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Burkina / Transparence climatique : Vers la mise en œuvre d’une communauté de pratiques sous-régionales pour assurer la veille

Publié le jeudi 14 mars 2024 à 20h00min

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Burkina / Transparence climatique : Vers la mise en œuvre d’une communauté de pratiques sous-régionales pour assurer la veille

Le secrétaire général du ministère en charge de l’environnement, Dr Boureima Koanda, a présidé ce jeudi 14 mars 2024 à Ouagadougou, la cérémonie d’ouverture de l’atelier sous régional d’échanges et de partages sur la transparence climatique. Cet atelier, qui se tient les 14 et 15 mars, est organisé par le Secrétariat permanent du Conseil national pour le développement durable (SP/CNDD), en collaboration avec le Programme des nations unies pour l’environnement (PNUE).

Venus du Benin, du Togo, du Sénégal, du Burkina Faso et de la Côte d’Ivoire, ces experts de la transparence climatique se concerteront afin d’adopter les bonnes pratiques, et les dupliquer entre les pays.

L’objectif de cet atelier, selon ces experts, c’est de soutenir les pays dans la mise en œuvre du cadre de transparence renforcée de l’accord de Paris sur le climat. Mais de façon spécifique, il s’agira, entre autres, pour les acteurs d’explorer les différents éléments essentiels pour le cadre de transparence renforcée, partager les expériences et les bonnes pratiques pour la mise en place d’un cadre national de transparence. Tout en examinant les défis ainsi que les perspectives pour un cadre national de transparence efficace et durable, avec une communauté de pratique.

L’ouverture de cet atelier sous-régional de 48 heures (14 et 15 mars) a été effectuée par le secrétaire général du ministère en charge de l’environnement, Dr Boureima Koanda, qui s’est réjoui de la tenue de cet atelier qui coïncide également avec le décret pris par le gouvernement lors du conseil des ministres de la veille (13 mars 2024) en la matière. Ce qui montre que cette question de la transparence climatique est d’actualité et qu’il faut la traiter avec tout le sérieux qu’il faut afin d’atteindre les objectifs que les pays se sont fixés en matière d’atténuation, et de transparence climatique.

Dr Boureima Koanda, secrétaire général du ministère en charge de l’environnement et de l’assainissement

Toutefois, il faut rappeler que la tenue de cet atelier se tient dans le cadre de la mise en œuvre de l’initiative « renforcement des capacités sur le système de transparence du Burkina Faso en matière d’atténuation et d’adaptation aux changements climatiques ».

En somme, cette initiative est un système d’atténuation qui permet de rendre compte des informations techniques et financières. Au cours de cette rencontre qui réunit cinq à six pays de la sous-région, les acteurs vont partager leurs expériences en matière de système d’atténuation pour la transparence climatique, a-t-il expliqué, tout en précisant que cet atelier est l’aboutissement d’un long processus. Ce qui tombe à point nommé, parce que les décisions prises par le gouvernement en matière de changement climatique permettent d’améliorer la résilience des populations. C’est ce qui s’est concrétisé au conseil des ministres ou un décret (Décret donnant un cadre juridique pour la mise en œuvre de la transparence climatique au Burkina Faso) a été pris pour permettre aux acteurs techniques de travailler sur les systèmes d’atténuation, et globalement sur la transparence climatique, pour réunir les informations ou pour capitaliser les informations financières pour leur analyse et leur appréciation.

Les pairs en matière de transparence climatique de la sous-région partagent leurs expériences à Ouagadougou

Cette initiative, dont on en parle est à son terme et plusieurs acquis ont été engrangés, selon le conseiller principal de CBIT-Burkina (initiative Renforcement des capacités sur le système de transparence du Burkina Faso en matière d’atténuation et d’adaptation aux changements climatiques), Alain Combasséré, qui parle de l’institutionnalisation des points focaux au niveau de chaque structure et leurs rôles consisteront à faciliter le suivi et le rapportage de tout ce qui a un lien avec le changement climatique. L’autre acquis qu’il a également évoqué, c’est la collaboration avec le monde de la recherche qui permettra d’avoir les tenants et les aboutissants des questions climatiques et cela aidera le gouvernement sur tout ce qui est en lien avec le changement climatique et le développement des facteurs d’émission, les mesures de régularités des populations et mêmes les indices.

Même appréciation faite par le représentant du PNUE, Hassan Coulibaly qui parle d’une mise en œuvre réussie de cette initiative, parce qu’elle a été institutionnalisée au niveau du Burkina Faso. A terme, cet atelier permettra de mettre en place une communauté de pratiques dans les différents pays qui continueront le partage des acquis engrangés en matière de transparence climatique à la fin du projet.

Yvette Zongo
Lefaso.net

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