Transportée aux urgences du CHUSS/Sourô-Sanou, la vie de Biba Sanou, puisque c’est d’elle qu’il s’agit, est hors de danger. Elle a même rejoint le domicile familial et se plaint de petites douleurs à la tempe et aux côtes. Selon l’oncle de la victime, Adama Sanou, c’est vers 14 heures, ce lundi, que « Biba » faisant ses ablutions pour la prière à côté de la cuisine, qu’elle a été surprise par l’effondrement de la cuisine. Dans cette même cour construite en banco le salon d’une autre maison s’est effondré, il y a une semaine sans faire de victime.

La vétusté des bâtiments ainsi que les fortes précipitations sont pointées du doigt par la famille ; mais les choses se présentent autrement de l’avis de Adama Sanou, fils du propriétaire des lieux : « On ne peut pas accuser la pluie parce que quand il ne peut pas, nous allons nous plaindre », a-t-il opiné.

Il pleut presque quotidiennement sur Bobo-Dioulasso en ce mois de septembre, alors même que certains habitants éprouvés par les inondations espéraient un répit après le mois août. Cet effondrement de maison vient s’ajouter à la très longue liste de dégâts matériels, aux cas de mort par noyade, enregistrés à Bobo-Dioulasso depuis l’installation de la saison pluvieuse, début mai 2008.

Mahamadi TIEGNA (camerlingue78@yahoo.fr)

Sidwaya