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Education des filles et des femmes en Afrique : Le CIEFFA obtient le statut de centre de catégorie II

Publié le mercredi 14 juin 2006 à 07h07min

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Mme Elisabeth Ouédraogo et le ministre Joseph Paré

Le Centre international pour l’éducation des filles et des femmes en Afrique (CIEFFA) a un nouveau statut : celui de Centre de catégorie II de l’UNESCO. La nouvelle a été portée à la connaissance de la presse nationale au cours d’une conférence de presse lundi 12 juin 2006 à Ouagadougou.

La conférence de presse conjointement organisée par le ministre Joseph Paré et la coordonnatrice du CIEFA, Mme Elisabeth Ouédraogo s’est déroulée dans l’enceinte du CIEFA, sis avenue d’Oubritenga. Il s’est agi pour eux de faire part aux journalistes du nouveau statut du CIEFA. Un statut obtenu, suite à la signature d’un protocole d’accord entre le Burkina Faso, représenté par le ministre des Enseignements secondaire, Supérieur et de la Recherche scientifique, M. Joseph Paré et l’UNESCO, représenté par son directeur général, M. Koïchiro Matsuura.

La signature dudit protocole intervenue le 19 avril 2006 à Paris a élevé le CIEFFA au rang de Centre de catégorie II de l’UNESCO. Cela veut dire que désormais, le CIEFA est placé sous l’égide de l’UNESCO en tant qu’associé suivant des formules précises. En tant qu’institution spécialisée de l’Union africaine depuis 2004, le nouveau statut du CIEFA fait de lui un centre au service des Etats africains.

Un autre fait est que l’accession à ce statut lui confère une certaine crédibilité de sorte que le Centre pourra bénéficier, en toute sécurité, d’un partenariat pluriel. Le ministre Joseph Paré, qui a présenté ce nouveau statut, a mentionné qu’il comporte beaucoup d’avantages pour le CIEFA. L’un de ses avantages est que l’UNESCO va faciliter l’accès du CIEFA au savoir-faire de nature à l’intéresser aux services de ses propres instituts et bureaux régionaux.

Un autre avantage est que pendant la phase de fonctionnement du CIEFA, l’UNESCO lui fournira des conseils sur ses activités de recherche et associera le personnel du CIEFA à ses activités. La coordonnatrice du Centre, Mme Elisabeth Ouédraogo a fait savoir que les ambitions du CIEFA sont claires : être un Centre d’excellence pour le renforcement des capacités des filles et des femmes en vue de leur responsabilisation et autonomisation dans un contexte de lutte contre la pauvreté et être l’observatoire du continent africain pour l’éducation des filles et des femmes.

Ismaël BICABA (bicabai@yahoo.fr)

Sidwaya

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