Le mardi 10 février 2009, s’est ouverte la 27e session du conseil d’administration de la Fondation Jean Paul II pour le Sahel. En marge de cette session qui se tient à cinq (5) jours de la messe d’action de grâce des 25 ans de la Fondation, les administrateurs ont animé une conférence de presse pour déballer le programme d’activités marquant le jubilé d’argent de la fondation. Ainsi, selon Monseigneur Jean Pierre Bassène, évêque de Kolda au Sénégal et président du conseil d’administration, il sera organisé le vendredi 13 février prochain, une nuit de solidarité et de collecte de fonds. Aussi, le samedi 14 février 2009, se déroulera une soirée culturelle et le clou des festivités sera sans conteste, la messe d’action de grâce et le pèlerinage marial national qui interviendront, le dimanche 15 février à Yaghma.

Vingt cinq années se seront écoulées depuis la création de la Fondation née suite à l’appel du Pape Jean Paul II du 10 mai 1980. Ce long parcours nécessite une halte en vue de faire le bilan.
Ce nécessiteux exercice a amené les administrateurs à organiser des manifestations grandioses à l’occasion du jubilé. C’est également à cet exercice que s’attelleraient les administrateurs au cours de la 27e session du conseil.

Pour Mgr Bassène, ils se pencheront sur les techniques de lutte contre la désertification et échangeront sur la situation politique, économique et sociale des pays membres de la fondation.
Les participants vont également examiner les rapports d’activités des différents organes et le budget de fonctionnement 2009 de l’institution. Les échanges ont permis aux hommes des médias de s’imprégner de la situation de la fondation, ses réalisations sur le terrain ainsi que les critères de financement des projets.

Comment se porte la fondation, 25 ans après sa création ? Quels sont les critères de financement des projets ? Ont voulu savoir les journalistes.
A la première interrogation, Mgr Bassène a laissé entendre que la Fondation est sous ses beaux jours. "Elle se porte bien. Elle vit. Et nous espérons être le relais de la solidarité dans le monde afin de traduire l’amour tel qu’enseigné par l’Evangile et recommandé par la sociale pastorale de l’Eglise", a-t-il indiqué.

Quant à la seconde, il a signifié que chaque diocèse a l’autorisation de soumettre dix projets par an. Ceux-ci sont sélectionnés pour être financés par le comité des projets en fonction des critères de rentabilité et de développement. Ils couvrent les domaines de la formation, de l’environnement écologique de l’agriculture, etc.
Sur le terrain, certaines réalisations sur financement de la fondation sont déjà visibles, a souligné le secrétaire général sortant, l’Abbé Fulgence Coly. Depuis sa création, la fondation aura déjà injecté 24 milliards de francs CFA dans le développement des pays membres qui sont ceux du CILSS.

Jacques Théodore BALIMA

Sidwaya