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1er CASEM 2017 du ministère de la jeunesse : La mise en œuvre du PNDES en ligne de mire

Publié le mardi 30 mai 2017 à 23h35min

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1er CASEM 2017 du ministère de la jeunesse : La mise en œuvre du PNDES en ligne de mire

En vue d’examiner les nouvelles orientations entreprises et par là, contribuer à l’atteinte des objectifs du Plan national de développement économique et social (PNDES), le ministère de la jeunesse, de la formation et de l’insertion professionnelles a tenu ce mardi 30 mai 2017 à Ouagadougou, son premier Conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM) de l’année 2017.

Placé sous le thème : « Quels changements pour une jeunesse citoyenne au service du développement du Burkina Faso dans le cadre de la mise en œuvre du Plan national de développement économique et social », le premier CASEM de l’année du ministère en charge de la jeunesse, s’est tenu le 30 mai dernier à Ouagadougou.

Selon le ministre dudit département, Smaïla Ouédraogo, le présent CASEM est consacré entre autres à l’analyse du Projet annuel de performance de l’année 2017.
Par ailleurs, étant donné que le PNDES a été adopté au Burkina Faso, son département se doit de contribuer à l’atteinte de ces objectifs. Pour y parvenir, il est impératif que celui-ci relève certains défis à savoir : la réduction de l’incivisme, l’élargissement de l’accès à la formation professionnelle, l’amélioration de l’employabilité des jeunes actifs à travers la promotion de l’entreprenariat et la réduction du sous-emploi.

Tout cela implique, à l’en croire, la conduite urgente de réformes notamment en matière de gouvernance, de restriction des projets et programmes, de l’Agence nationale pour la promotion de l’emploi (ANPE) et des fonds de financement.
En effet, ce dernier a souligné que la mise en œuvre de ces reformes nécessite l’adhésion et l’engagement des membres du CASEM. Car c’est dans une telle dynamique qu’ils bâtiront ensemble, une administration moderne capable de promouvoir l’employabilité. D’élever la conscience citoyenne de la jeunesse, d’anticiper et de combler la demande en formation professionnelle afin d’offrir à chaque burkinabè une chance d’obtenir un emploi décent à l’horizon 2020.

Actualité oblige, au regard la montée grandissante de la violence dans notre pays, le ministre Smaïla Ouédraogo confie qu’il y a une fonction qui n’est pas suffisamment mise en œuvre, celle de l’éducation permanente de la jeunesse. Cette fonction vise entre autres à doter la jeunesse burkinabè de l’ensemble des compétences nécessaires pour être des citoyens à part entière. « Etre citoyens, c’est de savoir ce qui est permis et ce qui ne l’est pas », a-t-il signifié avant de faire savoir qu’au sein de son département, des mesures sont en train d’être prises pour développer des programmes intensifs de sensibilisation, de communication et de formation dans les treize régions du Burkina.

Rita Bancé/Ouédraogo
Lefaso.net

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