L’école burkinabè menacée par la violence urbaine
De la crèche au campus, comment prévenir la violence à l’école ? Telle est notre préoccupation au regard de multiples interpellations portées à l’attention de l’Association des parents d’élèves (APE). Les nombreuses requêtes des parents le montrent au regard des profondes angoisses exprimées par ces derniers.
C’est d’ailleurs de violences au pluriel qu’il faudrait parler car nous voulons parler aussi bien de conflits qui agitent le monde que de la violence que nous pouvons vivre ou observer dans notre vie quotidienne : celle qui affecte nos enfants à l’école, au lycée, dans la rue, au sein de nos familles et dont il est particulièrement difficile de parler car elle est souvent tolérée comme mineure.
Pourtant, certains faits en disent long puisqu’il est ressorti que la violence est l’une des principales causes de décès des 15-24 ans à l’heure actuelle sur la terre. Et que pendant qu’un jeune meurt du fait de la violence, 20 à 40 autres subissent des blessures graves nécessitant des soins hospitaliers.
Oui, il serait incompréhensible, voire absurde que face à cette résurgence de la violence, nous restions terrés chez nous à nous dire que cela n’arrive qu’aux autres.
Sidwaya
Vos commentaires
1. Le 6 juin 2007 à 22:30 En réponse à : > L’école burkinabè menacée par la violence urbaine
Merci pour cette interpellation ! Ce serait bien de réagir... C’est étonnant comme dans nos écoles, la récréation ou la fin des cours rymme avec bagarre ou règlement de comptes ! C’est quelque chose qu’il faut apprendreà nos enfants à dépasser !
2. Le 9 juillet 2007 à 19:29, par Santos En réponse à : > L’école burkinabè menacée par la violence urbaine
Le problème est simple à resoudre à mon avis ! Il faut créer dans chaque établissement une Structure scolaire non-violence animée par les élèves eux memes comme dans le nord de l’allemagne. Les élèves seront assistés par les profs. en cas de litiges ou de conflits entre élèves, la structure est automatiquement saisie et les protagonistes sont appélés à donner les causes du conflit. Ils échangent et trouvent des solutions à leurs problèmes eux memes.
Ousmane Somah