Il a été pris quand il a tordu le cou du poulet et comme le propriétaire l’a aperçu et a crié au voleur, "Anaconda" a fui et comme c’était la nuit (puisqu’il était 4 heures du matin) il est tombé dans un trou et fut pris. Dix mois de prison ferme ont été requis contre lui

Un élément dangereux

Ousséni Aloïse Sawadogo est âgé de 30 ans et habite le village de Gâh dans la commune de Kaya. Une nuit, il se rendit à lu boutique de Sawadogo Sambyamba, prit quelques boules de liqueur frelatée, puis proposa en gage un pistolet contre 4 piles. Face au refus du boutiquier, il essaya l’arme pour le rassurer de son bon état. Le commerçant ne céda pas et fut menacé. Une autre fois, Ousséni Aloïse Sawadogo prévient Tasséré Sawadogo qu’il lui rendrait visite dans la nuit et qu’il ne le raterait pas. Pris de peur, celui-ci découcha. Ousséni arriva vers 1 heure du matin comme prévu, défonça la porte à l’aide d’une hache sous le regard impuissant de témoins. Selon lui, il aurait voulu prendre du haricot que sa mère aurait confié à Tasséré. Pour les témoins, plusieurs habitants de Gâh seraient victimes des sévices de Ousséni Aloïse qui les tenait au silence. Il aurait même arraché deux dents de sa mère en la battant. A la barre, le prévenu reconnaît les faits mais dit avoir agi dans un état d’ébriété. Le tribunal espère qu’avec 12 mois fermes, il sera désormais lucide et plus calme

Des apprentis-voleurs ?

Parti à un marché avec un vélo, Diallo Boureima, Berger à Ilyal en ressort curieusement avec deux bicyclettes. Il fut appréhendé et comparaît pour soustraction frauduleuse d’une bicyclette au préjudice de Yabré Sawadogo . Il reconnaît les faits et demande la clémence du tribunal car il aurait pris l’engin sous l’effet de l’alcool. Il s’en tire avec une peine de 3 mois fermes, assortie de sursis. Pas de sursis pour Rasmané Ouédraogo. Il s’est rendu coupable de vol de 3 béliers au préjudice de Ousmane Diallo. 3 mois fermes, c’est le verdict.

Il brûle les effets de son ex-concubine

Après plus d’une dizaine d’années de vie commune, Mahamadi Simporé a dû répudier sa concubine suite à des mésententes. Il comparaît pour coups et blessures volontaires et destruction de biens au préjudice de Mme Tarpidiga Honorine, son ex-concubine. Que s’est-il passé ? Après leur séparation, Mme Tarpidiga refait sa vie dans un autre quartier de Kaya avec une de ses filles qu’elle a emmenée. Un soir, elle reçut, la visite de son ex, mais leur concertation dégénère en rixe. Elle fut contrainte de fouir de sa cour. Fâché, Mahamadi Simporé pénétra dans la maison restée ouverte, tria les vêtements de sa fille et mit le feu au reste. A la barre, le prévenu ne nie pas les faits. Selon lui, il regrette que l’affaire soit portée à la justice car il aurait voulu ramener Tarpidiga Honorine vivre avec lui. Aura-t-il la change de revivre avec la victime, même si cette dernière ne s’est pas constituée partie civile ? En attendant, il méditera pendant 6 mois fermes à la Maison d’arrêt et de correction

Augustin OUEDRAOGO AIB/Kaya

Sidwaya