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Le pouls de la cité : Image de la cité

Publié le vendredi 27 mars 2009 à 02h46min

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"Ouagadougou sera ce que vous souhaiteriez qu’il soit". Ce propos du maire de la commune de Ouagadougou est une invite à tous les citadins à faire de leur mieux pour que la capitale burkinabè soit un lieu "où il fait bon vivre".

Cela passe naturellement par une hygiène de vie acceptable. Ce qui n’est pas le cas à certains endroits de la capitale où les ordures se disputent la place avec les habitants. Une situation qui interpelle tout le monde.


Sachets plastiques : attention aux maladies !

Depuis un certain temps, le service d’hygiène de la ville de Ouagadougou diffuse un communiqué concernant le danger à conditionner, précisément à emballer les aliments avec les plastiques. Mais le constat est amer sur le terrain. En effet, acheter le plus petit article dans une boutique donne automatiquement droit à un sachet. Cela est aussi valable pour les aliments à consommation rapide comme la viande grillée, le poisson braisé. Or, le contact du sachet avec la chaleur peut engendrer des éléments chimiques nuisibles à la santé.
En tous les cas, les vendeurs de porc au four et poulet braisé doivent se soucier un peu de la santé de leurs clients.
Les clients également doivent ouvrir l’œil et le bon pour éviter que le plaisir ne se transforme en souffrance.


Une yamaha dame en fumée

Mercredi noir pour ce ou cette propriétaire de la moto Yamaha dame V 80. En effet aux environs de 18 h les usagers de l’avenue de l’Indépendance ont assisté impuissamment à un spectacle désolant : une moto en flamme vive. Remise pour collage suite à une crevaison la moto aurait certaine pris feu à la suite du collage à chaud que l’infortuné de mécanicien avait voulu faire. Comment cela est-il arrivé ? Indélicatesse de la part du mécanicien ou fuite d’essence ? Nul ne saurait répondre. C’est en tout cas une moto complètement consumée que l’on a trouvée sur les pavés derrière le mur du ministère de la justice. Contactés par les spectateurs d’un soir, les secours des sapeurs pompiers ne sont arrivés qu’après l’orage. Ce n’est qu’une ferraille en feu qu’ils sont venus éteindre.
En ces temps de vie chère où se procurer un moyen de déplacement est un vrai parcours de combattant, voir se consumer une telle fortune, donne tout de même un pincement au cœur.

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 27 mars 2009 à 12:25 En réponse à : Le pouls de la cité : Image de la cité

    S’il y a bien un sujet sur lequel je suis jusque-là rester sur ma façon à Ouaga et au Burkina de façon générale, c’est bien cette question de sachets. On connaît les méfaits de ces sachets, sur l’environnement, sur la santé humaine et animale, mais comme d’habitude on est au Faso et rien n’est fait, on attend. Au lieu d’interdire purement et simplement l’importance des sachets, on a preferé leur donner une autre couleur (du noir on est passé au bleu et au blanc) comme si l’effet n’était pas le même.
    Mais qu’est-ce qui empêche d’interdire purement ces sachets. Pour ceux ki ont déjà au Rwanda, ils vous le diront : les sachets sont interdits dans ce pays et son utilisation est passible d’une condamnation. A l’aéroport, on retire tous les sachets ki emballent vos colis. Ils rentrent pas dans le pays. Dans les magasins et au marché c’est du papier kraft ou des paniers ke les gens tiennent.
    Pourkoi eske kon copie pas les bons exemples, a moins ke la kestion environnementale ou la santé des populations n’interessent plus personne

    • Le 27 mars 2009 à 15:00, par wend waoga En réponse à : Le pouls de la cité : Image de la cité

      Pourquoi est-ce qu’on ne copie pas les bons exemples ?Certains commercants,ou meme consommateurs vous répondront"mais comment on va faire ?",les producteurs et les distributeurs vous diront,en essayant de proposer des solutions hypothétiques,que cela engendre de l’emploi.Comme si l’emploi à lui seul suffisait à assurer l’état de santé des consommateurs.Mais comme tu l’as si bien dit,on est au Faso,et pour la plus part,étant donné que les méfaits de ces sachets ne sont pas immédiats,il n’y a rien !On ne se pose jamais de questions pourquoi telle ou telle maladies qui n’existaient pas font aujourd’hui tant de ravages.Mais au Burkina,c’est tout,tout de suite ou rien,le futur,et le précédent qui devrait servir de lecon n’existent pas !

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