Le Burkina Faso a déboursé en 2007 plus de 900 millions de francs CFA pour les évacuations sanitaires hors du pays. Ce montant a suffi à prendre en charge à peine 50 personnes. Pourtant le secteur privé est capable de réduire considérablement ces frais pour peu qu’il s’inscrive résolument dans la technologie de pointe liée à la médecine moderne. La clinique les Genêts entend répondre à cette problématique. Ouvert le 11 mars 2004, ce centre sanitaire, qui a célébré son Ve anniversaire le 8 mai dernier, dispose d’un plateau d’équipements neufs et des plus performants. L’établissement pratique la certification à la norme ISO 9001 version 2000, aujourd’hui en version 2008.

“Notre objectif, c’est d’offrir une médecine de qualité à nos populations et aux étrangers qui nous font l’amitié de vivre avec nous”, a souligné le directeur fondateur de la clinique, docteur Paul Stanislas Zoungrana. En s’inscrivant dans cette dynamique, les Genêts souhaitent renforcer, augmenter la capacité de prise en charge des patients et mettre en place des services qui contribuent à réduire de façon drastique les coûts des évacuations sanitaires. Pour ce faire, le docteur Zoungrana suggère que l’Etat joue sa partition “en prenant en charge le coût des soins des patients sans ressources”.

A défaut, une subvention peut aider les malades à faible revenu à pratiquer “les tarifs appliqués dans les structures hospitalières publiques”. Pour le Premier ministre Tertius Zongo, la clinique les Genêts s’inscrit dans une vision volontariste qui est celle du gouvernement : bousculer les habitudes en matière de traitement, de prise en charge et d’évacuation sanitaire. Mais tout cela doit être orienté “vers la régulation, le respect des normes y relatives”, a-t-il ajouté.
La clinique les Genêts est bâtie sur une superficie des 2500 m2. 52 employers permanents, 14 prestataires et 34 médecins vacataires y travaillent.

Lassané YAMEOGO (Collaborateur)

Sidwaya