Organisé dans le cadre de la commémoration de son 20e anniversaire, le Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC) a mis fin à son symposium de réflexion sur l’histoire et le futur dudit Réseau. C’est un symposium qui a réuni plus de cent cinquante participants au cours de ses deux jours de travaux. Et à l’occasion de la cérémonie de clôture du symposium, le secrétaire exécutif du REN-LAC, Dr Claude Wetta a souligné « qu’au regard de toutes les réflexions qui ont été menées par les pionniers du Réseau et de toutes les recommandations faites, l’on peut dire que le bilan de ce symposium est positif ».

Parlant de l’histoire du REN-LAC, il a expliqué « qu’à travers les differents panels, les panelistes ont montré que le REN-LAC a été créé dans un contexte extrement difficile parce que les gens ne croyaient pas en l’existence de la corruption au Burkina Faso et ils accusaient même les pionniers d’inventer la corruption ». Et donc pour eux, il a fallu lutter contre vents et marrées pour que le Réseau puisse asseoir sa crédibilité au sein de la population.

Les participants de la cérémonie de clôture

Quant au Futur du REN-LAC, le secrétaire exécutif a laissé entendre que c’est un futur qui sera fait de combat contre l’impunité. Et pour cela, des ressources sont déjà disponibles pour que des personnes travaillent sur des dossiers judiciaires, a-t-il dit. Et pour ce faire, « nous allons mettre la pression sur la justice et nous allons aussi mettre la pression sur les gros poissons, qui jusqu’à présent ne sont pas inquiétés », a affirmé Dr Wetta. Mais pour ce qui est du second volet de l’action, il s’agira de mettre l’accent sur la mobilisation citoyenne afin de pouvoir gérer les grosses questions de corruption au Burkina Faso, a-t-il appuyé.

Et pour ajouter à ces actions, le secrétaire exécutif adjoint du REN-LAC et président du comité d’organisation du 20e anniversaire, M. Nacanabo Sagado a indiqué qu’au-delà de ces faits « le REN-LAC suivra les grands projets de l’Etat parce que c’est à ce niveau que se trouve la grande corruption ». Outre cela, le Réseau interpellera également les premiers responsables de ce pays qui se sont engagés à la tolérance zéro afin de les inciter à respecter leur engagement vis-à-vis de leur programme, a martelé le SGA.

Yvette Zongo (Stagiaire), Lefaso.net