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Célébration de l’année Senghor : Senghor et le métissage culturel

Publié le mardi 21 mars 2006 à 06h57min

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Dans le cadre des manifestations commémoratives de l’année Senghor, le Centre national de lecture et d’activités culturelles (CENALAC) a organisé une conférence publique sur la problématique du métissage et de la diversité culturelle. Ladite conférence a été animée par le Pr Albert Ouédraogo, enseignant à l’université de Ouagadougou.

Le Centre national de lecture et d’activités culturelles (CENALAC) a tenu en son siège sis à la Maison du peuple, une conférence publique sur le métissage et la diversité culturelle.

Cette conférence publique a été animée par le professeur Albert Ouédraogo, enseignant à l’université de Ouagadougou. Celui-ci a retracé l’itinéraire de Senghor, traité de la négritude de Ghetto (mouvement qui affirme la solidarité des Noirs avec leur continent).

Il a fait remarquer que pour Senghor, en dehors de la culture, l’homme est sans valeur.

C’est bien elle qui différencie l’être humain de l’animal.

Et l’humanité est riche de ses diversités culturelles.

Le conférencier a noté que chaque année, au moins une dizaine de langues disparaissent.

Les langues étant les vecteurs des cultures, cela entraîne ipso facto la disparition de certaines cultures. Le professeur Albert Ouédraogo a aussi mentionné l’importance du métissage culturel. Pour lui, la relation métissage culturel diversité culturelle, doit être de mise car il y a nécessairement complémentarité entre toutes les cultures du monde.

Senghor et la négritude

Parlant de la négritude, le conférencier Albert Ouédraogo a affirmé que c’est un mouvement qui affirme la solidarité entre les Noirs avec leur continent.

La négritude s’est voulue également une solidarité horizontale avec tous les genres qui y sont issus. « Senghor faisait la promotion laborieuse entre la culture noire et blanche ».

Et d’ajouter : « l’affirmation de la culture noire ne peut se faire sans le rejet de ces effets néfastes ».

La négritude se veut aujourd’hui être l’ensemble des valeurs noires telles qu’elles s’expriment dans la vie des institutions et les œuvres noires. Senghor s’est voulu le chantre de la négritude.

A la fin de son exposé, le professeur Faye de l’université Cheick-Anta-Diop, invité de la conférence, a apporté une note de contribution.

Il a fait remarquer que la négritude est le fruit d’un conditionnement, la revendication de l’Afrique, sa valorisation.

Adiaratou KONATE (Stagiaire)
Sidwaya

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