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TOURNÉE DU MINISTRE DE LA JUSTICE : Salamata Sawadogo à la rencontre des élèves-GSP et du personnel de la MACO

Publié le mercredi 16 mai 2012 à 01h43min

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Le ministre de la Justice, Salamata Sawadogo, a rencontré le jeudi 10 mai 2012, les élèves-gardes de sécurité pénitentiaire (GSP) en formation à l’Ecole nationale de police et le personnel de la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO).

« Cette tournée vise à échanger avec les élèves-GSP d’une part, et d’autre part, avec le personnel travaillant à la MACO, car ils ont souvent des préoccupations et souhaitent que leur hiérarchie s’approche d’eux … », a confié Mme Sawadogo. En rencontrant les élèves-gardes de sécurité pénitentiaire (GSP) en formation à l’Ecole nationale de police (ENP), le ministre de la Justice, Salamata Sawadogo, a voulu découvrir les réalités dans lesquelles ceux-ci vivent et leur prodiguer ses encouragements.

Aux dires du délégué général des élèves, Cyril Traoré, la formation des élèves-GSP n’est pas sans difficultés. Il a énuméré un certain nombre de problèmes, parmi lesquels, le manque de dotation en effets d’habillement, la question du permis de conduire et le retard dans le paiement des pécules. A ces préoccupations, les élèves-GSP ont fait des doléances ; il s’agit, entre autres, de l’uniformisation de la durée de la formation des inspecteurs-GSP à deux ans, la création de stages pour les élèves en fin de cycle à l’étranger, l’effectivité de l’école de la GSP et la question du statut particulier de la GSP.

« Nous allons essayer de voir quels sont les leviers que nous pouvons actionner pour résoudre un certain nombre de problèmes… », a affirmé en substance, le garde des sceaux, Mme Sawadogo, à l’endroit des apprenants-GSP. Sur le statut des GSP, le ministre de la Justice a souligné que le projet a été transmis en conseil des ministres et qu’un conseil de cabinet sera convoqué afin de parfaire les textes avant de le soumettre au gouvernement. Par ailleurs, le chef du département de la justice a promis d’étudier les modalités de mise en œuvre des stages afin de permettre aux élèves-GSP d’acquérir de l’expérience aux côtés de leurs frères d’autres pays.

Elle a, en outre, souligné que le décret portant création de l’Ecole des GSP a été déjà pris, restent maintenant les statuts. Dans la même lancée, le directeur général de la garde de sécurité pénitentiaire, Adama Rouamba, a ajouté que des efforts sont déployés afin que la GSP ait sa propre école, « mais nous ne pouvons pas dire pour le moment, quand l’école sera ouverte… ». Le délégué des élèves, quant à lui, s’est dit satisfait des réponses de Mme Sawadogo. Après l’Ecole nationale de la police, le ministre et son équipe ont mis le cap sur la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO) où elle a rencontré le personnel de la GSP. A la MACO également, le personnel n’a pas été avare en préoccupations.

Dans son exposé, le représentant du personnel, Baba Cheick Salia Mossé, a fait cas, entre autres, du problème de l’acquisition d’équipements professionnels pour le maintien de l’ordre en milieu carcéral, l’association des GSP dans la conception des plans de construction des établissements pénitentiaires, l’envoi des éléments pour la formation militaire de base au GIFA et la formation au Centre d’entraînement commando (CEC) et la mise en place de programmes de recyclage dans le domaine de la sécuritaire pénitentiaire. En termes de besoins, M. Salia a demandé que le personnel de la MACO soit augmenté, que la MACO soit désinfectée mensuellement et qu’un bloc administratif soit construit.

Face à toutes ces préoccupations, la première responsable du département de la justice a indiqué que des efforts seront menés, afin qu’un certain nombre de doléances trouvent satisfaction. « La plupart des problèmes évoqués sont des difficultés qui ne peuvent être résolus que par un apport de finances. Nous avons beaucoup de volonté, mais l’Etat manque de ressources, nous ferons le nécessaire pour que le personnel ait le minimum pour travailler de façon adéquate et nous rendre les services que nous attendons de lui », a affirmé Salamata Sawadogo.

Souleymane KANAZOE & Lizèta BOLOGO (Stagiaire)

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 16 mai 2012 à 13:24 En réponse à : TOURNÉE DU MINISTRE DE LA JUSTICE : Salamata Sawadogo à la rencontre des élèves-GSP et du personnel de la MACO

    L’Etat burkinabé gagnerait à repenser ce corps, parce que en tant que citoyen je ne vois pas trop son utilité car deux milliers de fonctionnaire rien que pour s’occuper de quatre mille prisonnier, c’est du gachis. Meme les pays les plus nantis ne peuvent pas ce payer ce luxe-là. Revoyez les effectifs, réorientons les moyens vers l’éducation, la santé par exemple.
    Voilà qu’ils ont commencé à parler de statut particulier depuis qu’ils ont appris que les enseignants du primaire en ont demandé. Mes amis, je pense que c’est plus sage de rester dans l’ombre et de profiter des missions de l’ONU que vous effectuez de temps à autre, au risque de vous faire casser pour de bon.
    Mes chers GPS, je n’ai rien contre vous, c’est une proposition en toute objectiivité.

  • Le 16 mai 2012 à 17:13, par simpos En réponse à : TOURNÉE DU MINISTRE DE LA JUSTICE : Salamata Sawadogo à la rencontre des élèves-GSP et du personnel de la MACO

    Quand j’ai lu votre reaction aussi perfide que la personne hideuse que vous incarnez, j’ai failli m’enerver et vous insulter mais je me suis rendu vite compte qu’on ne remet pas a l’ane son coup de pied car autrement on est pire que lui. Vous etes le pire des ignorants qu’il ne m’a jamais ete donner de croiser. J’avais voulu vous demontrer toute l’importance que mon corps (puisque je suis vraiment fier d’etre GSP) revet dans un pays dite de droit comme le notre, mais la aussi je me suis rendu compte qu’on ne soigne pas les cadavres tout comme il est vain de tenter de reveiller quelqu’un qui ne dort pas. Je voudrais vous faire remarquer que notre participation dans les missions de maintien de la paix n’est pas de temps en autre car actuellement nous avons plus d’experts dans la mission que n’importe quel autre corps du pays. Vous savez pourquoi ? Parce que notre expertise ne fait point de doute. Nous occupons du reste la premiere position mondiale dans notre domaine au sein des differentes missions de maintien de paix. Mais je sais que je perd mon temps a vous dire tous sa. Un proverbe dit qu’on ne montre pas ce qui adviendra demain a celui qui ignore tous de ce qui passe aujourd’hui.
    Un conseil tout de meme bien que je sache par avance que vous etes tellement limite pour en profiter : Eviter de blesser ces 2 milliers de personnes qui bravent fraicheur et odeur nauseabonde, qui se prive de sommeil et du confort de leurs maisons, qui acceptent rarement ce que peu de gens accepteront, bref qui mettent a rude epreuve leur sante voir leur vie pour que les decisions de justice qui garantissent la securite aux farfelus de votre espece soient appliquées comme il se doivent.
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