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6e congrès statutaire de l’AMBF : Le comité d’organisation plante le décor

Publié le mercredi 17 août 2016 à 05h53min

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6e congrès statutaire de l’AMBF : Le comité d’organisation plante le décor

Le 6e congrès statutaire de l’Association des municipalités du Burkina Faso(AMBF), est prévu pour se tenir les 19 et 20 août 2016 à Ouagadougou. Le comité d’organisation de la rencontre a animé une conférence de presse ce mardi 16 août 2016 sur les grandes lignes de l’évènement.

Pour le président du comité d’organisation, Armand Roland Pierre Béouindé, par ailleurs maire central de la commune de Ouagadougou, ce 6e congrès se veut une renaissance, après la mise en veille des activités de l’AMBF pendant la transition.

Le congrès est l’instance suprême de la structure. Il se réunit deux fois par mandature : une première fois en début de mandature pour élire le bureau national et une deuxième fois à mi-mandat. On a aussi d’autres instances comme l’assemblée générale, l’assemblée régionale, le bureau national et le bureau régional.

Le président du comité d’organisation a dit le contexte dans lequel se tiendra ce congrès : « A la faveur des élections municipales du 22 mai 2016, les communes du Burkina Faso se sont doté de nouveaux exécutifs dans un contexte post insurrectionnel marqué par des attentes nombreuses et pressantes des populations.
Le mouvement insurrectionnel des 30 et 31 octobre 2014 nous instruit et nous enseigne que les gouvernants que nous sommes se doivent d’apporter des solutions innovantes à la hauteur de l’espérance suscitée ».

Citant le président du Faso dans son discours d’investiture, il a réaffirmé la nécessité de travailler à combler les attentes des populations dans les domaines de la justice sociale et de la sécurité, de l’accès aux emplois et aux services sociaux de base (eau, électricité, santé, assainissement et cadre de vie), de la sécurité alimentaire et d’accès aux infrastructures de soutien à la production.

Les communes dans la mise en œuvre du PNDES

L’élaboration, puis l’adoption du Plan national de développement économique et social(PNDES) donnent des orientations sur les options économiques et sociales que le gouvernement entend conduire au cours de la période 2016-2020 pour le développement harmonieux du Burkina Faso. Les collectivités territoriales, notamment les communes sont partie intégrantes de cette dynamique nationale. D’où le Thème retenu : « Rôle et place des communes dans la mise en œuvre du Plan national de développement économique et social(PNDES) ».

Le programme des travaux prévoit : des échanges avec le premier ministre sur le nouveau référentiel qu’est le PNDS ; des entretiens avec des partenaires des communes ; l’examen et l’adoption du rapport moral et financier de l’AMBF ; la relecture des statuts et règlements intérieurs ; la mise en place du nouveau bureau.

En rappel, l’AMBF a vu le jour le 02 décembre 1995 par la volonté des communes et sous le leadership de l’ancien Maire de la commune de Ouagadougou, Simon Compaoré.

Comme buts recherchés, elle vise à : participer à la création et au renforcement d’une véritable administration communale et à la l’approfondissement de la démocratie locale ; contribuer à la mise en œuvre de la gouvernance locale et à l’atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement(OMD) devenus Objectifs du développement durable(ODD) ; favoriser la création et l’émergence des cadres de concertation afin d’assurer avec efficience des taches d’administration et de gestion des collectivités territoriales.

Angelin Dabiré
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 16 août 2016 à 17:24, par Truman En réponse à : 6e congrès statutaire de l’AMBF : Le comité d’organisation plante le décor

    Pourquoi, il n’y a pas de place pour faire des commentaires au niveau de l’article sur QNET ?

  • Le 18 août 2016 à 09:45, par Sidpasata Veritas En réponse à : 6e congrès statutaire de l’AMBF : Le comité d’organisation plante le décor

    L’AMBF n’est d’aucune utilité pour les burkinabè, si elle doit fonctionner ou utiliser un seul francs du contribuable pour ses réunion ou ses activité. La raison en est que :
    - 1- Nos municipalités manquent cruellement de moyens pour boucher les "nids de poules" dans nos rues, à tel point qu’on ne peut pas s’amuser à utiliser nos maigres recettes municipales pour organiser des voyages et des réunions stériles qui ne sont que des financement déguisés des activités des partis politiques qui se donnent ainsi les occasions de rassembler leurs troupes d’élus locaux.
    - 2- Il existe déjà les conseils régionaux qui permettent aux élus locaux d’une région de se concerter sur les projets de chaque région. Ce qui est largement suffisant, puisque les maires et les conseillers municipaux sont élus pour s’occuper des affaires de leur commune et pas celle des autres. Ils n’ont donc pas de compétence nationale comme le député qui représente ses électeurs au niveau national. Ont n’a donc pas besoin de cette AMBF qui n’est qu’une superfétation dans les organes étatiques. Je ne vois aucune utilité (encore moins la nécessité) d’une structure de concertation entre un maire d’une commune à la frontière ivoirienne (à l’ouest de BF) et celui d’une autre commune à la frontière avec le Niger (à l’est de BF), quand il s’agit pour eux de résoudre les problèmes qui se posent dans leurs municipalités respectives. S’il s’agit des questions nécessitant un traitement national, il y a les députés et les ministères pour cela, au niveau des région, il y a les Directions Régionales des ministères et services étatiques, il y a les Gouvernorats, les Provinces, les préfectures et même les conseil régionaux où siègent déjà les conseillers municipaux. Toutes ces instances sont-elles si inefficaces et inopérantes au point qu’il ait encore besoin d’une structure qui rassemble tous les maires du BF ? QUE CHACUN RESTE A SA PLACE ET LA NATION SERA MIEUX GOUVERNÉE. En fait, nos politiques copient servilement le cas Français qui ne fait même pas recette dans d’autres pays européens.
    - 3- Alors qu’on nous casse tout le temps les oreilles sur la décentralisation et les bienfaits de la nécessaire déconcentration des services de l’état (qu’on a de la peine à réaliser), voilà qu’on se précipite pour faire vivre une structure aberrante de centralisation des fonctions municipales qui, par nature et selon la constitution, sont à mandat électif local. Il ne faut pas oublier que les populations elles-mêmes ont toujours réclamé une loi pour obliger le maire à résider dans sa municipalité pour vivre les réalités locales dont il a la charge ! C’est donc une lourde aberration de lui inventer un cadre légal national ou il pourrait aller gaspiller son temps de travail et les ressources de sa municipalité dans des débats oiseux avec d’autres maires, tous loin des réalités de leurs municipalités. A quoi serviraient donc les gouvernorats et les conseils régionaux ? Notre pays dont le gouvernement augmente les impôts sans hésiter a-t-il les moyens d’un tel gaspillage ?

    Ce n’est pas d’une AMBF que nos municipalités ont besoin, elles souffres beaucoup du manque de sérieux des politiques.

  • Le 18 août 2016 à 09:46, par Sidpasata Veritas En réponse à : 6e congrès statutaire de l’AMBF : Le comité d’organisation plante le décor

    L’AMBF n’est d’aucune utilité pour les burkinabè, si elle doit fonctionner ou utiliser un seul francs du contribuable pour ses réunion ou ses activité. La raison en est que :
    - 1- Nos municipalités manquent cruellement de moyens pour boucher les "nids de poules" dans nos rues, à tel point qu’on ne peut pas s’amuser à utiliser nos maigres recettes municipales pour organiser des voyages et des réunions stériles qui ne sont que des financement déguisés des activités des partis politiques qui se donnent ainsi les occasions de rassembler leurs troupes d’élus locaux.
    - 2- Il existe déjà les conseils régionaux qui permettent aux élus locaux d’une région de se concerter sur les projets de chaque région. Ce qui est largement suffisant, puisque les maires et les conseillers municipaux sont élus pour s’occuper des affaires de leur commune et pas celle des autres. Ils n’ont donc pas de compétence nationale comme le député qui représente ses électeurs au niveau national. Ont n’a donc pas besoin de cette AMBF qui n’est qu’une superfétation dans les organes étatiques. Je ne vois aucune utilité (encore moins la nécessité) d’une structure de concertation entre un maire d’une commune à la frontière ivoirienne (à l’ouest de BF) et celui d’une autre commune à la frontière avec le Niger (à l’est de BF), quand il s’agit pour eux de résoudre les problèmes qui se posent dans leurs municipalités respectives. S’il s’agit des questions nécessitant un traitement national, il y a les députés et les ministères pour cela, au niveau des région, il y a les Directions Régionales des ministères et services étatiques, il y a les Gouvernorats, les Provinces, les préfectures et même les conseil régionaux où siègent déjà les conseillers municipaux. Toutes ces instances sont-elles si inefficaces et inopérantes au point qu’il ait encore besoin d’une structure qui rassemble tous les maires du BF ? QUE CHACUN RESTE A SA PLACE ET LA NATION SERA MIEUX GOUVERNÉE. En fait, nos politiques copient servilement le cas Français qui ne fait même pas recette dans d’autres pays européens.
    - 3- Alors qu’on nous casse tout le temps les oreilles sur la décentralisation et les bienfaits de la nécessaire déconcentration des services de l’état (qu’on a de la peine à réaliser), voilà qu’on se précipite pour faire vivre une structure aberrante de centralisation des fonctions municipales qui, par nature et selon la constitution, sont à mandat électif local. Il ne faut pas oublier que les populations elles-mêmes ont toujours réclamé une loi pour obliger le maire à résider dans sa municipalité pour vivre les réalités locales dont il a la charge ! C’est donc une lourde aberration de lui inventer un cadre légal national ou il pourrait aller gaspiller son temps de travail et les ressources de sa municipalité dans des débats oiseux avec d’autres maires, tous loin des réalités de leurs municipalités. A quoi serviraient donc les gouvernorats et les conseils régionaux ? Notre pays dont le gouvernement augmente les impôts sans hésiter a-t-il les moyens d’un tel gaspillage ?

    Ce n’est pas d’une AMBF que nos municipalités ont besoin, elles souffres beaucoup du manque de sérieux des politiques.

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