Cette session de formation sur les activités manuelles dont l’objectif est de combler le vide laissé en terme de travaux manuels au niveau des écoles nationales de formation, a regroupé une quarantaine de militantes et militants, venus du Loroum, du Yatenga, de la Sissili, du Boulkiemdé, du Sanguié, etc.

Pour le secrétaire général adjoint du SNEAB, Lambert Hien, cette formation s’est déroulée en deux phases. Une phase théorique, consistant à développer des thèmes sur l’étude du milieu, des méthodes actives, et une phase pratique portant sur la confection des objets tels que des porte-clés, des objets décoratifs, etc.

Selon lui, cette initiation aux travaux manuels permettra aux enseignants d’avoir de quoi occuper les élèves pendant les heures des travaux manuels prévues dans leur emploi du temps. Car, dit-il, la durée de la formation a été ramenée de deux ans à 6 mois, ce qui fait que les travaux manuels ne constituent plus un module au sein des écoles nationales de formation. Se faisant, les enseignants n’ont plus grand-chose à apprendre à leurs élèves pendant les heures prévues pour l’apprentissage des travaux manuels, a-t-il dit.

M. Hien a affirmé que les objectifs sont atteints tout en soutenant que les bénéficiaires sont désormais des personnes- ressources qui auront le devoir de partager ces connaissances acquises avec les autres éducateurs. Ils bénéficieront, a-t-il déclaré, d’un minimum de moyens pour leur permettre d’organiser les séances de démultiplication dans leurs milieux respectifs.

Dabadi ZOUMBARA

Le Pays