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Projet d’assainissement et de drainage de Ouagadougou : Les travaux d’aménagement du bosquet lancés

Publié le samedi 6 juillet 2024 à 21h13min

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Projet d’assainissement et de drainage de Ouagadougou : Les travaux d’aménagement du bosquet lancés

Le ministre de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement, Roger Baro, a lancé, dans la matinée du samedi 6 juillet 2024, les travaux d’aménagement du bosquet du Projet d’assainissement et de drainage de Ouagadougou (PADO). La cérémonie de lancement, qui a connu la présence de Maurice Konaté, président de la délégation spéciale de la commune de Ouagadougou, s’est déroulée sur le site de Toukin (secteur 19), à Ouagadougou.

Mis en œuvre par l’Agence municipale des grands travaux, le Projet d’assainissement et de drainage de Ouagadougou (PADO) consiste en l’aménagement d’un drain d’environ 5 km dans l’arrondissement 4 de la commune de Ouagadougou. En marge de la réalisation de ce projet, il est prévu des plantations d’arbres, notamment la réalisation de bosquets.

Sur le site de Toukin, qui a servi de lancement du bosquet, environ 5 000 plants de plus 50 espèces différentes, avec des grilles de protection individuelle, seront mis en terre sur une superficie de plus de cinq hectares. Il s’agit notamment des espèces comme le baobab, le karité, le caïlcédrat, le néré, le raisinier sauvage, le tamarinier, le moringa, etc.

Les agents des Eaux et Forêts faisant une démonstration de mise terre d’un plant afin de donner plus de chance de survie au plant

À cause de sa proximité avec le complexe scolaire municipal de Toukin, il est prévu l’aménagement d’un jardin botanique sur un demi-hectare, qui tiendra compte des espèces locales, fruitières et exotiques, et des espèces en voie de disparition. Ce jardin sera un cadre d’apprentissage pour les élèves des établissements environnants.

Vue des participants au cérémonial de lancement de ces travaux d’aménagement du bosquet du PADO

Il est également prévu des sites de production maraichère et aussi la mise en place d’un Comité de gestion (COGES) du bosquet qui prendra en compte toutes les parties prenantes, à savoir les services techniques du ministère de l’Environnement qui aura le lead, ceux du ministère de l’Agriculture, les riverains, les coutumiers, les comités d’auto-défense communément appelés Koglwéogo pour les questions de sécurisation du site.
Le PADO, au-delà de l’aménagement du canal, prévoit la réalisation de plantations d’alignement le long du drain et la réalisation de bosquets. Au total, 11 000 plants seront mis en terre dans le cadre des travaux d’aménagement du Projet d’assainissement et de drainage de Ouagadougou.

Le ministre de l’environnement, Roger Baro mettant en terre un plant (un baobab)

Selon Maurice Konaté, président de la délégation spéciale de la commune de Ouagadougou, cette activité entre en droite ligne avec la deuxième composante de l’initiative présidentielle pour le développement communautaire, notamment celle qui traite de la préservation de l’environnement, de l’assainissement et de l’amélioration du cadre de vie. Il s’est réjoui du lancement de ces travaux à Toukin qui, selon lui, démontre la ferme conviction des communautés riveraines à relever les différents défis du développement local.

Maurice Konaté a assuré que le bosquet sera entièrement clôturé, sécurisé et doté d’un château d’eau d’une capacité de 11m3/h pour l’entretien des plants. Il a tout de même invité les communautés riveraines à s’engager dans l’entretien et la gestion de ce bosquet et des autres plantations à réaliser le long du drain.

Maurice Konaté, PDS de la commune de Ouagadougou a invité les communautés riveraines à s’engager dans l’entretien et la gestion de ce bosquet et des autres plantations à réaliser le long du drain

Tout en saluant cette initiative de la commune de Ouagadougou, le ministre en charge de l’Environnement, Roger Baro, a rappelé que cette activité s’inscrit en droite ligne de l’appel du chef de l’État qui engageait tout Burkinabè à œuvrer pour la préservation de l’environnement. Il a également insisté sur la nécessité de planter les arbres. « La question du reboisement, ce n’est pas mettre les plants en terre, les laisser développer et puis regarder. Il faut planter utile, planter pour que cela change non seulement le cadre de vie en termes d’écologie, mais également offre des possibilités en termes de nutrition. L’activité de ce matin s’inscrit en droite ligne de l’appel du chef de l’État lors de la sixième édition de la Journée nationale de l’arbre où il engageait tout le monde, chaque Burkinabè, chaque citoyen vivant au Burkina Faso, chaque personne morale à faire sa part pour reverdir le Faso. Et cet engagement s’inscrit déjà dans l’initiative présidentielle pour le développement communautaire. Nous nous réjouissons de voir que l’appel a été entendu. Il y a des concepts qui ont été lancés : ‘‘Mon institution, mon bosquet ; mon entreprise, mon bosquet’’. On saisit l’occasion pour inviter tous les acteurs à s’approprier ces concepts. Celui ou celle qui ne l’a pas encore fait, il est temps de s’y engager », a-t-il déclaré.

Roger Baro, ministre en charge de l’environnement a appelé à planter plus utile afin d’assainir le cadre de vie et offrir des possibilités en terme de nutrition

Pour rappel, le PADO est financé par la Banque européenne d’investissement (BEI) à hauteur de 9 839 355 000 de FCFA et va contribuer au développement urbain durable ainsi qu’à la préservation de l’environnement et de divers équipements socio-économiques dans la ville de Ouagadougou.

Mamadou Zongo
Lefaso.net

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