Religion : La presse rencontre les « miraculés » de la "Croisade de merveilles et d’exploits"
La croisade de merveilles et d’exploits tenue du 5 au 7 septembre 2006, a Ouagadougou, a été une occasion de guérison pour de nombreux infirmes et malades. Les « miraculés » ont été identifiés, enrégistrés et sont suivis de près par les organisateurs de l’évènement. Dans l’après-midi du 24 septembre, la presse a rencontré quelques « miraculés », à l’église de la vie profonde à Dassasgho.
« La croisade est terminée, mais les merveilles et les exploits continuent et chaque jour, nous enrégistrons de nouveaux « miraculés », par ce que l’action de Dieu est permanente », soutient le Pasteur national de l’église de la vie profonde, M. S. Etienne Pitroipa ; c’était au cours d’un cocktail de remerciement à la presse. Une aubaine pour les journalistes de revoir des « miraculés » qu’ils avaient interviewés pendant la croisade et de se rassurer de leur guérison effective.
Les hommes de média ont constaté que les témoignages faits à la place des nations demeurent vrais, trois semaines après. « Jusqu’à l’heure ou nous parlons, nous n’avons pas reçu un cas malheureux où quelqu’un qui a été guéri a fait une rechute », a souligné le Pasteur Pitroipa. Il précise que c’est possible de contacter les miraculés par ce que leurs adresses et zones d’habitations sont disponibles.
Ayez la foi et Dieu fait le reste
Au nombre des « miraculés », l’écrivain Augustin Sondé Coulibaly âgé de soixante dix sept (77) ans, qui depuis une vingtaine d’années utilisait une canne, témoigne. « Même avec ma canne, j’avais des difficultés pour marcher. Je pouvais faire trois mois (3) sans sortir de chez moi. Mais vous voyez ! je marche sans canne. Dieu nous demande d’avoir la foi. Donc, que ceux qui n’ont pas la foi la demande à Dieu » a-t-il affirmé.
Une étudiante en 7e année de pharmacie, Mlle Christine Ouédraogo portait un handicap depuis sa tendre enfance ; ce mal a été aggravé par trois fractures successives à la jambe droite et au même endroit en l’espace de 2 ans. « Je suis guérie de mes fractures et de mon handicap, même s’il est encore visible. Je sais que Dieu m’a guérie ».
Un journaliste, Kouamé Bama de l’Assemblée nationale a révélé qu’il a été guéri d’un problème de nerf dont il souffrait depuis le début de l’année : « J’étais obligé de toujours me coucher sur le côté. Et même quand je m’asseyais, je me penchais sur le côté. Depuis la croisade, je ne souffre plus », soutient-il. Le pasteur Pitroipa estime que « quand Dieu fait quelque chose il le fait bien et pour toujours ».
Aimée Florentine KABORE (kaborette@yahoo.fr)
Sidwaya