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Sécurité routière : Une politique pour réduire le taux d’accidents

Publié le lundi 25 février 2008 à 10h49min

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Le ministère des Transports a organisé du 21 au 22 février 2008, un atelier de validation du projet de document relatif à la politique nationale de sécurité routière. La cérémonie d’ouverture des travaux a été présidée par le ministre des Transports, Gilbert Ouédraogo.

L’organisation de cet atelier de validation du projet de document relatif à la politique nationale de sécurité routière fait suite aux préoccupations de nombreux acteurs publics et privés sur cette question. En effet, les accidents de la circulation routière font de nombreuses victimes au Burkina et occasionnent d’importants dégâts et coûts socio-économiques. Selon les statistiques révélées par le ministre des Transports, Gilbert Ouédraogo, la gendarmerie a constaté de 2002 à 2006, 5026 accidents ayant occasionné 1530 morts et 7944 blessés. La police a, quant à elle, dressé les procès-verbaux de 30732 accidents pour 661 morts et 23684 blessés.

Pour lutter contre l’insécurité routière, le ministère des Transports a multiplié des efforts, avec l’étude relative à l’élaboration d’un plan d’action en matière de sécurité routière en milieu interurbain, celle sur l’élaboration d’une politique nationale en matière de sécurité routière. Il y a eu l’étude d’amélioration des conditions de déplacement dans l’agglomération de Ouagadougou et la création de l’office national pour la sécurité routière. Malgré tous ces efforts, le taux d’accidents demeure toujours élevé. Pour le ministre Gilbert Ouédraogo, des mesures idoines doivent être prises en vue de réduire la fréquence et la gravité des accidents et c’est ce qui a expliqué la tenue de cet atelier par le ministère des Transports.

Le document qui a été examiné est le résultat de la synthèse d’une dizaine de rapports d’études entreprises avec l’appui de l’Union européenne, de la Banque mondiale, de la coopération française et du SSATP, a relevé le directeur général des Transports terrestres et maritimes, Joachim Méda. Les objectifs de l’atelier étaient, entre autres, d’élargir la concertation des acteurs et d’approfondir la réflexion sur les différentes options de gestion institutionnelle de la sécurité routière proposées par l’étude d’élaboration de la politique nationale en matière de sécurité routière ; de valider le projet de document de politique nationale de sécurité routière ; de faciliter l’appropriation par les participants, du document du projet de politique en matière de sécurité routière ; de faire examiner par les participants, le projet de texte relatif à la réforme du comité national pour la sécurité routière.

Le directeur général des transports terrestres et maritimes, Joachim Méda a indiqué qu’il s’agissait de réaliser un consensus national pour la mobilisation et la rationalisation des interventions en vue de la prévention des accidents et de la réduction de leurs conséquences. Le ministre des Transports, Gilbert Ouédraogo a émis le souhait que cet atelier permette au gouvernement de disposer d’un instrument pour la conduite de ses actions en matière de sécurité routière.

Par Antoine BATTIONO

Le Pays

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