Le décor de ce 1er symposium national de la solidarité, ouvert le 15 février 2007 à Ouagadougou, a été planté par la musique. Sur scène, l’un des doyens de la musique burkinabè et chercheur au CRNST, Oger Kaboré.

Dans une prestation très applaudie par l’assistance, l’artiste a égrené les vertus de la solidarité : "Aider son prochain, c’est s’aider soi-même car le bienfait n’est jamais perdu. Solidarité nationale, c’est le combat de tout un peuple", a-t-il chanté. Passé ce moment de gaieté, la présidente du comité d’organisation, Françoise Tapsoba, a souligné que ce symposium national sur la solidarité vise à créer un élan de solidarité chez les Burkinabè.

Selon elle, cette vertu sociale est en proie aux difficultés dues à la paupérisation des populations et aux ressources limitées de l’Etat. Enfin, elle a affirmé que la charte de la solidarité, objectif du présent symposium s’est fondée sur une thématique variée, à savoir les principes de base de la charte, le contenu et les méthodes d’élaboration de la charte etc.

L’allocution de Mme Tapsoba a été suivie par une autre prestation musicale assurée par l’Association des jeunes aveugles burkinabè. Ensuite, le ministre de l’Action sociale et de la Solidarité nationale (MASSN), Pascaline Tamini, a expliqué la charte de la solidarité. "La charte de la solidarité est un cadre fédérateur des visions de nos populations en matière de la solidarité.

Sa conception nécessite donc une large consultation des différentes composantes de notre société pour rassembler leurs opinions, leurs perceptions et leurs ambitions pour la préservation et le renforcement de cette valeur". Le symposium regroupe toutes les couches socioprofessionnelles à savoir des enseignants, des élèves, étudiants, des institutions, etc.

Ils sont chargés "d’amender et enrichir le document de l’étude prospective sur la solidarité au sein des communautés burkinabè, proposer une méthodologie pour l’élaboration d’une charte nationale de la solidarité, faire des suggestions sur les mécanismes de financement de la solidarité nationale".

Alassane KERE

Sidwaya