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Université de Ouagadougou : L’UNARES condamne l’escalade de la violence sur le campus

Publié le jeudi 3 juillet 2008 à 10h35min

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L’Union nationale pour la renaissance (UNARES) déplore avec fermeté la violence sur le campus de Ouagadougou. Selon cette association, "La radicalisation et la position infondée de l’ANEB produira une fois de plus des victimes". Lisez plutôt.

L’UNARES avant tout propos condamne l’escalade de la violence sur le campus de Ouagadougou. En effet, les évènements produits à l’Université le mardi 17 juin ont engendré des situations déplorables que nous condamnons avec fermeté. La conséquence immédiate est l’installation d’un climat délétère compromettant notre année académique qui du reste, était presqu’à terme.

Un regard rétrospectif nous permet de mieux appréhender la situation et de situer les responsabilités. A l’origine, il a été question d’un problème de laboratoire en SVT et en SEA, suivi du problème du mode d’évaluation et enfin des dérogations. La réponse des autorités fut l’acquisition d’un financement pour un bâtiment R + 2 afin de renforcer les capacités des laboratoires dans les unités de formations SDS, SVT, SEA.
De la question du mode d’évaluation, il y a belle et bien les compensations intra modulaire et inter modulaire comme l’a voulu l’ANEB. Quant aux problèmes des dérogations, ils sont régis par des textes qui sont à la disposition de tous. Comment comprendre l’entêtement injustifié de l’ANEB au regard des solutions apportées, si ce n’est que pour desservir la cause des étudiants.

Autant, il est logique de formuler une demande pour une marche donnée, acceptons aussi que l’autorité puisse par moment marquer son refus que nous sommes tenus de respecter. Dans le cas contraire, c’est une action coercitive et en temps que responsable, il est un devoir d’assumer pleinement les conséquences. Si on n’y prend garde, cette lutte inopportune fera plus de dégâts car plusieurs acquis voleront en éclat. La radicalisation et la position infondée de l’ANEB produira une fois de plus des victimes. A chaque fois que s’installe un dialogue de sourd, les dommages sont immenses du coté des étudiants. Contrairement à ce que pensent certains d’entre nous, si les acteurs ne révisent pas leur position, on ira droit à une année invalidée. Cela suppose l’exclusion de tous ceux qui reprenaient leur année et le redoublement des autres.

L’UNARES pense que la tradition du dialogue doit toujours prévaloir quelle que soit l’évolution de la situation. C’est pourquoi, notre mouvement interpelle l’ANEB à plus de responsabilité, en ayant le courage de lever son mot d’ordre de grève .Cela y va de l’intérêt de tous. Cependant, l’UNARES lance un appel à l’ensemble des étudiants conscients de leur avenir à s’informer réellement, et a se démarquer des actions compromettantes de l’ANEB. La condamnation par un tribunal d’un étudiant, lui sera fatal quant il s’agira de trouver un emploi à la fin de ses études. Pour terminer, lorsque le timonier se trompe de cap, l’équipage doit prendre son destin en main ou suivre aveuglement jusqu’à l’abîme ?

Non à la prise en otage de l’avenir des étudiants,
Non au terrorisme syndical estudiantin
"Ensemble, nous terrasserons les montagnes, lèverons des mythes"

Le Comité Exécutif National

Sidwaya

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