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Humeur : Les cortèges des mariages exagèrent

Publié le vendredi 18 août 2006 à 07h20min

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Beaucoup de Ouagalais se marient, ces derniers temps. Et c’est une bonne chose. Seulement ces moments de joie font oublier à certains qu’ils sont dans une capitale dont le « shérif de la ville s’appelle Simon Compaoré ». On peut se réjouir quand deux cœurs s’unissent pour le meilleur et pour le pire. Mais que les réjouissances causent des malheurs à d’autres, c’est exagérer.

Il ne se passe pas un jeudi ou un samedi sans que des cortèges monstres des mariages ne perturbent la circulation sur les artères déjà si étroites de Ouagadougou. Les fêtards croient avoir la priorité sur tous les autres usagers, même les ambulances et les sapeurs-pompiers.

En leur sein, des cascadeurs d’un jour contents certainement à l’idée des godets et du riz gras fumant qui seront servis, se mettent à zigzaguer sur la voie au péril de leur vie. Or, à dire vrai, les nouveaux mariés n’aimeraient, en aucun cas, qu’un malheur entache leur cérémonie. Alors que chacun se réjouisse sans vraiment empêcher la mobilité des autres. Autrement dit, le « shérif de la ville » est invité à prendre les mesures qui s’imposent pour réglementer les cortèges des mariages.


Attention aux pompistes-voleurs

Dans ce contexte de hausse généralisée du prix du carburant, chaque goutte d’essence dans le réservoir d’un engin à deux roues ou d’un véhicule a son importance. Les usagers consentent d’énormes sacrifices pour donner vie à leurs moyens de locomotion. Seulement, des pompistes ne semblent pas comprendre leur douleur.

C’est au moment où il ne faut surtout pas voler le « jus » qu’ils choisissent de le retenir. Dans des stations de la ville de Ouagadougou, des pompistes ont trouvé l’astuce de servir du carburant au prix inférieur à la quantité. En effet, après chaque service, le pompiste doit bien accrocher la pompe. C’est ainsi que le compteur des prix revient à zéro. S’il ne le fait pas, c’est le service précédent qui reste affiché.

Ainsi quand un client vient se faire servir 3000 F CFA de carburant par exemple et que son successeur immédiat en veut pour 5000 F CFA, des pompistes « véreux » n’accrochent pas leurs pompes.

Ils ne font qu’appuyer et l’usager voit afficher 5000 F CFA.

Alors qu’il lui a été servi en réalité 2000 F CFA de carburant. Pressé qu’il est, il démarre son engin ou sa voiture et le tour est joué.

Monsieur sera surpris par une panne d’essence qu’il ne pourra pas s’expliquer. Il faut s’assurer dorénavant que le compteur est bien à zéro et observer attentivement le service.

Les voleurs ne manquent vraiment pas d’imagination. Même au moment où il ne le faut surtout pas.

Sidwaya

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