Université de Ouagadougou : Les nouvelles mesures du ministère des Enseignements
- Etudiants et reponsables de l’université
Le ministère des Enseignements secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique a animé samedi 12 mai 2007 à Ouagadougou une conférence de presse. Au menu de cette rencontre avec les hommes de médias, la situation qui prévaut à l’université de Ouagadougou, caractérisée depuis quelques semaines par des perturbations des activités académiques.
Suite à la marche organisée par l’Association nationale des étudiants burkinabè (ANEB) le jeudi 10 mai 2007 à l’université de Ouagadougou (U0), le ministère des Enseignements secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique a reçu les responsables des étudiants en audience le vendredi 11 mai 2007. Cette rencontre aurait permis aux deux partis de discuter, une fois de plus, sur les préoccupations des pensionnaires du campus universitaire de Zogona.
C’est pour tenir l’opinion informée des conclusions de cette rencontre que ledit ministère a initié un point de presse samedi 12 mai 2007. Selon le vice-président chargé des enseignements et des innovations pédagogiques de l’UO, le Pr Gustave Kabré, qui a dirigé cette rencontre, des propositions nouvelles ont été faites aux étudiants sur certains points de leurs revendications. Il s’agit notamment de la question de bourses et d’aides aux étudiants. Chacun des directeurs des services techniques du ministère, présents à cette conférence de presse, est intervenu pour faire l’état des négociations en ce qui le concerne.
C’est ainsi que le Directeur général du CIOSP-B, service en charge de la gestion des bourses, Vincent Tiendrébéogo, indiquera qu’au terme de la rencontre avec les étudiants la veille, il a été convenu qu’une commission comprenant les étudiants soit mise en place pour réfléchir sur les possibilités à ce niveau. Cette commission qui devrait commencer ses travaux dès cette semaine devra aboutir à des propositions à même de désamorcer la situation à l’UO.
Quant à Robert Bibia Sangaré, Directeur général du Centre national des oeuvres universitaires (CENOU), il a d’abord tenu à rappeler que les revendications de l’ANEB ne portaient pas sur la qualité des plats au restaurant universitaire (RU), mais plutôt sur une question de contingentement du nombre de plats. A ce sujet, M. Sangaré est catégorique. Il n’est pas question d’illimitation du nombre de plats.
Les prestations au RU relevant, selon lui, du domaine des marchés public, il est utopique de parler d’illimitation du nombre de plats. Il a par ailleurs insisté sur le fait qu’il n’y ait jamais de rupture dans les restaurants. Il a du reste signifié qu’il y avait des périodes de forte affluence où le service connaît des difficultés, mais qui sont surmontées immédiatement. Quant à la réduction du prix du ticket de restaurant revendiquée par certains marcheurs le 10 mai dernier, Robert Sangaré assimile cela à de la provocation. Le prix en vigueur du ticket de restaurant qui est de 100 F CFA est unique dans la sous-région, a-t-il indiqué.
Dans aucun pays un tel tarif n’est pratiqué. Au niveau du logement étudiant, le premier responsable du CENOU a fait remarquer que depuis 2002 des efforts ont été faits par le gouvernement à travers la multiplication du nombre de cités universitaires à travers la ville de Ouagadougou, et surtout la construction de la grande cité de Kossodo qui a un taux d’exécution de 80% ayant coûté 4 milliards de F CFA.
En ce qui concerne les questions d’ordre académique, le professeur Kabré a indiqué que la question du calendrier ne se posait plus, car un calendrier annuel a été élaboré qui sera mis en oeuvre dès septembre prochain. Aussi, l’arrêté portant remise des copies finit de vider la revendication y afférente de son contenu, de l’avis de M. Kabré. Les frais d’inscription qui s’élèvent à un taux de 15 000 F CFA restent aussi uniques dans la sous-région, selon les conférenciers.
A ce titre, une revendication portant sur leur baisse est, à leurs yeux, anachronique. La construction de 2 grands amphithéâtres d’un coût de 2 milliards, ainsi que l’université de Ouaga II dont le projet est très avancé, de l’avis des conférenciers, sont aussi des motifs de satisfaction qui devraient permettre de juguler un tant soit peu la question des capacités d’accueil de l’université.
La police universitaire a été décidée par la communauté universitaire, et c’est à elle de décidé de son abrogation, a dit M. Kabré. Au regard de tout cela, les conférenciers pensent que des efforts sont faits dans le sens de l’amélioration des conditions de vie et d’études des étudiants, et ceux-ci devraient, selon eux, prendre la pleine mesure de ces efforts et aller à l’essentiel.
En tout état de cause, le professeur Kabré et ses camarades en appellent à l’esprit de discernement des étudiants afin d’éviter de se compromettre.
Ladji BAMA
Le Pays
Vos commentaires
1. Le 14 mai 2007 à 11:19 En réponse à : > Université de Ouagadougou : Les nouvelles mesures du ministère des Enseignements
Bonjour à tous !
J’aimerais juste attirer l’attention de nos chèrs responsables à deux niveaux sur leurs comparaisons que je qualifierai de "débiles" !Ils devraient faire très attention avec ces comparaisons :
"Le prix en vigueur du ticket de restaurant qui est de 100 F CFA est unique dans la sous-région, a-t-il indiqué."
Il veut parler de quelle sous-région ?et même si, n’ya t-il pas des pays de cette même sous-région qui font mieux ?A Dakar où la vie est bien +chère qu’ici le prix est de 150 F CFA mais nettement mieux les plats !
"Les frais d’inscription qui s’élèvent à un taux de 15 000 F CFA restent aussi uniques dans la sous-région"
Uniques dans la sous-région !hum !veut-il dire qu’il ya un effet total de suivisme absolu ?sans grande réflexion ?!et puis après tout, on ne vous demande pas de faire tout comme tout le monde ; l’UE est bien plus soudée que l’UA mais ne font pas tout de la même manière !restons toujours dans le Sénégal comme il veut tout comparer : les nationaux paient 5000 F CFA à l’université !
SVP, Mr KABRE je pense !faites pardon !"les promesses ne tiennent qu’à ceux qui y croient", moi j’ajouterai que les comparaisons à ceux qui s’y réfèrent !
Il ajoute :"La police universitaire a été décidée par la communauté universitaire, et c’est à elle de décidé de son abrogation, a dit M. Kabré."
Je m’excuse d’avance car je ne connais pas al composition de cette communauté universitaire, raison pour laquelle j’aimerais demander est ce qu’il ya eu la participation d’étudiants ?si oui et qu’ils ont accepté qu’est qu’ils veulent encore ? sinon, c’est la politique politicienne :"on décide de ce qui est bon pour toi sans toi, sois-disant que tu as voté des gens pour te représenter !"des gens que toi même tu ne peux même pas voir !comme ce qu’on fait avec les paysans, les aides ils ne voient jamais, c’est plutôt les décisions qui leur sont toujours soumises !enfin bref !
SVP ! Stopper vos comparaisons sous-régionales !c’est stupide et ridicule !
Maanin suugri ! nous aussi on peut vous dire ce que vous faites mais qui ne ressemble à rien à aucune sous-région.......
Le 14 mai 2007 à 17:17 En réponse à : > Université de Ouagadougou : Les nouvelles mesures du ministère des Enseignements
Pour un étudiant, votre français est à revoir. A moins que vous ne soyez... autre chose.
Merci
Le 14 mai 2007 à 22:47, par Doss Santos d’Almeida der Erste En réponse à : > Université de Ouagadougou : Les nouvelles mesures du ministère des Enseignements
Je pense que ce que les responsables proposent déjà, si la sincérité accompagne les actes, on peut espérer une sortie de crise. Dans aucun coin du monde, meme dans les Etats les plus nantis, il se pose des problèmes surtout en mieux académique. Actuellement, ce sont les étudiants allemands qui sont en grève contre l’augmentation exagérée des frais d’études, qui passent de 243 Euro à 500 Euro.
Que l’ANEB accepte ces acquis, si acquis, il y a et avance. C’est seulement à ce prix que nous pouvons aller de l’avant et grandir.
Les donneurs de lecons en francais sont informés qu’il ya plusieurs manières d’écrire une langue, l’important c’est le message. Il faut accepter l’autre dans sa diversité d’opinions, meme s’il rame contre vous, ainsi nait la démocratie.
Le 15 mai 2007 à 00:48, par Mohamed Maiga En réponse à : > Université de Ouagadougou : Les nouvelles mesures du ministère des Enseignements
Mon très cher frère,je crois que vous manquez de bon sens."pour un étudiant........autre chose"je trouve que cela ne nous arrange pas a resoudre nos problèmes.Je crois que tout le monde,disons tous ceux qui ont la possibilité,visitent ce site qui fait notre fierté,nous Burkinabé,a l’étranger comme au pays.je crois que vous ferez mieux de garder vos cours de francais pour vous,car sans doute vous en avez besoin,comme moi d’ailleurs.Si quelqu’un se donne de la peine pour donner son point de vue,je crois que nous devons plutot critiquer ce point de vue et non jouer à je ne sais quoi.qu’est ce que vous n’avez pas compris de ce qui est ecrit par cet etudiant ?peut etre que quelqu’un pourrait vous aider.je vous en pris ,nous cherchons à nous faire comprendre lorsque nous communiquons.soyez un tout petit peu raisonnable.
Merci
Le 15 mai 2007 à 15:28 En réponse à : > Université de Ouagadougou : Les nouvelles mesures du ministère des Enseignements
c’est vraiment dommage que tu t’en tiens à cette critique puérile. tu n’aurais pas dû t’inviter sur ce site car à l’evidence il n’est pas sien. quelle désolation !! s’il te plait, à ce niveau, nous analysons et critiquons plutot des idées et c’est tout. c’est ça l’etudiant. mais reste à savoir si t’es vraiment un , ou bien t’es........ autre chose. du serieux SVP !!!!
Le 15 mai 2007 à 19:55, par Mohamed En réponse à : > Université de Ouagadougou : Les nouvelles mesures du ministère des Enseignements
Je ne suis pas étudiant,tout comme toi d’ailleurs.domage que tu n’agisses pas comme tu penses.
Chers étudiants,ayons confiances à nos dirigeant et évitons de "perdre et le beur et l’argent du beur".Je crois que nos dirigeant sont catégoriques dans leurs positions et la solution serait de nous remettre au travail et attendre une suite favorable a nos revendications......deux années invalides en moins de 10ans ????...où allons nous ?
Il est temps de retourner aux plumes.
2. Le 14 mai 2007 à 12:01, par tourison En réponse à : > Université de Ouagadougou : Les nouvelles mesures du ministère des Enseignements
nous croyons que ces voies de solutions proposées traduisent un signal fort de l’engagement des autorités de l’enseignement superieur de changer les choses et de discuter franchement avec les etudiants . je crois qu’il serait malheureux que les etudiants tournent le dos à ces propositions . ils doivent faire preuve de courage et de sacrifices car l’etat aussi en fait quand on connait le budget du burkina.
nous sommes tous etudiants et nous devons savoir que dans une lutte on obtient pas tout en meme temps et il faut donner du temps au temps.