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IIe congrès de bioéthique : Une restauration de la morale dans la recherche scientifique

Publié le mardi 9 octobre 2007 à 07h08min

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Scientifiques et hommes religieux se sont retrouvés à Ouagadougou du 4 au 6 octobre 2007, dans le cadre du IIe congrès de bioéthique sur le thème : “Ensemble pour la promotion d’une authentique culture de la vie”.

Ils étaient près de 500 participants à se rencontrer à Ouagadougou du 4 au 6 octobre 2007 pour réfléchir sur la vie, conformément aux valeurs morales liées à la science et à la technologie.

Venus des 4 coins du monde, ils se sont penchés entre autres, sur les défis de la bioéthique dans le monde d’aujourd’hui, la bioéthique et la culture des droits humains en Afrique, la vision de l’homme par rapport à la bioéthique, famille et vie, les croyances religieuses et la valeur de la vie etc. En tout, 12 conférences et 4 tables-rondes ont permis aux congressistes de se ressourcer de valeurs cardinales devant guider toute recherche. Ainsi, l’éthique définit comme la science des valeurs morales, doit guider tout être humain à faire le bien et à rejeter le mal. Dans cette acception, l’éthique couvre tous les domaines de la vie sociale, politique, économique et religieuse.

C’est pourquoi, la santé ne peut rester en dehors des considérations éthiques au sein des sociétés humaines. En tous les cas, les progrès scientifiques sont tellement énormes et édifiants que l’avenir de l’humanité semble être entre les mains des chercheurs. Conquête de l’espace, Organismes génétiquement modifiés (OGM), connaissance de plus en plus poussées de la vie, notamment de la vie humaine, celle la plus évoluée et la plus hardie étant le clonage humain, maîtrise de l’énergie sont autant d’atouts qui confèrent à l’homo sapiens un réel pouvoir sur la nature.

Mais, ce pouvoir n’a-t-il pas besoin de garde-fous ? D’être en conformité avec la vision de ce penseur qui affirme que “le corps tant agrandi a besoin du supplément d’âme”. En tout état de cause, les participants se sont résolus à veiller à l’information et à la sensibilisations, à porter une attention particulière aux malades, à donner l’exemple dans la valorisation des produits locaux.

Par ailleurs, ils ont recommandé aux autorités politiques de soutenir financièrement et techniquement, la recherche biomédicale au Burkina Faso et à l’Eglise de définir la périodicité du congrès sur une durée n’excédant pas 5 ans, le dernier s’étant tenu depuis 1999, soit 8 ans plus tôt. “Le gouvernement prendra en compte les pertinentes conclusions de vos travaux qui sont l’aboutissement d’un thème intéressant et d’échanges enrichissants. Les questions que vous avez abordées intéressent tout particulièrement mon département et je puis vous assurer que je leur accorderai toute l’attention nécessaire.

Pour le reste, je pense, comme l’ensemble des participants, que les conclusions doivent connaître une large diffusion et que ce genre de manifestation de haut niveau doit, dans la mesure des moyens, être réédité de manière régulière”, a indiqué le ministre d’Etat, ministre de la Santé, Alain Bedouma Yoda.

Charles OUEDRAOGO (charlesouedraogo40@yahoo.fr)

Sidwaya

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