« La croisade a eu pour but d’annoncer la Bonne Nouvelle de Jésus Christ et de mettre la population en relation avec Dieu ». C’est ce qu’a dit le Pasteur Mamadou Philippe Karambiri du Centre international d’évangélisation, à la presse. Il estime que le bilan est positif, au vu des nombreux « convertis » et « malades guéris ».

C’est « la preuve que la croisade a été un succès et que l’atmosphère est remplie de joie et de paix et notre nation en bénéficiera », a-t-il souligné. Il a précisé cependant que d’autres personnes constateront leur guérison plus tard, s’ils ne l’ont pas sentie spontanément. Les propos de quelques croyants à la clôture corroborent les affirmations du Pasteur Karambiri.

Mme Alimata Tao, émue, s’exclame : « Je ne pouvais plus marcher suite à un problème de nerf dont j’ai été victime, il y a un an ». Comme elle, Mme Safoura Sanou a du mal à cacher sa joie et son étonnement : « Cela fait quinze (15) mois que j’ai été paralysée des jambes suite à une crise diabétique. Ma glycémie était montée à quinze (15) », soutient-elle en s’esseyant à nouveau à la marche. Une marche normale mais lente. « Je sens un soulagement au niveau de mes jambes ; c’est comme si quelque chose est sorti de mon corps. Je n’ai plus besoin de mes béquilles », nous a-t-elle confié.

Un autre témoignage pathétique a été celui d’une jeune fille, handicapée des pieds et des bras depuis son enfance. Son handicap proviendrait d’une maladie dont elle a été victime une semaine après sa naissance, selon ses parents. En plus de ce handicap, elle a été victime de trois fractures successives à la même jambe, en l’espace de deux (02) ans.

Mlle Ouédraogo précise qu’elle a eu ses trois fractures entre 2004 et 2006. Les deux premières ont été dues à des chutes liées à son handicap. La troisième fracture l’a été par un accident : un cycliste l’a fauchée alors qu’elle attendait un taxi. « Je pense que même pour une personne normale, il est difficile de se remettre de trois fractures à la même jambe en l’espace de deux ans ; car les os peuvent refuser de pousser ou poussent de façon désordonnée », a-t-elle soutenu.

Elle affirme être guérie de son handicap et remise de ses fractures : « Vous constaterez que je peux me tenir debout, sans m’appuyer sur quelque chose. Et vous me voyez marcher sans l’aide de quelqu’un. Dieu m’a guéri », s’est-elle écrié. Et le Pasteur nigérian, F. Kumuyi de conclure : « Dieu a toujours sauvé son peuple ».

Aimée Florentine KABORE

Sidwaya