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Université de Ouagadougou : Le MEFA déplore les méthodes de lutte anachroniques

Publié le mardi 15 mai 2007 à 07h04min

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Les responsables du Mouvement des étudiants du Faso (MEFA) ont animé une conférence de presse dimanche 13 mai 2007 à Ouagadougou. La situation à l’université de Ouagadougou, marquée par des perturbations intempestives des cours, était au centre de cette rencontre avec le presse.

Le Mouvement des étudiants du Faso (MEFA) n’approuve pas les méthodes de lutte utilisées actuellement sur le campus de l’université de Ouagadougou. C’est ce qui ressort essentiellement de la conférence de presse animée le dimanche 13 mai 2007 à l’université par les responsables de cette structure.

A quelque 2 mois de la fin des cours, comment peut-on mener une lutte conséquente qui ne porte préjudice aux étudiants ? se demandent les animateurs de cette conférence de presse. Le secrétaire général du MEFA, Roland Daourou, et ses camarades pensent que les méthodes de lutte des étudiants devraient évoluer avec le temps. Selon eux, il n’est plus question de répéter les erreurs, notamment celles qui ont conduit à l’invalidation de l’année académique 1999-2000.

Aussi, ils disent vouloir apporter l’information vraie aux étudiants, car, de leur avis, certains acteurs de la scène universitaire ne jouent pas franc jeu et ne donnent pas l’information juste aux étudiants. Sans toutefois nier qu’il existe des problèmes réels sur le campus universitaire, le MEFA estime que des luttes peuvent être menées et aboutir à des résultats satisfaisants sans pour autant compromettre l’essentiel.

Roland Daourou en veut pour preuve le fait que sa structure avait pu obtenir le principe de la bourse intermédiaire qui est aujourd’hui un acquis. En tout état de cause, les responsables du MEFA entendent, à travers une "analyse froide de la situation", mener des concertations avec l’ensemble des acteurs sur le terrain en vue d’une sortie de crise.

Ladji BAMA

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 15 mai 2007 à 08:08 En réponse à : > Université de Ouagadougou : Le MEFA déplore les méthodes de lutte anachroniques

    Allez, du courage ! Continuez de vous battre pour un vrai changement, car vous etes la force du pays et votre avenir et ceux de vos petits freres en depend !

    • Le 15 mai 2007 à 17:41 En réponse à : > Université de Ouagadougou : Le MEFA déplore les méthodes de lutte anachroniques

      Quel avenir, et de quel pays ? Ces jeunes qui ne sont bons à pas grand chose ?

    • Le 15 mai 2007 à 19:45, par Mohamed En réponse à : > Université de Ouagadougou : Le MEFA déplore les méthodes de lutte anachroniques

      Il est vrai que les étudiants sont l’avenir du pays,mais je remets en cause leur manière de lutter pour le changement.En rang dispercé,je ne crois
      pas que cette lutte puisse aboutir à autre chose que la désolation.Les étudiants doivent trouver un terrain d’entente entre eux d’abord,en
      unissant leurs forces.Comment aboutir à du concret si "il y a autant d’etudiant que de structure de lutte estudiantines" ?Si les étudiant ne trouvent pas un terrain d’entente entre eux,je crois qu’il sera difficile pour eux de se faire comprendre par nos autorités.Il est vrai que chacun est libre de penser et de lutter à sa manière,mais pour plus d’objectivité et pour un changement réel sans compromis,méner la lutte sur le meme front est la solution.

    • Le 15 mai 2007 à 20:44 En réponse à : > Université de Ouagadougou : Le MEFA déplore les méthodes de lutte anachroniques

      "MEFA" : encore un mouvement fantôme créé par le pouvoir en place pour étouffer les nobles luttes estudiantines que châpote l’ANEB ! Eh oui ! C’est cela, l’une des dures réalités du syndicalisme étudiant ! C’est plutôt ce type de sabotage qui est anachronique, parce qu’il a toujours existé sur le campus de Zogona depuis la création de l’Université de Ouaga ! De mon temps, courant 1991-95, c’était pareil avec d’une part le "RENBO" et l’ANEB, et d’autre part des associations fantômes installées de toutes pièces par le pouvoir d’alors qui, du reste, survit jusqu’à nos jours ! Par de basses tractations, le pouvoir avait réussi à cette époque à faire voler le RENBO en éclats ! Résultat : il y eut (2) RENBO : le RENBO I et le RENBO II qui, comme vous l’aviez sans doute déjà déviné, se déchiraient cordialement au lieu d’accorder leurs violons pour l’aboutissement de la plateforme révendicative du RENBO I qui n’était que le RENBO originel ! Avec (2) syndicats ayant la même dénomination, mais se distinguant par leur particule ( I & II ), le pouvoir avait réussi le tour de force de créer la confusion dans l’esprit des pauvres étudiants ! Ce qui a eu pour conséquence fâcheuse de décrédibiliser les luttes syndicales, en montant de fort belle manière les uns contre les autres ! Hélas, c’est le même scénario qui se reproduit de nos jours ! Comme quoi, tant qu’il y aura des luttes sur le campus, le pouvoir ne se gènera guère d’infiltrer dans le syndicalisme étudiant, en usant pour cela de grands moyens financiers ( bourses d’études, etc.... ) et autres, ses hommes pour étouffer les luttes ! Que les petits frères ne se laissent pas prendre à ce jeu de vampir destiné à les freiner dans leur élan ! Soyez vigilants les gars, et méfiez-vous des "bons samaritains" s’autoproclamant "soucieux de votre avenir" ( MEFA ) ! Tel que vous avez intelligemment répondu nombreux à l’appel de l’ANEB, gardez cette ligne de conduite ! Ouvrez l’oeil, parce que si les syndicats fantômes qu’il a installés sur le campus n’arrivaient pas à briser votre union, le pouvoir n’hésitera pas à infiltrer des casseurs en votre sein afin de vous faire passer pour des vandales, et justifier aux yeux du peuple les repressions barbares qu’il entend réserver à vos diverses manifestations d’humeur sur vos conditions de vie ! En revanche, faites preuve de diligence, en n’adoptant pas la politique du "tout ou rien" ! Car cette posture entâme fortement le sérieux que vous entendez donner à vos luttes ! Soyez fermes, tout en restant disposés à "lâcher du lest" chaque fois que c’est nécessaire ! Bien entendu, ne cédez pas du terrain à n’importe quel "prix" ! Il faut que là où vous lâchez prise, que ça en vaille vraiment la peine ! Eh oui, les frangins ! C’est du "donnant-donnant" ! Car aucune plateforme révendicative digne de ce nom ne peut être totalement respectée sans un minimum d’altération ! Considérez-la, sur certains de ces aspects, comme un idéal vers lequel vous devez tendre ! Pour ce faire, comme tout idéal, vous ne réussirez jamais à le réaliser tel vous l’aviez imaginé ! En somme, trouvez le juste milieu qui vous convienne, et reportez aux années suivantes les points non satisfaits. Procédez ainsi de suite, car c’est l’unique et meilleur moyen d’améliorer vos conditions de vie et de travail sans pour autant vous faire passer pour des "rêveurs-empêcheurs" d’étudier tranquille sur le campus ! Montrez que tout en étant conscients des limites objectives du budget de l’Etat, qui est par définition non extensible à souhait, vous exigez que la formation des futurs dirigeants de notre pays, que vous êtes, ne soit pas réléguée en seconde zone ! Et tâchez de ne pas oublier cela lorsqu’à votre tour vous vous retrouverez, au sortir de vos études, dans les sphères décisionnelles du pays ! Parce que, comme l’a si bien dit quelqu’un : "l’enfance est le lieu d’où sont passés les grands de ce monde, mais peu sont ceux qui s’en souviennent encore" ! Hélas, oui ! J’ose quand même espérer que les "étudiants-manifestants" d’aujourd’hui se souviendront toujours demain des luttes qu’ils mènent en ce moment ! Merci de votre attention !

  • Le 16 mai 2007 à 00:36, par zanné En réponse à : > Université de Ouagadougou : Le MEFA déplore les méthodes de lutte anachroniques

    nous pensons que le MEFA dans sa campagne d ’intoxication a toujours une leçon à donner aux autres associations existant sur le campus. cette structure ne peut rien apprendre à une structure comme l’ANEB qui a plus d’une quarantaine d’années d’existance. prenons le cas de la lutte de 2004 sur le contingentement en Médecine ; cette structure(MEFA) disait aux étudiants de ne pas se fatiguer, qu’un arrété ministériel ne peut pas être abrogé, que la lutte n’était pas la bienveunue et conduisait les étudiants vers une année invalidée encore. sur le terrain, les étudiants ont maintenu la pression et l’arrété a été purement et simplement abrogé. je pense qu’on ne peut pas lutter et agranger des acquis sans un minimum de sacrifice. nous preferons perdre l’année que de perdre notre avenir.

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