Le secrétaire général de l’UNEF, Ali Nana a déclaré que " la situation internationale demeure caractérisée par le triomphe provisoire du capitalisme sur les forces du travail, les forces de progrès. Ceci étant, le 21e siècle se doit de faire le refus d’une telle pratique et l’humanité doit mieux s’organiser pour assurer sa libération des forces d’obstruction au progrès social ". Le secrétaire général de l’UNEF a salué la lutte " héroïque " de résistance du peuple irakien et estime qu’au niveau sous-régional, " la persistance de la crise ivoirienne demeure une préoccupation majeure ".

Au niveau national, M. Nana a salué la reprise du cycle électoral régulier entamé depuis 1991 et qui a permis au Burkina Faso d’asseoir les fondements de l’ère démocratique. " Ainsi cette marche sans discontinuité du jeu démocratique a permis au Burkina de consacrer l’existence de l’Etat de droit par la mise en place des institutions républicaines telles que l’Assemblée Nationale, les cours supérieures de Justice, le Conseil économique et social " a fait remarqué le secrétaire général de l’UNEF.

M. Nana a estimé que l’économie burkinabé s’est relativement bien comportée au cours des trois dernières années. Quant à l’agriculture et le secteur primaire, le secrétaire général de l’UNEF a souligné qu’ils restent la principale source de croissance et de création des richesses nationale. Par ailleurs, le premier responsable de l’UNEF a salué " les initiatives récentes tendant à faire de l’irrigation villageoise un vecteur de modernisation de la production "

Il a cependant relevé que l’emploi reste la " véritable hantise des jeunes qu’ils soient urbains ou ruraux, qu’ils soient scolarisés ou non ".

M. Nana a lancé un appel aux gouvernements africains qui, dit-il, doivent investir dans la jeunesse pour " consolider les bases de l’émergence future du continent ".

Ce troisième congrès ordinaire de l’union nationale du Faso (UNEF), indique-t-on, s’est déroulé en présence d’étudiants venus de Dakar, de Paris et de Québec.

AIB