Le jeudi 5 juillet dernier, la petite Maïmounata Tarnagda a été prise en charge par l’équipe du Pr. Kabré au service de neurochirurgie de l’hôpital Yalgado. Dans la chambre 1 du service de neurochirurgie, elle dort ou plutôt , elle récupère. Sur son ventre, un pansement. Sur sa tête malade, un pansement de chaque côté. Lorsque sa mère tente de la tourner pour nous montrer lesdits pansements, elle pousse un cri de douleur.

Les premiers résultats de l’intervention sont visibles. La tête de la petite fille a sensiblement perdu de son volume. Un système d’évacuation a été posé par l’équipe médicale. Sa mère est soulagée. "Ça va mieux", dit- elle.

Pendant notre visite, l’équipe du Pr. Kabré entre dans la salle, fait le tour de chaque lit. Verdict : il est possible que l’enfant et sa mère soient libérées le jour même de notre visite(vendredi 13 juillet). Jusqu’à notre départ, l’information n’est pas confirmée.

La mère de la petite fille profite de notre micro pour remercier toutes les bonnes volontés qui ont contribué à soutenir l’hospitalisation de sa fille.

Sous le lit, dans un sac, un lot d’ordonnances médicales qu’elle a eu à honorer. "ce n’est pas facile, l’argent que j’ai reçu n’a pas suffi pour gérer la situation", lance -t-elle un peu triste.

Profitant du fait que la petite s’est endormie, sa mère se rend à la recherche d’un médicament à l’aumônerie de l’église de l’hôpital. "Si jamais on nous libère, j’irai au village à Garango", annonce-t-elle.

L’appel au secours des parents de la petite fille publié dans nos colonnes a été entendu. C’est ainsi que le 14 mai dernier, le fruit de la chaîne de solidarité a été remis à la famille. Maïmounata et sa mère ont peut-être fait le plus dur, il faut maintenant gérer la période post-opératoire.

Par Abdoulaye TAO

Le Pays