous les attentats terroristes qu’il a connus.(…)

C’est vraiment un défi de taille et la jeunesse, qui est le présent et l’avenir, représente une perspective intéressante en matière de construction de la paix afin de favoriser notre vivre-ensemble au niveau de notre pays et de la sous-région », explique-t-il.

L’Abbé Valery Sakougri, Aumonier national de la jeunesse

Et pour l’aumônier national de la jeunesse, Abbé Valery Sakougri, les premiers concernés dans ces JNJ 2018 sont essentiellement les jeunes catholiques du Burkina Faso et de la sous-région tels que le Niger, le Benin, la Côte d’Ivoire, le Mali, le Togo, le Nigeria et le Sénégal. Outre ceux-ci, les jeunes des autres confessions religieuses sont également invités à cette rencontre ouest-africaine, a-t-il noté.
Quant au nombre de participants, il a laissé entendre qu’au total, près 25 000 jeunes sont attendus à cette grande rencontre de la jeunesse. Et pour ce faire, ils seront accompagnés tout au long de ces dites journées par les évêques de la Conférence épiscopale Burkina-Niger, les prêtes, les religieux et religieuses. Le budget total prévu pour cette 7e édition est de 70 millions de F CFA.

Innovations

Une vue des journalistes présents à la conférence de presse

L’aumônier national de la jeunesse a de ce fait indiqué que deux innovations majeures sont enregistrées pour cette édition. « Et ces innovations sont la journée sous-régionale et interreligieuse ». Car, dit-il, les jeunes, conscients de leur force et de leur responsabilité dans la construction de l’Église et de la société, veulent ensemble, main dans main, être les protagonistes et les promoteurs de la paix en Afrique et dans le monde, précise-t-il. Pour ce qui est de l’organisation pratique de cet évènement qui se tiendra dans 6 sites, ce sont près de 500 volontaires regroupés dans douze commissions qui assureront sa mise en œuvre. [ Cliquez ici pour lire l’intégralité ]

Yvette Zongo
Lefaso.net