Outre les coordonnateurs des trois pays membres du comité sous-régional Afrique de l’Ouest que sont le Burkina Faso, le Mali et le Ghana, la réunion a connu la présence des autres pays membres (Kenya, Ethiopie et Ouganda) et des délégations de pays ciblés pour la prochaine phase, tels que le Sénégal, le Togo et le Bénin.

Des experts venus du Zimbabwe et du Botswana ont aussi tenu à partager leurs expériences dans le cadre de la lutte contre la mouche tsé-tsé et la trypanosomiase. Les participants ont, pendant une demi-journée, discuté de la méthodologie et du plan de travail du comité sous- régional, l’harmonisation des budgets et des programmes de travail, des accords contractuels inter-Etats et les propositions de coopération et de politique commune dans le rapportage, les méthodologies d’utilisation des insecticides et la mobilisation des ressources.

Pour le secrétaire général du ministère des Ressources animales, Alexandre Sawadogo, les pays sont à une période charnière du programme d’éradication de la mouche tsé-tsé et de la trypanosomose dont la phase-pilote ne couvre que 30% environ des zones infestées dans les pays concernés. “ Nous devons donc absolument réussir cette phase pour que les suivantes puissent bénéficier de financement et de soutien, afin de libérer le continent africain de la mouche tsé-tsé et des maladies qu’elle provoque ”, a-t-il dit.

Pour relever ce défi, M. Sawadogo a invité le comité de pilotage régional à travailler dans la cohésion. La rencontre a également été une occasion pour les trois pays de faire le bilan des six mois d’activités du PATTEC dans leurs pays. Il y a six mois, en effet, que fut lancée à Bobo-Dioulasso, la campagne panafricaine pour l’éradication de la mouche tsé-tsé et de la trypanosomiase.

De ce bilan donc, on retient que malgré les difficultés rencontrées, beaucoup d’activités sont menées pour bouter ce fléau hors d’Afrique. L’objectif à atteindre est, pour le comité de pilotage, la garantie de la sécurité alimentaire et l’amélioration des conditions de vie des populations des zones infestées.

Il faut noter que cette réunion sera suivie de celle des coordonnateurs des six pays membres du PATTEC qui, pendant quatre jours, auront à discuter de tous les aspects relatifs à la conduite et à la gestion des projets nationaux.

Clarisse HEMA

Sidwaya