Issus des différentes milieux de vie de l’archidiocèse de Ouagadougou, les jeunes catholiques ont décidé de relever ensemble les défis de la solidarité, de l’unité dans l’action et dans la diversité. A en croire le président de la Jeunesse catholique de l’archidiocèse de Ouagadougou (JCAO), Moise Convolbo, ces défis ne seront relevés que si chacun selon son charisme propre et chaque structure de jeunesse selon sa spécificité d’action, œuvrent à la seule et même ambition : celle de refaire l’identité d’une jeunesse en quête de repère.

Aussi a-t-il rappelé les propos de Saint Paul aux Corinthiens : “Je vous exhorte, frères, par le nom de notre Seigneur Jésus-Christ, à tenir le même langage et à ne point avoir de divisons parmi vous, mais à être parfaitement unis dans un même esprit et dans un même sentiment (1 C . 1, Verset 10)”.

L’aumônier des jeunes, l’abbé Anicet Kaboré, a félicité les jeunes, qui, dans leurs paroisses respectives, sont engagés dans les chorales, les groupes de lecture, les services d’ordre, l’enseignement de la catéchèse, et dans bien d’autres activités au service de la foi catholique.
“Félicitations et merci pour votre générosité d’engagement. Le Seigneur vous le revaudra mille fois”, leur a-t-il dit.

Il les a surtout exhortés à ouvrir les horizons de leur apostolat pour une plus grande visibilité de leur identité de jeunes catholiques pour le bonheur des jeunesses paroissiales. “A quoi bon être une jeunesse paroissiale dynamique si on ne partage pas ce dynamisme au plan diocésain et autres paroisses ?”, leur a-t-il demandé tout en leur rappelant que le Christ appelle tout le monde au changement. “C’est la conversion qu’il nous demande à l’occasion de cette quatrième édition de la famille jeune (famille des jeunes)”, a-t-il insisté.

Le curé de la paroisse de Kolog-Naaba, l’abbé Mathurin Wangraowa, parrain de cette journée, a abondé dans le même sens et soutient qu’il faut se laisser habiter par l’Esprit Saint et lui être docile pour reconnaître le péché qui est en nous et qui nous enchaîne. Il a expliqué qu’il faut trouver celui qui est oint de Dieu (le Christ) pour être délivré de la captivité du péché. “Il faut savoir reconnaître le temps de Dieu comme un temps de grâce accordé à l’Homme pour qu’il puisse le chercher, le trouver, le servir et l’aimer en aimant son prochain et en travaillant à briser toutes les chaînes qui portent atteinte à la dignité de l’Homme”.

Il a alors précisé que ce temps de l’Avent qui est celui de l’attente de la venue du Messie se veut être un temps de préparation des cœurs à la fête de Noël. Le parrain a particulièrement conseillé les jeunes de se laisser façonner par la parole de Dieu, la prière, le sacrifice, etc. Il les a encouragés à prendre l’exemple de Jean le baptiste : “Celui s’était retiré dans le désert pour jeûner, prier, renoncer aux plaisirs, se nourrir de la parole de Dieu et être en contact avec lui dans la solitude et la prière”, a-t-il dit, soutenant qu’il faut accepter de trouver refuge auprès de Dieu comme Jean le baptiste.

Il a recommandé à ses filleuls de s’engager à aider leurs frères à comprendre que leur bonheur ne réside pas dans le maraboutage, le charlatanisme, le sexe, le proxénétisme, l’alcool, la drogue, la tricherie... autant de maux que dénonçaient Jean le baptiste.
Il leur a demandé d’être capables de rendre compte de l’espérance qui est en eux et d’oser, par leur exemple de vie chrétienne, à amener les autres à changer de vie. En somme, il s’agit pour eux d’être au service de l’Eglise par la communion fraternelle, d’après leur parrain. Une kermesse a mis fin aux activités.

Aimée Florentine KABORE

Sidwaya