Politique de sécurité nationale : « Faire du Burkina, un pays prospère d’ici à 2050 », déclare le colonel-major Ousmane Traoré
Le gouverneur de la région du Centre, Abdoulaye Bassinga, a présidé l’atelier de diffusion de la Politique de sécurité nationale (PSN) et de la loi relative à la sécurité nationale dans la région du Centre, ce mardi 12 mars 2024 à Ouagadougou.
L’insurrection populaire d’octobre 2014, le terrorisme et la pandémie du Covid-19 ont ébranlé le système sécuritaire du Burkina Faso. Le Forum national de 2017 qui a abouti à la mise en place de la Politique de sécurité nationale (PSN). Ce document est encadré par la loi relative à la sécurité nationale.
« Il était important et nécessaire pour la acteurs de la région du Centre de s’approprier le contenu de cette politique de sécurité », a déclaré le gouverneur de la région du Centre, Abdoulaye Bassinga, au cours de l’ouverture de l’atelier de diffusion.
Selon le gouverneur Abdoulaye Bassinga, « ce nouveau référentiel consacre un profond changement de paradigme par l’intégration de conseil de sécurité humaine, qui classe les citoyens au cœur des préoccupations de gouvernance sécuritaire ».
- « Ce nouveau référentiel consacre un profond changement de paradigme par l’intégration de conseil de sécurité humaine, qui classe les citoyens au cœur des préoccupations de gouvernance sécuritaire », dixit Abdoulaye Bassinga
S’adapter aux nouvelles menaces
Le secrétaire général de la défense nationale, colonel-major Ousmane Traoré, est le conférencier de cet atelier. « La Politique de sécurité nationale est le référentiel d’orientation et de coordination de la mise en œuvre de la sécurité nationale au niveau du Burkina Faso », a-t-il indiqué.
Dans son explication, il a fait noter que le nouveau référentiel vient en lieu et place de deux autres qui existaient et qui gouvernaient la sécurité nationale. Il s’agit de la Politique de défense nationale et de la Stratégie de sécurité intérieure, a-t-il évoqué.
Les défis du moment ne permettaient pas aux deux anciens référentiels de faire face aux nouvelles menaces que connaît le Burkina Faso. C’est ainsi que l’élaboration d’une nouvelle politique a été décidée.
La nouvelle politique prend en compte les deux anciens référentiels et intègre le concept de la sécurité humaine. « Cette politique vise à faire du Burkina, un pays prospère d’ici à 2050 », a affirmé le secrétaire général de la défense nationale.
- Pour le colonel-major Ousmane Traoré, la politique de sécurité nationale et la loi relative à la sécurité nationale définissent l’architecture de la sécurité nationale
« La région du Centre en miniature... »
Prenant la parole au nom du ministre en charge de la sécurité, Abdoulaye Bassinga a indiqué que les acteurs, à leur tour, vont disséminer le message au sein des populations qu’ils représentent.
Les participants à cet atelier sont les représentants des structures déconcentrées de l’Etat, les Force de défense et de sécurité (FDS), les autorités coutumières et religieuses et la société civile. « C’est carrément toute la région du Centre en miniature aujourd’hui qui vient pour s’approprier le contenu afin de disséminer ce message au sein de la population », a confié le gouverneur du Centre.
Les participants doivent collaborer avec les FDS pour que le Burkina Faso puisse retrouver totalement l’intégralité son territoire. C’est l’un des objectifs recherchés par les autorités.
Cryspin Laoundiki
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 12 mars à 19:12, par Renault HÉLIE En réponse à : Politique de sécurité nationale : « Faire du Burkina, un pays prospère d’ici à 2050 », déclare le colonel-major Ousmane Traoré
Pour faire du BF un pays prospère, je crains qu’il ne faille changer beaucoup, beaucoup de choses à la situation de 2022-2024.
1) Éviter de se chercher absurdement des ennemis.
2) Éviter de fricoter avec certaines puissances étrangères qui n’ont fait que couler les pays qui les ont fréquentées de trop près. Demandez à la Pologne, à l’Éthiopie et même à l’Algérie de quels progrès économiques elles ont bénéficié à fricoter avec un certaine empire colonial militariste incapable de vendre autre chose que des matières premières et des armes dépassées pour dictateurs à lunettes noires et grosses moustaches...
3) Éviter de casser ses liens douaniers, économiques et monétaires avec des voisins VITAUX à l’économie bougrement plus solide.
4) Accepter enfin de regarder la réalité en face : on ne peut pas se développer en infligeant 6 ou 8 enfants par pauvre femme, ou pire encore.
5) Ne pas systématiquement refuser les investissements industriels et co-entreprises privés ; plutôt imiter des pays qui s’industrialisent VRAIMENT, Maroc, Tunisie, Égypte, Vietnam, Inde, Indonésie ... et Chine. Ils n’ont pu démarrer que grâce aux co-investissements. Sinon, aujourd’hui, la Chine serait incapable de produire un seul téléphone moderne !
6) Dégonfler fortement vos lourds effectifs étatiques et para-étatiques, notoirement toxiques pour l’économie.
7) Cesser de croire au mirage ringard de l’étatisme et des entreprises étatiques ! Il s’est effondré par improductivité il y a 35 ans, ridiculisant les marxistes africains et autres.
Il faudrait peut-être commencer par :
Sans parler d’une certaine puissance montante qui ne cesse de provoquer des crises de la dette chez ses clients. Demandez à l’Éthiopie, au Sri Lanka, à la RSA, etc., toutes gravement endettés auprès de l’empire du bol de riz.
etc., etc.
On a compris que vos élites au pouvoir ne croient pas ce qui est énoncé ci-dessous. On rira bien dans 25 ans !
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Le 12 mars à 21:37, par yelmingaan blaan saa hien En réponse à : Politique de sécurité nationale : « Faire du Burkina, un pays prospère d’ici à 2050 », déclare le colonel-major Ousmane Traoré
hum !et pendant qu on est au chapitre des conseils impertinents qui frisent l insolence pourquoi aussi ne pas se mêler de conseiller a la "tes bienfaitrice France" de ne point risquer de nous rendre orphelin de colons en bombant sa poitrine ridicule de criquet face a l immense FEDERATION DE Russie !
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Le 12 mars à 23:08, par Renault HÉLIE En réponse à : Politique de sécurité nationale : « Faire du Burkina, un pays prospère d’ici à 2050 », déclare le colonel-major Ousmane Traoré
@yelmingaan blaan saa hien
Messire « yelmingaan blaan saa hien », comme d’habitude chez les prétendus « progressistes panafricains », vous déviez la duscussion sur un sujet complètement orthogonal à ce qui nous occupe. C’est probablement parce que vous manquez d’arguments.
La France a les moyens de mener plusieurs actions à la fois, ce n’est pas votre problème, et ses échanges avec le Sahel ne représentent même pas 1/1500e de son commerce extérieur.. Par contre, le BF doit se concentrer sur sa propre réussite, et, en premier, éviter des choix catastrophiques qui risquent de « finir en cacahuète » d’ici 10 à 30 ans.
Vous êtes victimes d’une caste militaire et étatique qui bloque tout développement du pays depuis 50 ans, tout en se camouflant derrière un souverainisme qui fait rire, tout en ne cessant de se blottir dans un néo-marxisme totalement inefficace en économie.
Ne changez pas de sujet, discutez argument contre argument sur votre avenir économique ; ne divertissez pas les lecteurs en me parlant d’une défaite d’une équipe de basket au fin fond de l’Auvergne, ni d’un championnat de pétanque.
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