LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Avec de la persévérance et de l’endurance, nous pouvons obtenir tout ce que nous voulons.” Mike Tyson

Tentative d’escroquerie au détriment de Fatou Diendéré : Droit de réponse

Publié le mercredi 28 juin 2006 à 08h16min

PARTAGER :                          

C’est avec un enthousiasme particulier, à la vue de l’écrit paru dans le quotidien Sidwaya numéro 5624 du jeudi 15 juin 2006 intitulé « Tentative d’escroquerie de Fatou Diendéré, trois personnes interpellées, une garde à vue » que je me permets d’apporter ma contribution dans le souci de participer à la manifestation de la lumière si chère à l’honorable Fatoumata.

Ma démarche vise également à relever certaines contradictions et non-dits de l’article qui dans son encadré en page 15, transpire la diffamation et le parti pris du journaliste.

Lorsqu’il écrit : « ils sont parfois animateurs radios, managers, animateurs de journal... » C’est méchant ! Je prends à témoin les auditeurs de Canal Arc-en-Ciel et de Radio Burkina qui savent que Koudbi Félix Yaméogo existe bel et bien sur les ondes.

Les lecteurs de l’Essentiel du Faso connaissent bien la signature de Koulbi Félix. Encore qu’il ne se passe pas de semaine sans que je ne pose ma voix sur un spot publicitaire ou un film documentaire diffusé sur la Télévision nationale. Je doute fort qu’il parcourt le journal dans lequel il travaille. Pour preuve, je viens d’être admis au concours des correspondants provinciaux de la RTB dont les résultats ont été largement publiés par le quotidien Sidwaya.

Là encore, il ne le sait pas. Je ne suis pour lui qu’un imposteur, escroc, tantôt correspondant et que sais-je encore ? Soudré Souleymane, outre l’essentiel du Faso dont il est le rédacteur en chef, a travaillé à l’AFP (Agence France Presse) et certains de ses supérieurs le savent. Son attitude qui frise l’extrême zèle démontre sa volonté manifeste de nuire.

Quant aux chasseurs de « Gombo » et autres rapaces des déjeuners et cocktails de Presse dont il fait cas, il n’y a qu’à observer qui de lui et de nous est constamment aperçu aux dîners et autres cérémonies ou passe le clair de son temps entre les baskets des politiciens. Vous pouvez tout reprocher à Félix et à Mao mais pas ces choses. Même si ... Je pense qu’il faut parfois faire preuve de bon sens surtout quand on se dit très outillé pour exercer le métier de journaliste.

Il me paraît important de relever qu’avant mon arrivée au domicile de l’honorable Fatou Diendéré le jeudi 08 juin 2006 pour l’audition en présence de la Gendarmerie de Baskuy, notre journaliste avait longuement polémiqué sur mon supposé soutien et mes affiliations parentales avec l’évangéliste MC Claver lors du différend qui l’avait opposé à Radio Pulsar. Affiliation pour affiliation, notre journaliste n’est-il pas de Yako ?

Loin de moi toute idée de régionalisme aberrant, je suis tout de même en droit de m’interroger sur les effets recherchés par son chef-d’œuvre. Un chef-d’œuvre digne d’un casus belli et à quelle fin ?

Lui seul le sait.

Jusqu’à preuve du contraire, le journaliste burkinabé, selon la charte qui régit la profession, est tenu au devoir de vérité par honnêteté intellectuelle, professionnelle et par souci de l’intérêt général. Que nenni. Le mardi 13 juin courant, notre journaliste a passé un coup de fil au fournisseur Mahamoudou Sana (un des fournisseurs) pour lui signifier la date de parution de l’article. Cela démontre le traitement partisan et tendancieux qu’il voulait faire de l’article.

De façon magnanime, il écrit à la une du journal une légende qui en dit long : « Lequel des trois a eu l’idée de faire établir la facture au nom de Fatou Diendéré ? » Pourtant ! Mathieu Niangoran a reconnu avoir délibérément posé l’acte. A quoi rime alors votre interrogation en légende sur la manchette ?

Mieux, lesdits fournisseurs (Mahamadou Sana et Ouédraogo Mesmin) reconnaissent ne nous (Félix et Mao) avoir jamais vus, ce qu’il a expressément omis de mentionner dans son compte- rendu. A Yako, Mathieu nous avait rassurés disposer d’un fournisseur auprès de qui il pourrait acquérir les pièces, quitte à payer à tempérament. Maintenant s’il s’est excité croyant être dans les bonnes grâces de Mme Fatou Diendéré, en quoi notre responsabilité s’engage-t-elle dans cette histoire de faux, portant sur la somme de 85 000 F CFA et même d’atteinte à l’honorabilité de madame la députée ?

Quand il affirme que nous ne décrochions plus les coups de fil, il faut restituer toute la vérité à l’opinion. J’ai reçu le premier coup de fil des fournisseurs le 18 mai 2006. J’ai même pris le soin de préciser que je rentrerai en contact avec eux dès que j’aurai quelque chose.

Des vérités que les fournisseurs ont reconnues devant tous, au domicile de madame la députée mais que notre journaliste a choisi de taire. Encore que Madame la députée, peut-être après réception du SMS de mathieu le 24 avril (un SMS dont je n’ai appris l’existence que le jour de l’audition), avait délibérément choisi de ne plus répondre à mes coups de fil (attitude normale pour toute victime).

Ce qu’elle a explicitement reconnu. Que faire ? Si ce n’est que de laisser l’eau s’écouler jusqu’à la montagne.

Le voyage sur Yako n’a jamais été forcé comme il le dit. Si l’honorable Fatou Diendéré ne le souhaitait pas, nous ne serions pas partis. L’accueil qui nous a été réservé le témoigne :

- une enveloppe de 40000 F CFA qui semble avoir été préparée à l’avance au nom de Félix Yaméogo.

- chambre d’hôtel. Certes, il n’était pas prévu que nous passions la nuit là-bas, mais il est aussi difficile de faire croire à l’opinion que n’importe quel visiteur dans Yako, ce jour-là aurait pu se faire héberger au frais de madame la députée.

- traction de la voiture de Arbolé à Yako. Je cite ce dernier cas parce que Madame la députée n’aurait pas fait tracter n’importe quelle voiture en panne sur le tronçon Arbolé- Yako.

Je pense que l’intellectuel par essence n’est pas forcément le grand diplômé mais plutôt celui dont l’honnêteté, la probité et le sens de discernement sont élevés.

L’attitude de notre journaliste me parait grave dans la mesure où elle constitue une entorse à la vérité et un désir délibéré de nuire à des personnes dont la responsabilité n’est aucunement établie dans cette affaire. Pour quiconque reste attentif à son exposé, il est loisible de comprendre que nous sommes l’objet de telles attaques parce que nous sommes des journalistes.

Une attitude bien curieuse qui traduit si besoin en était que son encadré est un bel exemple de confusion dans la mesure où il a été écrit pour nous dénier le qualificatif de journaliste, alors que tout son article commence par nous présenter comme tel. Qu’il se tranquillise car tout comme lui, nous sommes pour l’avènement de la carte de Presse.

Un document qui lui permettra de comprendre qu’on n’est pas journaliste parce qu’on exerce à Sidwaya ,mais bien parce qu’on exerce dans un organe de presse reconnu par les autorités compétentes.

En attendant l’avènement de ce « sésame » et tant que des journalistes continueront à balancer leur confrère en pâture pour des raisons inavouées et inavouables, ne nous étonnons pas que des prédateurs de la presse burkinabé poursuivent tranquillement leur sale besogne.

Félix Yaméogo 70 17 11 97


Note de la rédaction

Au delà de toute polémique.

Nous ne voulons pas à travers cette note, entretenir la polémique avec Félix Yaméogo et consort. Au-delà du fait divers banal qui met en cause des journalistes, nous avons voulu seulement attirer l’attention de tous les animateurs des médias burkinabè sur la prudence à observer dans leurs relations avec le politique ou l’économique.

L’engagement du journaliste aux côtés du pouvoir politique et économique prend des aspects particuliers parce que le métier est très sensible. Félix Yaméogo devrait plutôt se remettre en cause plutôt que de chercher, tel un naufragé, à s’accrocher à tard. Quant à la parenté entre le journaliste et la députée dont il fait cas, nous estimons qu’il relève d’un amalgame mal approprié. Le journaliste a été désigné par sa hiérarchie pour aller couvrir « l’événement ».

Les coups de fil passés au fournisseur des pièces de rechange, visaient à vérifier certains faits avant la publication de l’article. Dans cette logique, Félix Yaméogo lui-même a passé un coup de fil au journaliste afin de lui relater ce qui s’est passé à la gendarmerie car le journaliste n’y était pas. Il ressort donc que contrairement à ce qu’il pense, nous ne sommes pas animé d’une volonté de nuire. Nous estimons que le journaliste n’est pas au-dessus de la loi.

S’il pose un acte répréhensible, l’opinion a le droit de le savoir. Si Felix Yaméogo était inquiété pour un délit de presse, nous serions les premiers à le soutenir.

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 28 juin 2006 à 14:56 En réponse à : > Tentative d’escroquerie au détriment de Fatou Diendéré : Droit de réponse

    Moralité, méfiez-vous, chers Amis, politiques, économiques ou lamda, des journalistes. Ce sont des faiseurs et des défaiseurs de rois. Et comme je ne veux être ni l’un ni l’autre, je me méfie toujours des journalistes et surtout de ceux qui ne vont pas à la rivière pour puiser l’eau. Ange TAMPSOBA, France.

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique