Programme de volontariat des Nations-Unies dans le Centre-Est : Un bosquet de 200 plants à Baskouré pour répondre à l’initiative présidentielle

Le programme de volontariat des Nations-Unies dans la région du Centre-Est, en collaboration avec le PNUD et l’Association pour le développement du Kouritenga, a mis en place un bosquet d’un demi-hectare dénommé « Bosquet du volontariat Naaba Sonré de Baskouré ». C’était le samedi 6 juillet 2024 dans la commune de Baskouré, région du Centre-Est. 200 plants de goyaviers ont été mis en terre.
La campagne de reforestation lancée par le président du Faso, le 22 juin 2024, n’a pas laissé indifférent le programme de volontariat des Nations-Unies de la région du Centre-Est. En effet, le samedi 6 juillet 2024, il a mis en place un bosquet à Baskouré, dans la province du Kouritenga, baptisé « Bosquet du volontariat Naaba Sonré de Baskouré ». 200 plants de goyaviers ont été mis en terre. Pour le coordonnateur du programme de volontaire des Nations-Unies, par ailleurs représentant pays du PNUD au Burkina Faso, Thomas d’Aquin G. Yaméogo, cette initiative des volontaires de l’ONU de la région du Centre-Est est une contribution à l’initiative présidentielle, lancée en juin 2024 à Bobo-Dioulasso par le capitaine Ibrahim Traoré.

Il a indiqué que cette activité est intégrée dans un projet global, à savoir la reforestation de la province en goyaviers. Le choix du goyavier n’est donc pas fortuit, d’après M. Yaméogo. « L’année dernière, il y a eu des destructions et le goyavier a quasiment disparu de la province. Donc, il est question de replanter le goyavier », a-t-il fait savoir. Cette activité a pu se mettre en place grâce au leadership de l’Association pour le développement du Kouritenga (ADK). « Elle nous a approchés, et c’est ensemble, en tant que partenaire, que nous avons essayé de contribuer à travers ce bosquet pour donner l’exemple », a-t-il situé.
Les plants seront bien entretenus
Cet investissement, a-t-il laissé entendre, s’évalue à environ 10 millions de francs CFA. « Une bonne partie est financée par le programme de volontaires des Nations-Unies. Il y a aussi le PNUD qui a accompagné avec la clôture de l’enceinte. Il y a une société privée qui accompagnement avec l’installation d’un système de goutte-à-goutte », a détaillé le coordonnateur pays du programme de volontariat des Nations-Unies. Ces plants seront entretenus et le système de goutte-à-goutte a été pensé à cet effet. Nulle question donc de s’inquiéter pour la survie de ces plans, foi de M. Yaméogo. « Il sera rattaché à un forage déjà existant qui est investissement du PNUD. On n’a donc pas à s’inquiéter. Aussi, le fait que ce bosquet soit confié à l’autorité coutumière reste une question de pérennité. C’est une question d’amener l’autorité à s’organiser avec sa communauté et pour sa communauté », a déclaré Thomas d’Aquin G. Yaméogo.

La haut-commissaire de la province du Kouritenga, Aissata Angelina Traoré, a salué cette résolution à sa juste valeur. Elle a fait le déplacement de Baskouré pour, dit-elle, encourager les acteurs qui montrent à souhait qu’ils sont en phase avec les orientations du gouvernement en matière de reforestation. « Il est de bon ton que tous les acteurs se mettent en branle en réalisant des activités de plantation. Ici, nous témoignons notre gratitude au programme de volontariat des Nations-Unies qui est venu jusqu’à Baskouré pour travailler avec les autorités locales, le PDS mais aussi avec les autorités coutumières, pour la plantation de goyaviers sur un demi-hectare », a-t-elle apprécié.

La haut-commissaire est aussi revenue sur l’importance du goyavier pour sa province. « Vous savez que le goyavier est un arbre emblématique du Kouritenga. C’est une activité culturellement et écologiquement bénéfique. C’est aussi la collaboration entre le Burkina Faso et le programme des Nations-Unies qui est en marche. Nous les félicitons pour cette belle initiative. À travers eux, je voudrais aussi remercier l’ADK qui en train d’imposer un rythme positif pour la mise en œuvre de projet local. Chaque commune devrait prendre l’exemple en initiant de telles activités. Nous, en tant que représentant des autorités, nous allons travailler à les accompagner comme on peut », a-t-elle confié.
Obissa Juste Mien
Lefaso.net