8 mars : Un colloque pour une meilleure implication des femmes
CERVO d’Afrique en partenariat avec Joviale production et le Fonds commun genre ont organisé le 1er colloque-Elèves-étudiants- jeunes associatifs, mercredi 8 mars 2006 à l’UFR/SH de l’université de Ouagadougou. « Femme et pouvoir économique » tel a été le thème de ce colloque.
La célébration de la Journée internationale de la femme le 8 mars a donné l’occasion aux élèves, étudiants et jeunes associatifs de se réunir pour un colloque consacré à la problématique du genre. Ce colloque est une invite à l’ensemble des jeunes à s’engager activement et cela dans la dynamique de promotion de la jeune fille.
Représentant plus de 60% de la population burkinabè, les jeunes méconnaissent ou sont réticents à s’engager dans les organisations sociales. C’est partant de ce constat que le Cercle des volontaires africains pour le développement et l’intégration a initié cette journée de réflexion et d’échange pour une meilleure implication des jeunes en vue de l’amélioration des conditions sociales des populations.
La cérémonie d’ouverture des travaux du colloque a été présidée par le représentant du ministre de l’Economie et du Développement, le parrain de la manifestation. Il avait à ses côtés le directeur de cabinet de la présidence de l’université de Ouagadougou, le professeur Louis Millogo. Ce dernier s’est réjoui du fait que CERVO d’Afrique ait associé la présidence de l’UO a ses activités.
Il a souhaité que ce colloque soit le réveil des consciences endormies et provoque une dynamique pour passer des discours aux actes. Quant au représentant du ministre Bouda, il appelle les jeunes à s’armer de courage car la lutte titanesque pour vaincre la pauvreté qui a un visage féminin, thème sous lequel le Burkina-Faso commémore la journée du 8-Mars, nécessite la mobilisation des forces vives de la nation.
Plus de sept communications seront prononcées. Elle porteront et aborderont les questions de la pratique du sport par les femmes ; l’impact du VIH/Sida sur la jeunesse féminine, la division du travail, et l’accès de la femme à la terre. Ce colloque prendra fin par la mise en place du groupe de travail jeunes-scolaire-universitaire et mouvements associatifs sur le genre.
Joël ZOUNDI
Sidwaya