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Enseignement supérieur privé : une meilleure réglementation de la délivrance des diplômes

Publié le vendredi 14 janvier 2005 à 07h14min

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Le ministère des Enseignements secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique a organisé le 7 janvier dernier, une table ronde qui a regroupé des responsables de l’administration centrale dudit ministère, des universités de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso et les promoteurs privés de l’Enseignement supérieur autour de « la problématique de la délivrance des diplômes par les établissements privés d’enseignement supérieur au Burkina Faso ».

Il s’est principalement agi de discuter sur un avant-projet d’arrêté portant dénomination et réglementation de la délivrance des diplômes par ces établissements privés. Le Directeur général de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Zoumbiéssé Tamini qui a présidé les travaux, a, dans son mot introductif, pris l’exemple sur le Diplôme Universitaire de Technologie (DUT) qui, bien que renfermant la notion « universitaire » est délivré par des Instituts non affiliés à une université. Toute chose qui, de son avis, ne respecte pas les règles académiques.

Il a en outre noté que le ministère a, à plusieurs reprises, été interpellé sur la validité des diplômes des établissements privés, lors des inscriptions à l’extérieur et au cours des concours de recrutement. Cette situation ne fait qu’interpeller à son tour l’Etat quant à son devoir d’organiser et de réglementer la délivrance des diplômes par les établissements privés d’enseignement supérieur. Avant les échanges sur l’avant-projet d’arrêté soumis à l’appréciation des participants, les promoteurs privés ont tenu à soumettre aux autorités du ministère, un certain nombre de doléances dont la création d’un organe autonome pour remplacer l’Université de Bobo-Dioulasso dans l’organisation des Brevets de Techniciens supérieurs (BTS) ; la relecture des programmes des BTS afin que les candidats aient une égalité de chance et enfin, la prise en compte du système LMD (Licence-Master-Doctorat) dans les futurs textes réglementant les diplômes.

Tout en remerciant les promoteurs privés qui, pour lui, demeurent des partenaires de choix, le Directeur général de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a promis de transmettre ces doléances au premier responsable du département. Il en sera ainsi du projet d’arrêté amendé par la table ronde. Sa signature et son application effective permettront sans doute de renforcer les cahiers de charge de l’enseignement privé et de crédibiliser les diplômes délivrés par les établissements privés d’enseignement supérieur.

DCPM/MESSRS

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Vos commentaires

  • Le 15 juin 2010 à 17:07, par jojo En réponse à : Enseignement supérieur privé : une meilleure réglementation de la délivrance des diplômes

    Bonjour,

    Il faudra que l’état du burkina intervienne pour discipliner le secteur de l’enseignement supérieur privé car il se passe des choses qui n’honnorent pas ce pays. Il ya des établissements superieurs privés du genre L’IAM à ouaga 2000 qui vraiment pose problème de par leur fonctionnement et de par leur personnel. Que veux je dire , Commençons par :
    le PCA en la personne de Hamet Diallo qui est un vrais délinquant notoire dans le monde des affaires. sa présence agace tout le monde et je pense que l’état dévrait regarder un peu du côté des promoteurs pour que n’importe qui ne puisse pas faire ce qu’il veut das le monde de l’enseignement
    la directrice générale en la personne de Madame Tamboura née Diawara une assistante à L’UO vénue pour sauver l’école après le départ de Tiemtoré (ex directeur de l’IAM). Cette dame n’a aucune personnalité à ce que nous sachons si on se rappelle les insultes verbales qu’elle a eu avec une propriétaire de kioske à l’IAM un soir et aussi l’autre jourl’altercation avec les étudiants à la réunion du vendredi soir 11 juin 2010 (terminée en queue de poisson). Aucune notion de management et un problème de communication pour une soi disante prof de communication.
    Le Directeur accadémique en la personne du Sénégalais Benga, véritable catastrophe , dealer adepte des fesses claire. Ce monsieur prétend être détenteur d’un MBA qui pose problème. Voila un monsieur qui deale les diplômes et les notes et attestations moyennant rétribution. nous avons appris de la bouche des étudiants qu’il est embarqué dans une salle affaire à la gendarmérie et au tribunal. Le ministère gagnerait à enquêter sur ce sénégalais aventurier vénant du mali. Mais ne soyez pas surpris car le PCA H. Diallo aime s’entourer de malfrat. comme le dit L’adage :qui se ressemble s’assemble. Ce monsieur semble t’il n’a aucun scrupule à s’endetter auprès des étudiants.
    Le responsable programme jour :Barro Seydou : un autre dealeur embarqué avec benga dans l’affaires des faux papiers. Lui et Benga sont de "je t’aime ,moi non plus" aiment les sorties et sont friands des petites gos.
    Le responsable programme soir : Salifou Ouedraogo : Un gars assez bien mais nerveux et pensant que son PHD est une fin en soi. Il s’emporte pour un peu car le vendredi soir il est presque venu aux mains avec un étudiant. Il gagnerait à se calmer et à apprendre quelques principes du management.

    Bref voila la situation de notre établissement IAM. Présentement l’affaire des fausses attestations et diplômes est pendant au tribunal et à la gendarmérie. Bonne journée.

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