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Universités de Ouagadougou : Corporatisme, quand tu nous tiens !

Publié le vendredi 23 janvier 2009 à 16h05min

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Ça va mal à l’université de Ouagadougou. C’est un fait indéniable que personne ne peut nier au regard de tout ce qui se passe au temple du savoir de Zogona. Le gouvernement a certainement sa part de responsabilité mais à approfondir l’analyse, il apparaît que la situation de blocage est liée aux exigences de certains des acteurs de l’enseignement supérieur au Burkina.

En effet, depuis le 21 décembre 2008, un des syndicats d’enseignants est en grève avec confiscation des copies. Cela signifie que même si l’année académique progressait normalement, cette forme curieuse de crève empêchera de boucler l’année 2007-2008 afin d’ouvrir celle 2008-2009. Personne ne peut raisonnablement affirmer que les enseignants et autres chercheurs sont dans les meilleures conditions de travail. Certainement qu’à l’image de nombreux Burkinabè, les choses ne se passent pas toujours comme ils le souhaitent. Mais cela ne va pas jusqu’à justifier leur attitude.

Car on ne peut s’empêcher de penser que le côté social de leur fonction, interdit ce type de comportement. S’ils sont en grève pour revendiquer la revalorisation du statut de l’enseignant, c’est que les choses sont arrivées à un niveau qui leur semble difficile à tenir. Soit, ils devraient aussi, en intellectuels, comprendre qu’on ne peut pas du jour au lendemain, comme par enchantement, trouver les solutions miracles à tous les dysfonctionnements constatés dans la marche d’un service. C’est une simple question de bon sens. A titre d’exemple, même sur les plateaux médicaux les plus sophistiqués, et avec les médecins les plus spécialisés, un malade ne peut pas recouvrer sa santé comme par un coup de bâton magique. Non ! Le tout tient d’un processus. Or, dans cette crise universitaire qui n’a que trop duré, le gouvernement a donné le meilleur de lui-même dans la recherche de solutions. Les exemples le confirment aisément.

En dépit du langage va-t-en-guerre de certaines structures syndicales d’enseignants et d’étudiants, le ministère en charge des enseignements et la présidence de l’université de Ouagadougou ont joué balle à terre, se refusant à verser de l’huile sur le feu. Cette prudence, ils l’ont observée, parfois au détriment de l’information de l’opinion. Ils ne voulaient tout simplement pas prendre une quelconque position qui, mal interprétée pourrait nuire au processus de négociations. C’est tout le contraire desdites associations syndicales qui ont déversé dans la presse, toute sorte d’allusions et d’insinuations malveillantes sur le pouvoir.

En outre, malgré le montant élevé de la dette sociale, le gouvernement s’est battu « bec et ongles » pour débloquer la situation. Nonobstant tout cela, rien ne semble progresser à l’université de Ouagadougou. Pire, des syndicalistes continuent en toute illégalité, et n’ayons pas peur des mots, en toute impunité, à vouloir sacrifier l’avenir de la nation sur l’autel d’intérêts corporatistes égoïstes. Pour combien de temps encore, ceux qui se veulent les références de la jeunesse vont-ils continuer à se jouer des textes en vigueur ? Jusqu’où iront-ils dans la violation des lois de la république ?

Les citoyens doivent-ils battre les pavés pour les inviter à respecter les dispositions de la plus haute juridiction de notre pays qui, en rapport avec les obligations de l’enseignant ? En effet, en 1995, la Cour suprême de l’époque avait produit un avis sur la question dont le respect aurait permis d’avancer dans la recherche de solutions. En tout état de cause, les intérêts en jeu, c’est-à-dire l’avenir de la jeunesse estudiantine et les oreilles attentives des autorités du pays doivent permettre aux protagonistes de reprendre chacun son activité sans pour autant renoncer à ses revendications.

De tout temps, les universitaires ont chanté que la bonne gestion et le développement d’une nation étaient tributaires de la qualité des cadres que celle-ci formait. Cela revient à penser en observant les faits actuellement à l’université de Ouagadougou, que certains enseignants en ont cure du futur de leurs cadets puisque tout est mis en œuvre pour paralyser la transmission du savoir, donc la formation de l’élite de demain. Corporatisme, qaund tu nous tiens !

Talato BAMOGO talatobamogo@yahoo.fr


Lutte contre l’insécurité : Les actions du ministre Emile Ouédraogo

Depuis quelque temps, les bandits de grand chemin ont remis le nez à la fenêtre. S’étant un moment tus parce que traqués de toutes parts par les forces de l’ordre, ces hors-la-loi se sont sans doute dit que l’étau s’était desserré. Depuis sa prise de service il y a 4 mois, le nouveau ministre de la Sécurité, cherche les voies et moyens pour venir à bout du banditisme. Mais il doit prendre son mal en patience parce que le phénomène résiste au temps. Ce qui est certain, pour le ministre de la Sécurité, l’année 2009 s’annonce plus que jamais chargée.

Durant l’année 2008 les services de polices ont démantelé de nombreux réseaux de gangs sur l’ensemble du territoire à travers la réorganisation des patrouilles de prévention. Ils ont reçu 38 417 appels notés au niveau du Centre national de veille et d’alerte qui ont facilité les échanges entre les services de sécurité et des victimes de banditisme, 2670 comités locaux de sécurité dont les animateurs ont été équipés, ont été installés sur l’ensemble du territoire national en matière de police de proximité. 3,316 tonnes de cannabis, 19 kilogrammes de cocaïne et 10,50 tonnes de médicaments de rue saisis ; la capacité opérationnelle des forces de sécurité renforcée, la construction de 23 brigades et commissariats, l’équipement des services de sécurité en moyens logistiques, l’identification de 548 157 Burkinabè et la délivrance de 28 847 passeports nationaux.

Tel est le bilan fait par le ministre Ouédraogo le 8 janvier dernier lors de la cérémonie de présentation des vœux de l’année 2009. Un bilan qu’il met à l’actif de son département. Pour lui, la lutte contre l’insécurité devra atteindre sa vitesse de croisière ; il fera remarquer que la tâche ne sera pas de tout repos pour ses hommes, qu’il invite au travail. Un travail qui exige le professionnalisme du personnel qui constitue l’axe sur lequel les actions du ministre vont porter. Pour ce faire déclare le ministre, une plus grande rigueur sera observée dans les conditions de recrutement et d’octroi des diplômes dans les écoles de formation, et d’ajouter qu’il sera procédé à l’élaboration d’un statut particulier des forces de police.

Avec les effectifs de nos forces de police, les moyens dont elles disposent, la couverture du territoire suivant un maillage serré n’est pour l’heure qu’une vue de l’esprit. Or, les bandits peuvent surgir de nulle part et à tout moment. Difficile donc d’exiger d’Emile Ouédraogo et de ses hommes de nous débarrasser à la va-vite de la « racaille ». Quant à cette réalité vient s’adjoindre la porosité des frontières, on comprend la difficulté de la lutte contre l’insécurité. Il est donc évident qu’il s’agit là d’un combat permanent et de longue haleine. Aujourd’hui, point n’est besoin d’être un clerc pour savoir que la criminalité est partie intégrante de la société moderne.

Une ampleur qui induit une certaine complexité quant à la réduction au plus tôt du nombre d’agressions. En effet, le phénomène de l’insécurité ne se limite pas seulement aux villes : les coupeurs de routes et autres braqueurs de cars de transport interurbain en ajoutent à cette complexité, d’où justement, l’impossibilité pour les policiers d’observer une trêve pour pouvoir souffler. Dès qu’ils baissent la garde, les tapis dans l’ombre, ceux qui avaient passé la frontière, les nouveaux arrivés dans le milieu reprennent tous du service. Beaucoup a déjà été dit et même redit sur les méthodes utilisées notamment la polémique stérile à propos d’exécutions extra judiciaires. Si dans une société civilisée, il n’est pas question de s’adonner à un western digne de l’époque écoulée du far west, la manière dont opèrent les bandits dicte bien souvent le choix de la riposte.

Un combat qui n’est pas gagné d’avance

Toute action politique s’apprécie d’abord du point de vue de l’efficacité, donc des résultats obtenus. Emile Ouédraogo le sait, le retour de la quiétude dans nos cités et sur nos routes est une urgence. Mais changer l’existence quotidienne du citoyen dans un domaine qui touche tout un chacun ne sera pas aisé. Assurer la sécurité du citoyen appartient au ministère de la Sécurité, une assertion à la limite de la tautologie. Mais ce rappel est une nécessité dans le contexte de l’Etat de droit, où bien souvent, la différence n’est pas faite entre les petits larcins et le grand brigandage, entre les citoyens honnêtes et ceux qui choisissent délibérément la facilité en bafouant les lois de la république. La manière dont se manifeste aujourd’hui le banditisme impose une guerre aux hommes de tenue.

Tous les cas de vols, d’attaques se font à mains armées, d’où l’obligation pour les forces de sécurité d’en découdre et bien souvent sans quartier. Si la polémique qui s’est fait jour, suite aux actions menées il y a quelques années, n’a pas été en faveur des méthodes expéditives, cela ne doit pas faire reculer les forces de l’ordre. L’Etat de droit implique le débat, la critique, les opinions plurielles et donc contraires. Mais ce sont les policiers et gendarmes qui sont sur le terrain et rien ne saurait les amener à se terrer, par peur de se tromper ou d’être critiqués dans l’action.

Kibsa KARIM

Par : L’Hebdo

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Vos commentaires

  • Le 23 janvier 2009 à 16:41 En réponse à : Universités de Ouagadougou : Corporatisme, quand tu nous tiens !

    M Talato BAMOGO, Votre écrit est dans un style autre que celui du journalisme. Je ne crois pas que vous ayez fait une école de journalisme.Apprenez à faire des analyses pertinentes.

    • Le 23 janvier 2009 à 19:13, par olélé En réponse à : Universités de Ouagadougou : Corporatisme, quand tu nous tiens !

      je suis très désolé que Mr Talato ignore tout de la lutte qui est engagée par les enseignant-chercheurs à l’Université de Ouagadougou. Et c’est bien triste pour lui de s’étaler autant.
      Il faut qu’il sache que cette lutte qui est menée c’est pour sauver notre Université. Si la situation devait rester telle, dans 10 ans on ne parlerait plus d’université au Burkina Faso. Plusieurs Départements fermeront par manque d’enseignant et de jeunes pour la relève. Pensez-vous Mr. Talato, qu’en tant qu’enseignant et intellectuel de premier ordre, on puisse rester insensible à cela. Je ne sais pas qui vous offert une’’bière’’ pour vous étaler autant mais laisser votre conscience vous parler. Prenez surtout le temps d’avoir les informations justes avant d’émettre de tels ecrits.

    • Le 23 janvier 2009 à 20:52 En réponse à : Universités de Ouagadougou : Corporatisme, quand tu nous tiens !

      JE suis sur qu’ il n’existe pas de conference de redaction dans ce journal. Sinon une telle feuille de chou ne pouvait paraitre. D’abord, le fond est psoe dans un francais tarabiscote. Le fond, mais c’est grave... La forme, on ne parle meme pas. Fautes de ponctuations, redondances, erreurs grammaticales, enfin le parfait exemple de ce qu’ il ne faut pas faire en journalisme. Aui moins les profs du cfpi sont servis et bien servis. Ils pourront utiliser cette " piece anthologie" pour enseigner leurs eleves.
      Talato, il semble que tout le monde peut ecire dans un journal au Faso. Mais tout le monde ne sera pas journaliste. Crois- moi.

  • Le 23 janvier 2009 à 17:54 En réponse à : Universités de Ouagadougou : Corporatisme, quand tu nous tiens !

    Je ne sais pas si Monsieur Talato est un lycéen qui apprend à analyser et à écrire mais je suis terriblement déçu par sa médiocrité.Il déverse aux lecteurs des affirmations gratuites et croit pouvoir les convaincre.Même s’il fait parti des lèche-culs du pouvoir, ce n’est pas avec ce genre d’article qu’il arrivera à ses fins

  • Le 23 janvier 2009 à 18:18 En réponse à : Mr BAMOGO soyez sérieux !

    Il serait mieux pour certaines personnes de bien conserver leurs idées et salives. Quelle analyse faites vous Mr, quelles statégies furent prises pour débloquer cette situation.SVP soyons sérieux, serait ce un péché de nos jours de reclamer son argent et la volorisation de sa profession ?
    Mr BAMOGO, avec tout le respect que je vous dois, ne pensez pas nous bernez avec de tels propos. si les responsables politiques ne parlent, c’est qu’ils savent qu’ils ont tord. ils croupissent injustement sur des millions et ne foutent rien
    l’avenir nous dira et nous situera

  • Le 23 janvier 2009 à 18:47, par Jean-Claude Naba En réponse à : Universités de Ouagadougou : Corporatisme, quand tu nous tiens !

    Ne jamais faire les choses à moitié, c’est la devise en matière de démocratie. M. Bamogo semble avoir une conception très particulière de l’information en contexte de démocratie : la photo qui illustre l’article (et qui n’a PAS été prise dans les locaux de l’Hebdo...) n’a aucune légende, aucune référence. Peut-être que les quidams qui y sont représentés sont les joueurs-stars d’une équipe de foot ? des repris de justice ? Les nouveaux membres du Gouvernement ? Cette manière de traiter l’information empruntée a plusieurs noms, pas très honorables...

    L’article arrive à "débattre" d’un problème qui est sur toutes les lèvres depuis au plus tard le 21 décembre 2008, sans nommer une seule fois le SYNADEC (le fameux syndicat qui agit "en toute impunité", suivez mon regard, gare aux gourdins !). La valeur informative de l’article se mesure au nombre de "certains, certaines" utilisés. En fait de débat, il n’y a que condamnations, sans avoir même pris la précaution de présenter les FAITS, sauf sous forme d’insinuations et de suggestions.

    Rien de ce que le SYNADEC dit ou fait ne se passe dans l’ombre de mots et d’expressions tendencieux. Si M. Bamago avait approché le syndicat, il aurait eu l’information que nous n’oserons pas qualifier de juste (chacun-e juge selon son sens de l’analyse), mais qui est notre conviction.

    Libre à M. Bamogo de ne pas aimer le SYNADEC. Il doit toutefois un minimum de respect à ses lectrices et lecteurs, et à la déontologie du métier. Efforcons-nous de faire la différence entre un tract (mal écrit, soit dit en passant) et un article d’informations. A défaut de rendre un service au public, il en rendrait un au journal

  • Le 23 janvier 2009 à 19:02, par Jeune doc En réponse à : Universités de Ouagadougou : Corporatisme, quand tu nous tiens !

    Mr Bamogo, tu ne sais pas de quoi tu parles. Et lorsqu’on ne sait pas de quoi on parle, le bon sens veut qu’on se taise. Heureusement qu’il ya peu de cretins dans ton genre au Burkina.
    Nous parlons de gens qui ont etudié pendant 10 ans après leur BAC et qui percoivent un salaire de 148000F. Comme tu ne reflechis pas beaucoup, tu me diras qu’ils n’etaient pas obligés d’aller aussi loin dans leurs etudes. Et je t’explique que s’il n’ya pas de gens qui vont juqu’au doctorat, il n’y en aura pas qui ont le CEP comme toi. Et comme la fonction enseignante est très contraignante, nous pensons que ceux qui ont les plus gros diplomes et qui abattent un travail enorme, doivent etre les mieux payés, c’est aussi simple que meme un enfant du CP1 devrait le comprendre.
    Par ailleurs, on dira que comparaison n’est pas raison mais nous ne pouvons pas nous empecher de comparer. Notre Université est la deuxieme en Afrique de l’Ouest après le Senegal, pourquoi nous ne pouvons etre aussi bien traité que dans des pays aussi peu nantis comme le Togo, le Niger, le Tchad... qui ne peuvent meme pas voir la poussière de l’UO ?
    Finalement, nous n’avons pas affaire à des gens qui se melent de ce qui ne les regarde pas. J’espere que les autorités ne sont pas aussi insensées que toi. Les enseignants n’ont rien à perdre dans cette histoire car si ca brule ici et qu’ils vont ailleurs, ils seront toujours des docteurs et des professeurs. IL FAUT QUE TOUT LE MONDE COMPRENNE QUE NOUS NOUS BATTONS POUR LES GENERATIONS FUTURES,NE RIEN FAIRE, C’EST LAISSER MOURRIR L’UNIVERSITE

    • Le 23 janvier 2009 à 19:15 En réponse à : Universités de Ouagadougou : Corporatisme, quand tu nous tiens !

      Suis un peu gêné. Un écrit de l’Hebdo vaut que ça vaut. Rien de plus. Rare est quelqu’un du pouvoir qui fait référence à un écrit de l’Hebdo ou de l’Opinion. ça traduit tout !
      Mais bon, laisser le soit disant Bamogo débiter de tels genres de sornettes c’est laisser prospérer le mensonge et l’amalgame. Tiens tiens, est-ce le "famex" slogan :"être Burkinabè ça se mérite" n’est pas fait pour les genres Bamogo. Je n’ai pas un doctorat mais je n’enseignerai pas avec un doctorat par mois pour 148 000F pendant que des secrétaires de direction se tire avec 500 700 voire un million. j’en connais !

      Que Dieu sauve le BF, mais ça va être dur même pour le Bon Dieu !!!

      • Le 23 janvier 2009 à 20:59 En réponse à : Universités de Ouagadougou : Corporatisme, quand tu nous tiens !

        Si l’ Hebdo (toutes les semaines, o que c’est si court !)pouvait meme deveneir Millennium ou Millenaire, personne, ne le regretterait, a part les charognards qui l’ animent. je ne vais meme pas au petit coin avec certaines feuilles de certains journaux du pays car ce que je veux me nettoyer avec est encore plus propre que l’ encre noire de misere et de compromission dont les feuilles ont ete trempees.

  • Le 23 janvier 2009 à 19:36 En réponse à : Universités de Ouagadougou : Corporatisme, quand tu nous tiens !

    Bravo, à la soupe....Malheureusement les vrais journalistes auront honte à cause de vous. Examinez votre conscience si vous en avez

    • Le 23 janvier 2009 à 20:43 En réponse à : Universités de Ouagadougou : Corporatisme, quand tu nous tiens !

      Je crois ne pas exagerer si je vous dis qu’ il y a presqu’ autant de docteurs burkinabe qui enseignent a l’ etranger que le corps professora l de l’ UO. Mais ils ne font pas beaucoup de bruits, desillusionnes qu’ ils sont de ne pouvoir rentrer au pays et contribuer directement a la construction nationale pour des raisons tres simples. Avoir son doctorat et rentrer travailler pour 148.000f par mois, rouler en p.50 et compter les jours du mois des le 26 de chaque mois, c’est a peu pres etre un sado- masochiste.
      Ce Talato, Bamogo, est-ce qu’ ils savent d’abord meme ecrire avant de vouloir attaquer injustement les professeurs qui n’ ont que trop tarder avant de laver le linge sale sur la place du marche ?
      "Un fait indeniable que personne ne peut nier" : D’abord si c’est un fait point n’est besoin de preciser qu’ il est indeniable. Un fait n’est pas une opinion, donc pas relatif. Ensuite un "fait indeniable que personne ne peut nier". Ou as- tu fait ton ecole ? Meme mon cousin Razougou qui a fait l’ecole cultivateur des FJA en 1974 ne torture pas ainsi le francais. Quelles redondances monstrueuses !
      Le probleme du BF c’est l’ injustice. Quand on traite ainsi des grands, car les profs d’ universites en sont uns, point de fausse modestie a la burkinabe, c’est aussi une injustice. Aristote disait qu’ il n’existe pire injustice que de traiter egalement des choses inegales. Que dire alors quand on traite encore moins egalement des choses inegales, surtout en renversant l’echelle ou les derniers deviennent les premiers ?
      Apprends d’ abord a lire Mamadou et Bineta cours CE2 avant de vouloir lecher les culs a tes sponsors. Si eux memes ils gardent le profil bas, ils savent pourquoi. La ou ils sont c’est la politique qui les amenes. Sinon ce n’est pas parce qu’ ils sont plus intelligents que les autres ou meme parce qu’ ils auraient rendu le plus de service a ce pays.
      L’enseignant , en se battant pour vivre dans des conditions de dignite minimale ne se bat pas pour lui seul. Il se bat aussi pour les etudiants et pour le systeme dans son ensemble. Quelle motivation un prof d’ universite donne- t- il a ses etudiants s’ il roule dans une vieille guimbarde poussive qui crachote de la suie et qui s’eteint a tous les stops ? L’ enseignant reflete l’avenir de l’etudiant. Ne confondons rien. Un enseignant qui refuserait de lutter de peur de se faire taxer de corporatiste par des esprits benets et benoits comme Talato ne merite pas d’ enseigner les enfants. En tout cas pas mon enfant a moi.

  • Le 23 janvier 2009 à 21:19, par sombody En réponse à : Universités de Ouagadougou : Corporatisme, quand tu nous tiens !

    Mr Talato, il ne faut pas voler au bas que ca. Un peu de sérieux quand même dans votre analyse.Comment est que vous pouvez dire, les syndicats veulent que le gouvernement trouve "du jour au lendemain des solutions miracles " ? Est ce la première fois que les syndicats partent en grève ? Est ce qu´ils n´ont pas assez fait de compromis ? Le gouvernement se moque des gens...

    Posez vous un instant la question de savoir combien touche un ministre par mois, et les autres avantages ? Et puis ils sont combien ?Putain ! Et en plus des ministres "pleins" il y a ce qu´ils appelent des "ministres délégués". Tout ca pourquoi ? Le Burkina a t- il vraiment besoin d´un tel nombre de ministres ? A mon avis c´est juste un club de fantaisistes, de comédiens.

    l´ouvrier mérite son salaire. Le gouvernement peut bien satisfaire les enseignants, et pas seulement ceux du supérieurs, mais aussi les ceux du secondaire et du primaire. Il suffit de fixer des priorités (le peuple ou leurs intérêts propres). Imaginez le travail qu´abattent les enseignants, le personnel de la santé. S´il y a hypothèque de l´avenir de l´université, c´est bien le REGIME qui en est responsable, personne d´autre.

  • Le 24 janvier 2009 à 12:18 En réponse à : Universités de Ouagadougou : Corporatisme, quand tu nous tiens !

    Monsieur Talato devra plus se mettre au sérieux lorsqu’il s’adresse au Burkinabè. si les membres du gouvernement sont entrain de rouler sur des grosses sommes, si des sécrétaires de direcion (niveau DUT) ont de gros salaires, il ont parfaitement le droit de reclamer de meilleures conditions de vie afin de pouvoir transmettre le savoir et de motivité les jeunes Etudiant à aller de l’avant. l’avenir de notre pays tiend de la qualité de la formation que nous allons recevoir

  • Le 24 janvier 2009 à 12:36, par soldat kakato En réponse à : Universités de Ouagadougou : Corporatisme, quand tu nous tiens !

    Ce monsieur est certainement de bonne foie, car il ne sait pas de quoi il parle. L’IGNORANCE EST UN DON GRATUIT DU CIEL (selon un proverbe chinois.
    je ne suis pas sur que ceux que voulez defendre seront fiers de vous, citeront votre article en illustration.
    Et à ce rythme la,vous risquez simplement de perdre les miettes qui vous font vivoter.

  • Le 26 janvier 2009 à 23:47, par L.B En réponse à : Universités de Ouagadougou : Corporatisme, quand tu nous tiens !

    C’est la pire des situations pour notre pays que d’avoir des analystes aussi boiteux. Même si vous ne connaissez pas ce qui se passe renseignez-vous auprès de vos confrères, de vos ainés, bref, de ceux qui savent faire une analyse critique digne d’un journaliste. Je me demande si vous avez disposé d’une formation réelle estudiantine car même ceux du gouvernement actuel sont d’avis avec ce qui se passe malgré qu’ils n’ont pas de solutions actuelles. C’est dommage et ignoble que des personnes sensées nous informer sur ce qui se trâme et dans toute sa rigueur soient des personnes de très mauvaise foi. Il serait mieux que votre rédacteur en Chef puisse vous lire réellement. Désolé pour vous Cher Mr Journaliste TALATO BAMOGO. A savoir si vous n’écrivez pas pour qu’on vous dise que vous êtes trop ignorant !!!!!!!!!!!!!!!! Pour votre information, nous lecteurs, nous vous dirons ce qui est juste et réfléchi.

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