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Conférence nationale des jeunes musulmans Ahmadis : Mieux appréhender la dérive des religions

Publié le samedi 30 décembre 2006 à 10h10min

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Kouba, une banlieue de Ouagadougou, a abrité du 22 au 24 décembre 2006, la VIIe conférence nationale de la jeunesse musulmane Ahmadi. Deux mille cinq cent (2500) jeunes ont réfléchi sur le thème : « La jeunesse face à la dérive des religions ».

Ouverte le vendredi 22 décembre dernier par la montée des drapeaux (Burkina et Ahmadi), la VIIe conférence nationale de la jeunesse musulmane Ahmadi s’est penchée sur le thème « la jeunesse face à la dérive des religions ».
Un thème choisi en fonction des problèmes contemporains.

Il vise à mettre les jeunes sur « la bonne voie », à cultiver en eux l’esprit de tolérance, de paix. Car, selon Abdoudramane Diallo, président de la jeunesse musulmane Ahmadi, « l’un des problèmes des temps modernes les plus redoutables est le rôle que jouent les religions dans les désordres que connait l’humanité : intolérance, intégrisme, terrorisme, fondamentalisme, ect.

La religion appelée à la rescousse devrait proposer des solutions idoines. Malheureusement, elle est représentée par des leaders prétendûment saints ou savants dont les théories ne cadrent nullement avec les dogmes religieux dont il se réclament. Du judaïsme à l’islam, les dérives successives ont semé désordre et chaos sur leur passage avec comme invariable arme fatale : la jeunesse ». Pour éviter d’avoir des jeunes irresponsables, la communauté Ahmadi veut canaliser la jeunesse pour qu’elle remplisse ses obligations de fraternité, de sacrifice pour autrui, de paix avec soi-même et avec les autres...

De ce fait, et selon M. Diallo, les jeunes Ahmadis doivent avoir le saint Prophète (PSL) comme exemple et vie, l’imam Mahdi comme chance à saisir et le Kalifat comme espoir de réussite. En outre, pour forger en eux-mêmes l’esprit compétitif, les jeunes ont rivalisé dans des disciplines sportives tels le football, l’athlétisme, le tir à la corde...Sur le plan de la connaissance, ils ont compéti en lecture et récitation du Saint Coran, en discours improvisé, etc.

Le chef missionnaire de la communauté Ahmadiyya au Burkina a invité la jeunesse à promouvoir la paix, la tolérance au profit de l’humanité. « L’islam est une religion de paix », a-t-il indiqué. La VIIe conférence a été enrichie par la participation des pays de la sous-région : Bénin, Côte-d’Ivoire, Mali, Niger et Togo.

Boureima SANGA

Sidwaya

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