Dans le cadre des missions qui lui sont assignées, à savoir la promotion et la protection des Droits humains, la Commission nationale des droits humains (CNDH) a prévu deux rencontres avec les Organisations de la société civile (OSC). Ces rencontres ont pour objet de renforcer le partenariat entre l’institution et les acteurs publics et privés œuvrant dans le domaine des droits humains. Ce sont également des occasion offertes à l’ensemble des partenaires de connaître davantage le fonctionnement de la commission et de faire des suggestions visant à l’améliorer.

Ainsi, la CNDH a rencontré pour la deuxième fois, les organisations de la société civile le mardi 28 juin 2006 afin de lui faire le bilan du projet exécuté avec le soutien du Fonds d’appui à l’Etat de droit (FAED), une composante du Projet d’appui à la démocratie, à l’Etat de droit et à la bonne gouvernance (PADEG).

En effet, un certain nombre d’activités ont été exécutées au nombre desquelles la formation des membres de la CNDH, des concertations avec les OSC. Dans ce cadre, cinq séminaires de formation ont été organisés. L’ensemble de ces activités a coûté environ 111 millions de F CFA financés, supportés à hauteur de 57% par le FAED et de 43% par la commission. Pour le président de la CNDH, François de Salles Bado, il y aurait des motifs de satisfaction car la situation de l’institution a évolué depuis la première rencontre.

Et cette évolution positive a été possible grâce aux contributions des uns et des autres. Lors de cette première rencontre en effet, les échanges avaient porté sur l’état de fonctionnement de la CNDH qui était, à en croire le premier responsable de l’institution en deçà des attentes.

Une documentation en appui

En marge de cette deuxième rencontre avec les organisations de la société civile, la CNDH a procédé à l’inauguration de son service de documentation et de recherche. Selon M. François de Salles Bado, le président de la Commission, le service de documentation et de recherche vient en appui aux différents séminaires de formation dont ont bénéficié les membres de l’institution. Aussi a-t-il remercié les partenaires (le PADEG, l’Agence intergouvernementale de la Francophonie...) qui ont contribué à la mise en place de ce service.

Pour le directeur du PADEG, Pierre Meyer, il faut accorder de l’importance à l’autoformation. C’est pourquoi il a invité les membres de la CNDH à fréquenter assidûment le service de documentation car « il n’y a rien de plus triste qu’une documentation sans consultation... ».

Etienne NASSA (paratena@yahoo.fr)

Sidwaya