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Incendie au CES : Que les fauteurs payent pour l’exemple

Publié le lundi 6 juillet 2009 à 01h06min

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Ainsi donc, la salle de conférences du Conseil économique et social (CES) est partie en fumée le samedi 27 juin 2009 alors même que ses locataires étaient en pleine session annuelle. Un incendie dont on attend, comme toujours, de déterminer la ou les cause (s). Mais, d’ores et déjà, on est enclin à conjecturer, même si dans de tels malheurs, doit primer la compassion.

Au fait, qu’est-ce qui a bien pu causer ce drame à l’occasion duquel, dit-on, des réalisations de plus de 400 millions de nos francs ont été avalées par les flammes avant l’arrivée de nos braves soldats du feu ? Et cela, avant leur réception officielle.

Qu’on mette le doigt dans la plaie, comme se plaisait à le faire ce prince dans un conte. Ou les matériaux étaient de qualité inappropriée, ou les exécutants des travaux n’étaient pas à la hauteur ; en tout cas, il y a eu des failles quelque part, et c’est cela qui nous intrigue. Car on avancerait la thèse du court- circuit que nous resterions encore plus convaincu de la nôtre, surtout au sujet d’une infrastructure vieille de moins de cinq ans. Alors ?!

Sautons-y pieds joints, et de la plus citoyenne des manières qui soit. Sur la gestion des biens publics, de nos biens à nous tous en tant que contribuables, il est temps qu’on soit plus regardant. Et nous ne croyons pas si bien dire au regard de cette situation diversement interprétée : pour certains, pas l’ombre d’un doute, on aurait mis moins que nécessaire dans la balance ; pour d’autres, c’est la compétence des exécutants qui est mise en cause.

Dans l’un comme dans l’autre cas, le résultat reste le même : le peuple vient, de nouveau, d’être victime du comportement anticitoyen de quelques individus. Et l’on a beau s’égosiller à se justifier, rien n’y fera, notre conviction reste établie que, quelque part, on a lourdement fauté. Et en pareil cas, il faut payer, quel que soit son poids, social ou politique.

L’Observateur Paalga

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