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Journée internationale des familles : Des permanences juridiques pour soutenir les familles

Publié le vendredi 16 mai 2008 à 10h32min

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A l’instar des autres arrondissements de la commune de Ouagadougou, Boulmiougou a bénéficié, du 6 au 14 mai 2008, des permanences de conseils juridique et social initiées par le ministère de l’Action sociale et de la Solidarité nationale dans le cadre de la journée internationale des familles.

Une équipe de juristes, de travailleurs sociaux et des membres d’associations de protection et de promotion de la famille ont porté assistance aux habitants de l’arrondissement du Boulmiougou du 6 au 14 mai 2008. Cette initiative du ministère de l’Action sociale et de la Solidarité nationale vise à aider les couples et les familles à résoudre les problèmes qu’ils rencontrent. Selon la responsable de l’Action sociale de la mairie de Boulmiougou, Awa Yaméogo, il s’agit de sensibiliser les parents sur leur rôle : "C’est pourquoi nous avons institué les permanences juridiques pour assister nos clients".

L’équipe de Boulmiougou était composée des représentants du ministère de l’Action sociale, du Mouvement burkinabè des droits de l’Homme et des peuples et de la coalition des associations féminines du Burkina. Pendant une semaine, elle a reçu des personnes, les ont écoutées et leur ont donné des conseils. Selon M. Martin Yaméogo, membre du conseil juridique, une compagne d’information a été préalablement menée dans les médias, à travers des affiches dans les quartiers et par le canal des conseillers municipaux. "Par jour, nous recevons entre 4 et 10 personnes sur des problèmes liés aux abandons de foyer, des grossesses indésirées, de garde d’enfants, de conflits familiaux...".

Pour lui, le but recherché est d’aider ceux qui ont des difficultés à toucher la justice et autres structures adéquates pour la résolution de leur problème. Certains ont eu gain de cause sur place, mais les cas délicats sont référés, selon M. Yaméogo, à l’Association des femmes juristes ou à la Justice. Au-delà des journées, M. Yaméogo affirme que les services sociaux continuent de fonctionner et bénéficient de l’appui du Mouvement burkinabè des droits de l’Homme et des peuples, de la COAFEB...

Assetou BADOH

Sidwaya

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