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Elections législatives et présidentielle 2015 : Le CSC renforce ses capacités d’observation du contenu médiatique

Publié le mardi 15 septembre 2015 à 04h08min

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Elections législatives et  présidentielle 2015 : Le CSC renforce ses capacités d’observation du contenu médiatique

Le conseil supérieur de la communication (CSC) a procédé au lancement de la formation des observateurs sur « le monitoring des médias » le 14 septembre 2015. 100 observateurs seront formés durant trois jours. Le CSC entend renforcer ses ressources humaines pour l’observation du contenu de l’ensemble des médias durant la campagne électorale.

« Je déclare ouverte la formation des observateurs des médias sur « le monitoring des médias » en vue des élections législatives et présidentielle couplées du 11 octobre », tels sont les propos du vice-président du CSC, Désiré Comboïgo, qui ont ouvert cette formation. Durant trois jours, des observateurs au nombre de 100 recevront une formation sur des modules comme la régulation des médias en période électorale, les obligations à la charge des médias et les manquements récurrents en période électorale, le rôle de la presse dans le processus électoral, etc.

Les objectifs du CSC

Le CSC joue un rôle important en cette période électorale. Chargé de la régulation des médias en général, il est compétent pour organiser la couverture médiatique de la campagne électorale en vue de veiller, entre autres, « au respect des principes d’égal accès dans les médias publics, de pluralisme et d’équilibre de l’information aussi bien dans les médias publics que privés », explique le vice-président de l’institution.

Pour cette raison, une ressource humaine et technique s’impose. Mais ce n’est pourtant pas le cas. « Le CSC ne dispose ni de ressources humaines suffisantes à même d’observer le contenu de l’ensemble des médias, ni d’équipements techniques appropriés pour enregistrer et analyser la totalité des programmes des médias audiovisuels de notre pays. Or la nécessité de contrôler le contenu des médias en cette période sensible s’impose au régulateur qui doit œuvrer à l’organisation d’élections transparentes équitables et apaisées », explique Désiré Comboïgo. Une solution doit être trouvée. Et c’est à ce niveau qu’intervient la raison du recrutement des observateurs.
« Le recrutement et la formation de ces observateurs constituent pour nous une stratégie sur laquelle nous fondons beaucoup d’attentes pour atteindre les buts de notre mission de régulation. Nous voulons renforcer l’effectif de nos ressources humaines en vue d’assurer le monitoring des médias durant la période de la campagne électorale.Ces observateurs nous permettront d’être présents sur toute l’étendue du territoire national », confirme M. Comboïgo.
Cette opération aura donc pour conséquence de permettre au CSC de constater et traiter le plus tôt possible les atteintes à la loi et/ou à la déontologie par les médias sur toute l’étendue du territoire national. Des données quantitatives et qualitatives sur l’information électorale produites par les médias en vue de l’élaboration de rapports hebdomadaires et d’un rapport bilan seront également disponibles.

Pour être observateur, il faut avoir un niveau bac au minimum, être disponible et de bonne moralité. Pour ce recrutement, le CSC a privilégié les anciens observateurs parce que ces derniers disposent déjà d’une certaine expérience.

Diane Kagambèga (stagiaire)
Lefaso.net

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