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Lutte contre le paludisme : Une nouvelle thérapie avec le Coartem

Publié le lundi 13 novembre 2006 à 07h29min

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La nouvelle politique nationale de lutte contre le paludisme accorde une place de choix à la recherche. Dr Sodiomon Bienvenu Sirima, responsable du Programme de recherche sur la prise en charge à domicile des malades du paludisme grâce aux dérivés de l’arthémisimine et des partenaires, ont effectué dans la matinée du jeudi 9 novembre 2006, une visite au centre de santé de Kossily dans le Bazèga.

Pour la visite du centre de santé de Kossily dans la province du Bazèga le jeudi 9 novembre 2006, Dr Sodiomon Bienvenu Sirima, responsable du Programme de recherche sur la prise en charge à domicile du paludisme avec les dérivés de l’arthémisimine notamment le Coartem, était accompagné d’une délégation de l’Unité de recherche opérationnelle sur le paludisme à l’OMS/TDR (Tropical deseases research) avec à sa tête Franco Pagnoni. Cette tournée visait à apprécier l’acceptabilité du Coartem par les populations dans le traitement des enfants et chez la femme enceinte.

Pour la nouvelle thérapie avec ce remède, objet d’une recherche de trois années dont la première année a été consacrée à la collecte des données de base, une stratégie communautaire avec l’implication de personnes ressources des terroirs, a été élaborée. Aussi dans les 39 sites du district sanitaire de Saponé retenus pour les deux années, il s’agira de mesurer l’acceptabilité du Coartem et de recueillir toutes les critiques émises par les populations. Le chef de Kossily, Naaba Koom, a salué la disponibilité du Coartem et son coût abordable.

Des ressortissants de Kossily comme ceux des 38 autres villages du district sanitaire de Saponé sont formés pour une bonne utilisation de ce nouveau remède contre le paludisme qui devrait se substituer à la chloroquine qui, depuis février 2005, n’est plus recommandée dans le traitement du palu ; la chloroquine ne pouvant plus tuer le plasmodium Falciparum microbe à l’origine du palu, selon des spécialistes en santé. Après Kossily, les hôtes du jour ont mis le cap sur Koulapaka un quartier dudit village, confronté à un manque crucial d’infrastructures sanitaires.

Les personnes souffrant du paludisme ou de toute autre maladie sont transportées à Kossily situé à 7 kilomètes. C’est dire le grand soulagement de ses habitants qui peuvent se soigner à domicile, à toutes les heures de la journée, avec les comprimés du Coartem très accessible et d’un coût étudié à la bourse de toutes les couches sociales, selon ses promoteurs.

Par Philippe BAMA

Le Pays

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