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Aéroport de Ouagadougou : Plus de 2 milliards pour l’extension et le réaménagement

Publié le vendredi 1er février 2008 à 10h11min

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Certaines personnes se poseront sans doute la question pourquoi engloutir des sommes exorbitantes dans un aérogare alors que notre pays s’est embarqué depuis quelques années à un projet de construction d’un nouvel aéroport international ultramoderne du côté de Donsin.

Le ministre des Transports a clairement mentionné dans ses propos, lors du lancement officiel des travaux d’extension et de réaménagement de l’aéroport, que les deux projets (réaménagement du présent aérogare et construction d’un nouvel aéroportuaire) participent à la matérialisation de l’axe 3 du Programme quinquennal du président du Faso, Blaise Compaoré, à savoir « la modernisation des infrastructures économiques et des services ».

Depuis sa construction dans les années 1960, l’aérogare de Ouagadougou a connu divers réaménagements précédents dont, notamment, l’extension des pistes principale et secondaires, la réhabilitation du salon présidentiel, le renforcement des aires de stationnement.

La réalisation du présent projet se traduira par une augmentation du nombre de banques d’enregistrement qui passera de 4 à 11 et qui seront entièrement automatisés ; un aménagement et une augmentation des surfaces opérationnelles et commerciales notamment par une grande zone d’embarquement avec un accès direct au free shop, une salle conviviale de transit, un parking automatisé, un aérogare pèlerin pour les vols Hadj, deux salons prestige et des salons VIP affectés aux services spécialisés, des équipements modernes d’information et d’assistance aux passagers.

Pour le ministre, Gilbert N. Ouédraogo, ce réaménagement s’inscrit parfaitement dans la nouvelle politique gouvernementale de développement et de modernisation des services des transports. Il permettra d’une part, a-t-il relevé, la mise en concession des activités commerciales de l’actuelle plateforme et d’autre part la promotion, la construction et la gestion du nouvel aéroport international.

Gilbert Ouédraogo a traduit sa reconnaissance au président du Faso pour son accompagnement dans le projet ainsi que l’ensemble des acteurs et partenaires de la plateforme aéroportuaire, notamment l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et Madagascar (ASECNA) pour son double appui (expertise et mobilisation des ressources).

Il a exhorté le Bureau de contrôle et l’entreprise CINCAT International, retenus pour l’exécution du chantier à travailler dans une synergie d’actions. A cette dernière, il a exigé un strict respect du cahier des charges et des délais contractuels impartis de remise de l’ouvrage. Il a prévenu que l’autorité aéroportuaire, en coordination avec celle de l’aviation civile, veillera au grain.

Quant au représentant du maire de Ouagadougou, Christophe Ilboudo, il a manifesté sa joie et sa gratitude qu’après le lancement du projet ZACA, celui de l’échangeur route de Bobo, le présent projet participe davantage à répondre aux besoins des populations, le tout rendant la capitale encore plus belle. Pour lui, le plan de développement des villes de Ouagadougou et de Bobo est vraiment en marche.

Le Premier ministre, après la pose de la première pierre du chantier, a confié à la presse que le Burkina Faso, qui a une vocation de devenir un pays de référence en termes de prestations de services se doit de moderniser son environnement. Il a invité les populations à plus de compréhension car ce réaménagement nécessitera des désagréments.

Concernant le nouvel aéroport de Donsin, le ministre, Gilbert Ouédraogo, a profité de l’occasion pour indiquer que le projet est en bonne voie avec la Banque mondiale et d’autres structures qui ont marqué également leur intérêt à y participer. A ce propos, il est prévu une rencontre au cours du mois de février pour nous faire le point de l’état d’avancement du dossier avec les potentiels bailleurs.

Cyr Payim Ouédraogo

L’Observateur

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