LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Avec de la persévérance et de l’endurance, nous pouvons obtenir tout ce que nous voulons.” Mike Tyson

GREVE DES ENSEIGNANTS - CHERCHEURS : "Satisfaire les revendications salariales"

Publié le mardi 2 juin 2009 à 03h44min

PARTAGER :                          

A travers cet écrit, l’économiste Yacouba Gnègnè, un habitué de nos colonnes, apporte sa contribution au débat national sur les grèves des enseignants et de façon générale sur la situation dans les universités burkinabè.

Voilà plusieurs mois que les enseignants du supérieur et les chercheurs réclament une revalorisation salariale et de meilleures conditions de travail et que le gouvernement rechigne à satisfaire leurs demandes. Or, la pleine satisfaction de la plate-forme des enseignants et chercheurs est une condition minimale si on veut permettre le développement d’une université burkinabè compétitive au plan international. L’enjeu, c’est l’avenir de notre économie nationale et le bien-être futur de chaque Burkinabè. Les enseignants sont un élément central du succès du système éducatif.

Que ceux-ci fassent correctement ou non leur travail, ils peuvent faire basculer des destins. Chacun de nous a peut-être un exemple à donner sur ce point. Il faut alors des enseignants compétents, motivés et bien encadrés afin de s’assurer qu’ils façonnent un maximum de destins « réussis ». Il convient donc de garantir les conditions les plus favorables pour les enseignants, du primaire au supérieur. Ceux qui disent que les enseignants des universités ne veulent pas se sacrifier pour le pays se trompent et, surtout, posent mal le problème. Malgré leurs conditions de vie et de travail difficiles, ils ont contribué à ce que nos universités soient compétitives en Afrique. De même, on ne saurait justifier des rémunérations peu incitatives par le fait que les enseignants-chercheurs disposent de temps pour trouver un revenu complémentaire en exerçant leurs talents en dehors des obligations académiques et scientifiques.

Au contraire, il faut décourager cela (dans une certaine mesure) en offrant une rémunération fixe élevée et en fixant des obligations de résultats. Notre point de vue consiste à dire qu’il ne s’agit pas de leur faire un cadeau en accédant à leurs revendications, bien au contraire : la revalorisation du traitement des enseignants doit être assortie d’obligations académiques et scientifiques à la fois ambitieuses, strictes et justes. Les critères de sélection des enseignants-chercheurs devront être révisés (à la demande du gouvernement mais dans le cadre d’une démarche portée principalement par les universitaires eux-mêmes) de façon à s’assurer que ce sont les meilleurs candidats qui sont retenus à l’université et que s’ils y restent c’est parce qu’ils sont productifs.

Qu’ils soient d’ailleurs Burkinabè ou non, pourvu qu’ils méritent leur place (chaque année) et qu’ils produisent des diplômés toujours plus brillants. Il ne faut pas perdre de vue que les enseignants du supérieur et les chercheurs sont souvent, plus que les autres, des personnes qui ont des opportunités ailleurs que dans nos universités. A l’ère de la mondialisation, les personnes qualifiées pour enseigner au supérieur ne compétissent pas seulement sur le marché national mais sur des offres internationales. C’est un phénomène qui s’amplifie année après année. Alors, si nous ne sommes pas capables de créer des incitations pour enseigner à l’université au Burkina Faso, il n’y restera que des enseignants démotivés pour la plupart.

A terme, notre université et notre économie en paieront le prix. Ce que les enseignants demandent ce n’est pas le luxe, mais le minimum en comparaison de ce qui se fait ailleurs et surtout de ce que doit être notre ambition pour notre université. Leur désir de vivre au Burkina Faso et de servir le pays suffira pour le reste. Plus généralement, on ne saurait traiter le problème de l’université sur la base simplement de considérations nationales (budgétaires, sociopolitiques, etc.) et ignorer à la fois le contexte international actuel et l’avenir. Sinon ce serait une faute lourde dont les conséquences seront fortement ressenties dans les années à venir.

Yacouba Gnègnè Economiste ygnegne@gmail.com

Le Pays

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 2 juin 2009 à 06:07, par JOHN En réponse à : GREVE DES ENSEIGNANTS - CHERCHEURS : "Satisfaire les revendications salariales"

    Bonne analyse. La meilleure manière de lutter contre la fuite des cerveaux est de prendre des mesures qui incitent les diplomés à rester au pays, et non uniquement à les empecher de sortir. Pour qu’un intellectuel soit efficace, il faut qu’il soit dégagé des soucis matériels les plus élémentaires (nourrir sa famille, payer les ordonnances médicales, le loyer...). C’est tout le pays qui y gagne.

  • Le 2 juin 2009 à 10:44 En réponse à : GREVE DES ENSEIGNANTS - CHERCHEURS : "Satisfaire les revendications salariales"

    Je ne voulais pas terminer l’article mais je me suis trouve a la fin sans savoir. Vraiment une tres bonne analyse, parceque ce que le gouvernement semble oublier c’est le fait que nos professeurs d’universite represente un luxe, si l’education est une prerogative de l’administration comme ils le disent. A cause de ces professeurs, les etudiants burkinabe sont toujour respectes. Et puis les chercheurs sont comme une femme qui doit etre entretenue si tu ne veux pas qu’elle te quitte...

  • Le 2 juin 2009 à 12:06, par aaa En réponse à : GREVE DES ENSEIGNANTS - CHERCHEURS : "Satisfaire les revendications salariales"

    Je pense qu’il est temps que les parents d’élèves et d’étudiants prènnent leur responsabilité. On ne peut pas fermer les yeux sur une situation aussi grave. c’est de la démission. Comme l’a dit un homme politique, au Burkina Faso les gents sont laches. même devant la mort c’est le fameux "yéel ka yé". Je demande à la société civile de se préoccuper un peut de cette situation car il s’agit de l’avenir de nos enfants. Je ne sais pas qui a tord ou qui a raison mais les perdants c’est les enfants des pauvres qui ne peuvent pas envoyer leurs enfants ailleurs. Mobilisons nous pour que notre université reste une réference. Que Dieu bénisse notre Pays.

    • Le 2 juin 2009 à 15:54, par sidi l’impertinent En réponse à : GREVE DES ENSEIGNANTS - CHERCHEURS : "Satisfaire les revendications salariales"

      Cher aaa, je vais vous dire moi qui a tord : LE GOUVERNEMENT. Depuis plus de 20 ans que Blaise est au pouvoir, le pays ne fait que reculer et stagner dans la misere, et les salaires des travailleurs toujours aussi minables. Les grands perdants, bien sur ce sont les enfants. A court terme, ils perdront une annee, ou avec de la chance ils auront une annee baclee. A long terme ils finiront aigris avec les memes salaires minables que l’on versent aujourd’hui aux travailleurs burkinabe. IL FAUT QUE CA CHANGE, ET CA DOIT CHANGER... PAS DEMAIN, MAIS MAINTENANT. Pour moi c’est clair, c’est au gouvernement de nous proposer et de trouver les voies et moyens afin que les travailleurs burkinabe puissent vivre decemment, je dis bien decemment car la, ils vivotent.
      Finalement, je pense en fait que le gouvernement craint que le mouvement des enseignants-chercheurs cree un precedent, et donne des idees aux autres secteurs d’activites. Ca fini toujours comme ca lorsqu’on travaille depuis plus de 20 ans a remplir d’abord ses poches au lieu d’ameliorer le vecu des vaillants travailleurs. Et la j’appelle le gouvernement a se pencher serieusement sur les conditions de vie des travailleurs burkinabes, parce qu’apparemment les gens sont de plus en plus determiner et ca c’est pas bon pour le climat social... Vive le Burkina Faso

  • Le 2 juin 2009 à 12:57, par un étudiant En réponse à : GREVE DES ENSEIGNANTS - CHERCHEURS : "Satisfaire les revendications salariales"

    Vraiment je suis touché par cette analyse. Quand on a un coeur et de l’esprit, on luttera pour le développement du Faso. Mais pour des dirigeants qui n’ont que des pierres dans la poitrine,il faudra toujours s’atendre à jeter de l’eau sur les plumes d’un canard. C’est très simple ; ce que nos leaders ont à gagner dans ce pays c’est de l’argent,le reste ils s’en contre-balançent. L’avenir de leur enfants ne se trouve pas dans les écoles nationales,alors...pourquoi s’en inquiéter. Ce qui est sûr, la vie au Burkina appartient aux gourous et cela est héréditaire....Comment pouvez-vous leur demander de faire évoluer les pauvres et leurs enfants !!!
    Tout ce climat d’incertitude et de désespoir ne peut que pousser chacun à dire "chacun pour soi, Dieu pour tous !" Il va de soi que nous pensions que les enseignants que avons soient médiocres puisqu’il ne sert à rien de croupir dans la misère alors qu’on peut bien vendre ses connaissances ailleurs pour un meilleur prix, à moins s’être un patriote inédit.
    D’ailleurs, je suis étudiant à la recherche de ma maîtrise e économie ;et je suis déçu du comportement même de nos parents. Dès qu’il y a des mouvements des revendications sur les campus,que n’entend-on pas ? Qui peut dire qu’il n’a pas un frère ou une soeur,un cousin,une épouse,une fiancée...à l’université ? Et on fait fi de tout cela pour nous traiter de tous les noms,nos enseignants et nous.C’est domage !!! Et comme cela on cautionne et on donne du poids au gouvernement...
    Je pense qu’il temps que nos parents se lèvent pour l’avenir de leurs enfants et pour leur propre survie...

  • Le 2 juin 2009 à 13:02 En réponse à : GREVE DES ENSEIGNANTS - CHERCHEURS : "Satisfaire les revendications salariales"

    Analyse très pertinente qui à mon avis devrait interpeller nos dirigeants sur l’ambition réelle qu’ils ont pour ce pays ; étant entendu qu’ils ne partagent pas la vie des masses. En effet, à l’instar des universités, les salaires servis dans l’administration ne permettent pas de tenir deux bonnes semaines. Alors, se developpent les stratégies de survie qui finissent par vous distraire de vos occupations principales et vous démotiver. Pour ne pas en arriver à ce stade de désintérêt total, ceux qui le peuvent partent avant, malgré leur amour pour leur pays.

  • Le 2 juin 2009 à 13:15 En réponse à : GREVE DES ENSEIGNANTS - CHERCHEURS : "Satisfaire les revendications salariales"

    Merci Monsieur GNEGNE pour cette analyse dont la pertinence ne souffre d’aucun débat. C’est vrai, ce que nos enseignants-chercheurs demandent n’est pas du tout un luxe ; ils méritent d’ailleurs mieux que ca. Il y a dans ce pays certains secteurs vitaux dont la négligence conduirait le pays au chaos. Sont de ces secteurs, ceux de l’enseignement et de la santé. Moi j’irai même donc jusqu’à plaider la cause des enseignants du primaire et du secondaire et aussi des agents de santé. Bien qu’ils soient les plus nombreux de la fonction publique, ces agents méritent une plus grande attention si l’on est vraiment soucieux de l’avenir de notre pays. Je ne suis ni un enseignant ni un infirmier défendant ma cause. Je suis un cadre de banque qui aurait pu me dire que la situation des enseignants ne me regarde pas. Mon intervention se justifie par le fait que c’est une cause juste et très déterminante pour l’avenir de notre pays. Ouvrez donc les yeux, vous qui prétendez aujourd’hui présider aux destinées de ce pays au lieu de les garder volontiers fermés. Une fois de plus merci à Monsieur GNEGNE pour sa brillante analyse.

    • Le 2 juin 2009 à 16:15, par sidi l’impertinent En réponse à : GREVE DES ENSEIGNANTS - CHERCHEURS : "Satisfaire les revendications salariales"

      Tres pertinent. Avec des enseignants(primaire, secondaire, superieur) pas a l’abri du besoin, un personnel de sante pas a l’abri du besoin, des magistrats pas a l’abri du besoin, les mots Progres et Justice composant la devise de ce pays resteront lettres mortes.

  • Le 2 juin 2009 à 15:13, par soms En réponse à : GREVE DES ENSEIGNANTS - CHERCHEURS : "Satisfaire les revendications salariales"

    Cette analyse m’a fait chaud au coeur et me conforte dans l’idée qu’au Burkina Faso, le peuple n’est pas dupe et est aussi capable d’analyse malgré la campagne de désinformation qu’à initier le ministre paré et certain de ses amis en vu de discréditer le mouvements des enseignant-chercheurs.
    Vivement que les parents d’étudiants et pourquoi pas les étudiants eux-même signifient leur mécontentements aux près de ces autorités qui, on se demande, sont là pour s’enrichir ou pour un devenir meilleur de nôtre chère partie !!!
    Vive la lutte des travailleurs Burkinabè dans son ensemble, Vive le SYNADEC et que Dieu bénisse le Burkina Faso.

    • Le 2 juin 2009 à 18:12, par Chogo chogo, le BURKINA va changer En réponse à : GREVE DES ENSEIGNANTS - CHERCHEURS : "Satisfaire les revendications salariales"

      Je crois qu il est temps que les parents entrent dans le jeu...surtout les femmes...cela s est passe dans plusieurs pays...je suis convasincue que la societe civiel saura faire pression mais comme a dit l autre, les gens sont demissione...tout ce que je sais c est il yaura changemen...lhistoire n est pas la pour rien. Apparament certains ont oublie le 3 Janvier 1966....l atmosphere du pays va atteindre un certain point que paff...tout va chambouler...leur demission, leur silence causeront leur fin...very soon...Wait and see, their own destruction...

    • Le 2 juin 2009 à 18:56 En réponse à : GREVE DES ENSEIGNANTS - CHERCHEURS : "Satisfaire les revendications salariales"

      J’avoue qu’a la creation du SYNADEC, j’ ai eu a dire a mon ami Magloire que ce n’etait qu’ un syndicat de plus qui ne contribue qu’a accelerer l’atomicisation du monde syndical qui ne veut pas etre en reste du microcosme politique burkinabe. En secret, je pensais meme que c’etait un syndicat mis en place par le pouvoir come il a l’air de nous servir des syndicats jaunes et des partis politiques jaunes et veules. Mais je suis seduit presentement de voir que c’est justement ce syndicat qui a pris la responsabilite historique de poser sans fausse honte les problemes qui rongent le corps enseignant du superieur. Beaucoup pensent qu’ au nom d’ une certaine mystique du sacerdoce, les enseignants, meme s’ ils dormaient a la belle etoile et humaient l’air en guise de nourriture, ne devraient pas broncher. mauvaise comprehension du sacrifice qui ne saurait etre un suicide interdit par toutes les religions serieuses. C’est pourquoi j’ai quitte mon syndicat qui ne repond plus a mes aspirations, pour epouser dialectiquement le syndicat qui correspond historiquement et dans le temps, a mes aspirations.
      Qui n’a pas vu la misere des ECs ? Enseigner dans des amphis bondes de 2000 etudiants, certains etudiants memes juches sur les fenetres comme dans les transports en commun burkinabe, ce n’est pas une partie de pique- nique surtout quand on pourrait monnayer son savoir dans des prairies plus vertes. Mais ils sont la. A un litre d’essence pres mais toujours dignes. D’ailleurs, ils continuent de faire toujours la fierte du BF en reussissant dans les concours internationaux. Ce qui fait peut- etre penser au gouvernement qu’ il n’ y a pas peril en la demeure. Messieurs du gouvernement, la demeure est dans le feu. Ce n’est pas le feu qui est dans la maison. Faites attention. En somme, ils sont punis pour leur bienfait, cad supporter pendant trop longtemps leur mal au nom de la pauvrete du pays, une pauvrete malheureusement tres peu partagee. Je fais l’economie du train de vie de l’ etat qui ne nous rappelle pas que le BF est un pays en voie de non developpement accelere. Dans un pays, lorsque les peines et les douleurs ne sont pas partagees, il est malseant de demander a une seule partie de se sacrifier. Pourquoi le ferait- elle ? Se trouve posee dans toute son acuite la question de la representation, donc de la legitimite.

      Un enseignant Chercheur en droit.

  • Le 2 juin 2009 à 18:43, par Marcos En réponse à : GREVE DES ENSEIGNANTS - CHERCHEURS : "Satisfaire les revendications salariales"

    Mr Gnégné, je vous remercie de la pertinence de vos analyses. Ce qu’il faut savoir pour tout Burkinabé, L’université de Ouagadougou est la 2è Université d’Afrique Francophone après celle de Cheick Anta Diop de Dakar. C’est d’ailleurs les 2 universités du Système CAMES (17 pays pris en compte) classées dans les 100 universités africaines. Ce qui témoigne de la performance et la valeur de nos Braves EC mais malheureusement ces derniers sont méprisés avec la dernière énergie. Fort de ce 2è rang des universités francophones on se trouve pratiquemment les derniers dans le traitement salarial, cela devrait amener le gouvernement à ouvrir l’oeil et à réagir promptement aux revendications des Enseignant-Chercheurs car cela est légitime.
    Sinon dans les 5 années à venir, l’enseignement supérieur au Burkina Faso va s’écrouler comme les tours jumelles de wall trade Center.
    Ces EC sont fatigués de leur situation et ne sont plus prêts à se sacrifier.

    A bon entendeur Salut.

  • Le 2 juin 2009 à 22:00, par Compiss En réponse à : GREVE DES ENSEIGNANTS - CHERCHEURS : "Satisfaire les revendications salariales"

    Y’a t il la moindre chose que nos chercheurs ont déjà trouvee.dites le moi si ça existe.je crois qu’un chercheur peut aussi changer sa condition en excellent dans ses recherches.je m’excuse.

    • Le 3 juin 2009 à 01:12 En réponse à : GREVE DES ENSEIGNANTS - CHERCHEURS : "Satisfaire les revendications salariales"

      Avec quelle allocation de recherche tu veux qu’ils trouvent quelques choses. tu crois que c’est en croupissant dans cette misère, n’étant pas capable d’avoir le minimum vital qu’il pourront exceller dans la recherche comme tu le dis. mon frère, nos enseignants méritent mieux

    • Le 3 juin 2009 à 11:10 En réponse à : GREVE DES ENSEIGNANTS - CHERCHEURS : "Satisfaire les revendications salariales"

      qu’est ce que tu entend par trouver ? et toi qu’as tu trouvé ? A défaut de trouver, ils forment les hommes de ce pays dont tu fais parti. Ce qui me chagrine chez vous autres, c’est cette impertinence à vouloir saper la lutte des autres. Fais preuve d’un peu plus d’esprit d’analyse. N’est pas enseignant chercheur qui veut !

    • Le 3 juin 2009 à 17:29 En réponse à : GREVE DES ENSEIGNANTS - CHERCHEURS : "Satisfaire les revendications salariales"

      Oui, ils ont reussi a trouver le plus con des compiss. Un mal connu est un mal combattu, mr le complice Compiss.
      Mais blague a part, ces enseignants trouvent, proportionnellement au dela des moyens alloues a la recherche. Mais pour le savoir, il faut au moins suivre l’actualite academique, pas son ventre et bas ventre, Compiss.

  • Le 3 juin 2009 à 17:42, par kakou anazé En réponse à : GREVE DES ENSEIGNANTS - CHERCHEURS : "Satisfaire les revendications salariales"

    A monsieur COMPISS
    Il y’a deux possibilités de verifier la realité des inventions made in Burkunia Faso. Primo : chaque année, le CNRSTorganie le FRSIT à la maison du peuple (l’entrée est gratuite) ou sont exposées les inventions et les innovations des chercheurs du CNRST et de l’université. Secondo : la seconde possibilité depend de votre centre d’interet et de votre niveau car concerne toutes les publications dans des revus scientifiques nationales et internationales. ce sont sur ces publications que le CAMES se fondent pour juger et évaluer les EC et les chercheurs (pour qu’ils puissent passent en grade). si le burkina est classé deuxieme université francophone, c’est à partir des resultats de ses universitaires dans cette institutoon Si vous voulez consulter les publications, utilisez un moteur de recherche ....

  • Le 3 juin 2009 à 22:12, par Compiss En réponse à : GREVE DES ENSEIGNANTS - CHERCHEURS : "Satisfaire les revendications salariales"

    A tout ceux qui s’enflamment suite a Mon intervention je croix que ca vaut pas le coup.c’est la liberte d’xpression ,d’ailleurs elle n’existe pas ce nous au Bf .c’est pourquoi j’ai opté pour la nationalité americaine.I wish a could express myself and be tolerate in burkina faso.anyway I’m not there still I love Bf from the bottom of my heart.tous ceux qui m’ont insulté je vois que vous toujours au 19th siècle .pas de liberté d’xpssion,ni d’opinion.

  • Le 3 juin 2009 à 22:23, par Compiss En réponse à : GREVE DES ENSEIGNANTS - CHERCHEURS : "Satisfaire les revendications salariales"

    Un chercheur n’a pas besoin de luxe .il est comme un prophet qui vient just pour aider l’humanité.Pasteur a oublié de ce marier a trois reprises a cause du temps qu’il passait dans son labo

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique