Au environs de 13 heures, jeudi 22 juin 2006, les habitants du secteur n°28 de Ouagadougou, quartier Dassasgho, sont surpris par un bruit assourdissant. Un camion-citerne de transport de gaz vient d’exploser dans les locaux du Bureau des mines et de la géologie (BUMIGEB). Rien ne reste de la remorque du véhicule immatriculé 11 NN 4674.

Un employé du BUMIGEB perd la vie sur-le- champ, 8 autres sont dans un état critique. Les déflagrations ont provoqué l’effondrement et les fissures de murs au sein du BUMIGEB et dans les environs, l’explosion de voitures environnantes,...

L’on croirait qu’une bombe a été larguée sur les lieux. « Avant d’aller chercher du carburant ou du gaz, les camions subissent un test d’étanchéité et de pression au BUMIGEB », explique un transporteur d’hydrocarbures. Et c’est au cours du test effectué par le service de sécurité que le drame est survenu.

Sapeurs-pompiers, agents de gendarmerie et de police ont accouru pour porter secours et contenir la foule. En effet, les riverains du BUMIGEB ont vite pris d’assaut les abords de ce service après le vacarme. La sortie Est de la capitale (axe Ouagadougou-Fada N’Gourma) a dû être fermée à la circulation. « L’explosion a lézardé les murs de concessions voisines », confie un habitant de Dassasgho.

L’accident est survenu au moment où le directeur général du BUMIGEB prenait part à une réunion sur la privatisation partielle de sa société à Kaya dans la province du Sanmantenga. Des enquêtes sont en cours pour déterminer les causes de cette explosion.

J.E.S.P

Sidwaya