C’est par lettre en date du 8 janvier 2007 que le président de l’Agence universitaire de la Francophonie a signifié l’admission de l’Institut supérieur d’informatique et de gestion (ISIG) comme membre titulaire de l’Agence universitaire de la Francophonie. Une admission qui est une preuve de la crédibilité des programmes et de la qualité des enseignements et offre beaucoup d’avantages aux étudiants et aux enseignants.

Désormais, cet établissement, fondé par Isidore Kini, bénéficiera de l’ensemble du programme de soutien et de renforcement de l’excellence universitaire grâce aux bourses de mobilité offertes aux étudiants, grâce aux soutiens dans les projets en « Masters » et en « Doctorats ». L’ISIG pourra également accélérer la recherche en son sein, en partenariat avec d’autres universités, et bénéficiera du financement de projets de coopération scientifique interuniversitaire. Enfin, en tant que membre titulaire, le nouvel entrant est éligible aux organes dirigeants de l’AUF avec droit de vote.

S’il y avait donc un monsieur particulièrement heureux hier pendant la cérémonie, c’est assurément le Directeur général de la « maison », Isidore Kini. Avec un sentiment de fierté évident et prévisible, il a commencé à faire l’historique de l’ISIG (projet très ambitieux à l’époque) par ces mots : « Mes amis, accordez-moi 10 mn de votre temps précieux pour vous dire un mot sur ce que Dieu a fait pour moi ». Dans un témoignage assez poignant, le nom de « Dieu » et de « Jésus » reviendra plusieurs fois. Car, a-t-il insisté, si le projet du « petit électronicien » (comme il aime à se prénommer) a réussi, c’est grâce à l’œuvre divine.

Le moment le plus riche en émotions a été surtout la remise du certificat de membre de l’AUF par Robert Foro, conseiller du ministre des Enseignements secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique. Cet officiel mandaté par son ministre n’a pas manqué de féliciter Isidore Kini. « Comment ne pas vous féliciter pour ce couronnement qui vient récompenser vos efforts soutenus.

Comment ne pas vous encourager à continuer à développer des initiatives pertinentes pour le développement de l’enseignement supérieur au Burkina Faso. Monsieur le ministre vous assure de ses bonnes dispositions à vous accompagner dans vos efforts ». Le cadre s’y prêtant, ce fut l’occasion d’accueillir, avec un petit cérémonial, les nouveaux élèves, qui viennent d’arriver dans cet institut fréquenté par 22 nationalités.

Issa K. Barry

L’Observateur