Chaque matin, recevez gratuitement toute l'actualité du jour par mail. Inscrivez-vous à la newsletter
Chaque matin, recevez gratuitement toute l'actualité du jour par mail. Inscrivez-vous à la newsletter.
Le Président du Faso, M. Blaise Compaoré, s’est adressé à la communauté internationale, du haut de la tribune de l’ONU, le 25 septembre 2013 à New York aux Etats-Unis.
Dans sa déclaration, le Chef de l’Etat a souligné la nécessité de renforcer l’esprit de partage et de solidarité, afin de relever les défis de promotion de la paix, de la stabilité, de la sécurité, dans le monde.
Le Burkina Faso, a affirmé Blaise Compaoré, croit en la force du dialogue et donc à la résolution pacifique de tous les conflits…
Monsieur le Président ;
Mesdames et Messieurs ;
Les crises socio-politiques, les conflits armés et les multiples tensions, la dégradation des systèmes écologiques, les pandémies comme le VIH/SIDA, les extrémismes religieux, le terrorisme, la criminalité transfrontalière et les problèmes de développement, sont aujourd’hui des questions cruciales qui interpellent la conscience des hommes sur leur responsabilité dans la construction du présent et de l’avenir.
Je suis persuadé de la nécessité de renforcer l’esprit de partage et de solidarité, afin de relever les défis de promotion de la paix, de la stabilité, de la sécurité et de conférer à l’humanité les atouts pour une meilleure maîtrise de son évolution.
Monsieur le Président ;
Avant de poursuivre, je voudrais vous féliciter pour votre élection à la Présidence de 68eme session ordinaire de l’Assemblée Générale des Nations Unies.
A l’endroit de votre prédécesseur, Monsieur Vuc Jeremic, je voudrais exprimer toute notre reconnaissance pour la manière remarquable avec laquelle il a présidé les travaux de la 67eme session.
Permettez-moi aussi de réitérer au Secrétaire Général, Monsieur Ban Ki-Moon, l’estime et la reconnaissance du Gouvernement du Burkina Faso pour sa disponibilité et son engagement constant en faveur de la paix et du développement.
Monsieur le Président ;
Mesdames, Messieurs ;
La présente session se tient dans un contexte international caractérisé par la persistance des difficultés économiques, des menaces croissantes à la paix et à la sécurité à l’échelle mondiale.
C’est le lieu pour moi d’exprimer au peuple kenyan la compassion et la solidarité du Burkina Faso suite aux actes terroristes récemment perpétrés à Nairobi.
La sous-région ouest africaine reste marquée par les stigmates des crises multidimensionnelles survenues au cours des deux dernières décennies.
Cette sous-région, notamment sa zone sahélo-saharienne est devenue un repère pour les groupes de narco- trafiquants et de terroristes dont les velléités de déstabilisation constituent une menace réelle pour la paix et la sécurité de nos Etats.
Je salue l’amélioration progressive de la situation au Mali avec le déploiement de la Mission intégrée des Nations Unies pour la stabilisation du Mali (MINUSMA), ainsi que la tenue effective de l’élection présidentielle qui conforte l’ordre constitutionnel rétabli.
Je saisis également cette occasion, pour réitérer ma reconnaissance à tous les acteurs qui contribuent à la résolution de la crise au Mali.
Aux autorités et au peuple maliens, j’exprime mes vives félicitations pour le succès des dernières élections présidentielles.
Monsieur le Président ;
La mise en œuvre de la Stratégie intégrée pour le Sahel, adoptée par les Nations Unies, contribuera, j’en suis convaincu, à fortifier la stabilité dans ce pays, et dans toute la zone sahélo-saharienne.
Le Burkina Faso reste déterminé à s’investir aux côtés de la communauté internationale, pour l’atteinte des objectifs de ladite stratégie.
Monsieur le Président ;
Le dialogue est la voie privilégiée pour assurer l’entente au sein et entre les peuples.
Aussi, le Gouvernement burkinabè favorise-t-il le renforcement de la cohésion sociale, l’élargissement des espaces de liberté et de concertation, ainsi que la recherche solidaire de solutions aux conflits.
C’est dans cet esprit que mon pays participe depuis deux décennies, aux opérations de maintien de la paix conduites par les Nations Unies, l’Union Africaine et la CEDEAO, avec des contingents d’environ 2000 hommes et femmes déployés sur plusieurs terrains d’opération.
Je rends hommage à l’action de tous ceux qui œuvrent sans relâche pour l’édification d’un monde de paix et de liberté.
Mesdames et Messieurs ;
Au-delà de la résolution des crises sociopolitiques et militaires dans l’espace ouest africain, le Burkina Faso adhère fortement aux initiatives de la communauté internationale visant la restauration d’une stabilité durable en République Centrafricaine, en RDC, dans la région des grands lacs, en Somalie, au Soudan.
Quant à la question du Sahara occidental, mon pays soutient la recherche d’une solution politique acceptable par toutes les parties, et réaffirme son adhésion à l’initiative du Maroc pour un statut d’autonomie de la région du Sahara, comme alternative crédible et réaliste dans le dénouement de ce différend.
Hors du continent africain, la situation qui prévaut en République Arabe Syrienne appelle d’urgence à l’arrêt immédiat des hostilités et à la recherche de solutions politiques à la crise. Aussi, encourageons-nous la mise en œuvre de l’accord américano-russe du 14 septembre 2013 visant au contrôle et au démantèlement des armes chimiques.
Concernant la situation au Moyen Orient, nous saluons la reprise des pourparlers directs Israélo-palestiniens et encourageons vivement les différentes parties à œuvrer dans le sens de la résolution pacifique du conflit, en vue d’aboutir à une solution juste et équitable, fondée sur la reconnaissance d’un Etat palestinien vivant en parfaite harmonie avec Israël.
Mesdames et Messieurs ;
Le climat de dialogue et de détente qui caractérise les relations entre la République de Chine (Taiwan) et la République Populaire de Chine, mérite d’être salué et encouragé.
Dans cet esprit, nous nous devons d’accueillir la République de Chine Taiwan au sein des Agences Spécialisées des Nations Unies, notamment l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale et la Convention-cadre des Nations Unies pour les Changements Climatiques.
Nous saluons, par ailleurs, la contribution inestimable de Taiwan dans la mise en œuvre des Objectifs du Millénaire pour le Développement en faveur des pays en développement comme le Burkina Faso.
Monsieur le Président ;
La paix en Afrique passe nécessairement par la réalisation de programmes de développement socio-économiques pertinents, à même de générer des réponses efficaces aux incertitudes créées par la conjoncture économique internationale, et de conforter la confiance entre les peuples et les dirigeants.
Pays sahélien enclavé et sans grandes ressources naturelles, le Burkina Faso s’attèle à conduire des politiques vigoureuses dans le cadre de la Stratégie de Croissance Accélérée et de Développement Durable (SCADD), en vue d’impulser l’émergence et d’améliorer de manière significative, la qualité de vie des burkinabè.
Monsieur le Président ;
Mesdames et Messieurs ;
A l’approche de l’échéance fixée pour la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement, le thème de la présente session « Agenda de développement post-2015, plantons le décor » pose de manière pertinente, la relation dialectique entre le développement, la paix et la sécurité.
C’est donc une opportunité qui nous est offerte pour axer nos réflexions sur une nouvelle vision en vue d’un progrès global fondé sur une solidarité internationale forte pour un développement durable.
C’est pourquoi, il importe que nous redoublions d’efforts pour le règlement des questions environnementales, en référence aux conclusions issues de la Conférence tenue en 2012 à Rio De Janeiro.
Monsieur le Président ;
Mesdames, Messieurs ;
La paix et la stabilité apparaissent comme des objectifs encore lointains, au regard de la présence de nombreux foyers de conflits dans le monde.
Cette situation, exige de renforcer davantage le multilatéralisme, appliquer avec rigueur les principes consacrés par la charte de notre Organisation, consolider les instruments de promotion de ses idéaux, conduire la réforme des organes, notamment le Conseil de Sécurité.
Je forme le vœu que les travaux de la présente session de notre Assemblée contribuent à l’atteinte des nobles objectifs pour une humanité plus épanouie et solidaire.
Je vous remercie.
New York, le 25 septembre 2013.
Blaise COMPAORE
Président du Faso.
Chaque matin, recevez gratuitement toute l'actualité du jour par mail. Inscrivez-vous à la newsletter
Vos commentaires
1. Le 25 septembre 2013 à 23:20 En réponse à : 68e Session de l’Assemblée générale des Nations Unies : La déclaration du Président du Faso
Mon président tu es bien , avant de te faire partir ils vont marchée sur notre cadavre sinon y’a pas l’homme
Répondre à ce message
2. Le 25 septembre 2013 à 23:32, par LAGUI ADAMA En réponse à : 68e Session de l’Assemblée générale des Nations Unies : La déclaration du Président du Faso
Son Excellence Mr Blaise Compaoré président du FASO, toujours en première ligne pour la défense de la démocratie, la paix , la liberté et le progrès UNIVERSEL de l’humanité ! à ce constat INCONTESTABLE des faits, au nom du PEUPLE burkinabè et de tous les démunis du monde nous souhaitons Qu’Allah vous bénisse et protège son Excellence Mr Blaise Comaporé et sa famille !
Répondre à ce message
Le 27 septembre 2013 à 09:26 En réponse à : 68e Session de l’Assemblée générale des Nations Unies : La déclaration du Président du Faso
Tu es prié de parler en ton nom et non au nom d’Allah, du peuple et de tous les démunis car beaucoup ne se reconnaissent dans tes écrits d’adorateur de Blaise comme si c’était un dieu vivant.
Répondre à ce message
Le 27 septembre 2013 à 20:44, par la conviction En réponse à : 68e Session de l’Assemblée générale des Nations Unies : La déclaration du Président du Faso
mon president,si tu savais bien t occuper de ton pays comme tu sais bien rediger de beau discours.....mais helas l etymologie du mystere,t en es champion.Mais ces preferabl que tu decide sur ta reelection a la communaute international pour continuer ta mission d mediateur et non faire ton choix sur ta reelection au Burkina Faso comme president.Assume ta responsabilite,quitte l pouvoir et recolte les fruits de tes actions de depuis 1987(qu ils soient bonnes ou mauvaises).En tout cas nous,on en veut plus....
Répondre à ce message
3. Le 25 septembre 2013 à 23:37, par SOME En réponse à : 68e Session de l’Assemblée générale des Nations Unies : La déclaration du Président du Faso
quand on ne peut pas defendre les interets de son peple inutile de faire des depenses enormes pour aller deblaterrer des platitudes de ce genre : nul n’est besoin d’aller a la tribune de l’onu, a la face de la "fameuse communauté internationale" pour faire ce genre de platitude, a part dire a tous de defendre ceux qui vous protegent et non pas le peuple burkinabe ou africain Il pourrait le faire depuis ouagadougou A moins que tout cet argent ne soit gaspillé pour faire sa campagne pour preparer son là ou il pourra se refugier, se positionner en homme de paix apres avoir allumé les destructions partout. Un president adulé par son peuple n’a pas besoin de courir chercher la reconnaissance internationale pour echapper à la vengeance de son peuple
SOME
Répondre à ce message
4. Le 26 septembre 2013 à 09:19, par gouve En réponse à : 68e Session de l’Assemblée générale des Nations Unies : La déclaration du Président du Faso
Mr le président je vous tire mon chapeau
Répondre à ce message
5. Le 26 septembre 2013 à 09:53, par Le Sage En réponse à : 68e Session de l’Assemblée générale des Nations Unies : La déclaration du Président du Faso
Excelence !!, au lieu de parler des réalités que vie ton pays, il parle des choses qui concernent que les autres, es ce que vs êtes pour les autres ?
Répondre à ce message
6. Le 27 septembre 2013 à 15:01, par jbson bourgeoie En réponse à : 68e Session de l’Assemblée générale des Nations Unies : La déclaration du Président du Faso
ah oui le president compaore avec un message piquant,mais jaimerai juste dire que 7 de la lecture theorique peut il pratique ce quil dit> ?
Répondre à ce message