Reprise des élections municipales : Le Faso autrement veut les clés de la mairie de Dandé
Dans le cadre de la reprise des élections du 23 février prochain, Ablassé Ouédraogo, président du parti Le Faso Autrement a échangé avec ses militants de Dandé, le dimanche 16 février. Qui voter et pourquoi ? Tel était l’objet de ces rencontres au sortir desquelles les militants ont rassuré de porter leur voix sur le parti de l’étoile.
C’est à Koriba et Dandé que le président du Faso autrement est allé rencontrer ses militants pour leur rappeler que leur avenir est avec son parti. « Nous voulons convaincre l’électorat pour qu’au soir du 23 février Le Faso autrement ait les clés de la mairie pour gérer Dandé », a-t-il dit. Sous un hangar dans le village de Koriba, des militants visiblement déterminés ont accueilli Ablassé Ouédraogo et ses collaborateurs pour le meeting. Le candidat dudit village pour le conseil municipal de Dandé au nom des militants va d’abord égrener les difficultés auxquelles les villageois font face. Manque d’infrastructures éducatives et sanitaires, d’eau potable, insuffisance d’enseignants, des conditions de travail difficiles des femmes…c’est le quotidien des populations peint par le candidat. Il reste toutefois convaincu que si les militants donnaient leur voix à son parti, ces problèmes trouveront des solutions. Un message confirmé et appuyé par Ablassé Ouédraogo qui, avant de les inviter à voter Le Faso autrement le 23 février a promis résoudre les préoccupations autant que faire se peut.. Le spécimen en main, Ibrahim Zonnon, conseiller municipal de l’arrondissement n°4 de Bobo-Dioulasso explique comment et pour qui voter. Une démonstration bien suivie par les militants qui ont rassuré qu’ils ne se tromperont pas le jour du vote. A Dandé, les militants « sapés » aux tee-shirts du parti n’ont pas boudé l’appel d’Ablassé Ouédraogo à voter Le Faso autrement pour le développement de la localité. Cependant, dans le souci de la préservation de la paix sociale, il les a exhortés à voter dans le calme et d’éviter tout débordement.
Bassératou KINDO
L’Express du Faso