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Burkina/ Offensive agro-pastorale : Abdoulaye Savadogo crée la sensation en produisant du blé à Ouahigouya

Publié le mercredi 6 mars 2024 à 22h00min

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Burkina/ Offensive agro-pastorale : Abdoulaye Savadogo crée la sensation en produisant du blé à Ouahigouya

Abdoulaye Savadogo est un jeune natif de Ouahigouya, région du Nord du Burkina. Amoureux de l’agriculture, il n’a pas hésité à se faire former au Centre Matourkou de Bobo-Dioulasso. Son parchemin en main, il est revenu dans sa ville natale pour mettre en pratique ses connaissances apprises. Au lieu de s’en tenir seulement aux spéculations cultivées par tous, il est allé plus loin. Il a expérimenté le blé au Sahel. Pour un coup d’essai, c’est un coup de maître. Son champ est une réussite. Focus sur un jeune homme qui refuse de s’apitoyer sur son sort.

Pays pauvre. Pays sahélien. Pays désertique. Pays de famine. Pays où rien ne peut pousser. Pays où on doit presque tout importer. Bref, plusieurs Burkinabè ont été influencés par ces stéréotypes. Finalement, certains ont fini par y croire. Mais heureusement, d’autres ont toujours rêvé que le meilleur est au Burkina Faso. Au secteur 13 de Ouahigouya, dans sa banlieue ouest, au milieu des vergers, il y a un champ qui sort de l’ordinaire. Pour quelqu’un qui ne s’y connaît pas, il aurait parié que c’est de l’herbe. Or, c’est bel et bien un champ de blé. Abdoulaye Savadogo en est le propriétaire.

Du haut de ses 166 cm, ce jeune qui fêtera ses 30 ans le 8 mai prochain a réussi à cultiver cette spéculation au Sahel, à Ouahigouya. Il justifie : « J’ai répondu à l’appel du chef de l’Etat, qui a lancé l’offensive agro-pastorale et halieutique ». Il poursuit : « j’ai refusé de croire qu’on ne peut pas cultiver grand-chose au Burkina. Pourtant, on consomme beaucoup de produits dérivés du blé. Et chaque fois, il faut importer. Je me suis dit, pourquoi ne pas essayer de produire sur place, même si certaines personnes soutiennent qu’il ne peut pas pousser sur nos terres ».

Avant de semer, Abdoulaye Savadogo a pris le soin de labourer son champ à l’aide d’une charrue à traction animale

Oser, il l’a fait. Il obtient les semences de la variété Kanz à l’INERA Bobo-Dioulasso. Pour l’expérience, il dégage une superficie de 0,18 hectare. Le 2 décembre 2023, il irrigue son espace. Le 5 décembre 2023, il laboure à l’aide d’une charrue à traction animale. Il y apporte de la fumure de fond, 25 kg d’engrais NPK et du fumier organique. Le 6 décembre 2023, il procède aux semis à l’aide d’un semoir. Le compte à rebours a commencé. « Quand je semais, j’espérais seulement que ça pousse. Cela allait me donner de l’espoir pour la suite. Au début, j’avais envie de dormir à côté pour que tout se passe devant moi. Quelques jours après, j’ai vu des pousses. Je craignais que ça ne soit de l’herbe », se remémore-t-il tout souriant.

A partir de là, son champ était devenu la prunelle de ses yeux. Il était à ses petits soins. Pour approfondir ses connaissances, il n’hésite pas à effectuer un stage auprès de l’ONG Association formation développement ruralité à Ouahigouya. Là-bas, il est dans la cellule technique. La direction exécutive l’encourage et lui prodigue des conseils avisés. Le résultat est sans appel. En fin février 2024, le champ de blé de Abdoulaye Savadogo est prêt à être récolté. « Mon expérience est enrichissante. Je suis heureux d’être parvenu à ces résultats », confie-t-il tout joyeux.

Le miracle s’est produit à Ouahigouya avec ce champ de blé

Abdoulaye Savadogo est désormais convaincu que tout pousse au Burkina. Il faut juste seulement un peu de passion, de folie et de courage. En 75 jours, son rêve est devenu réalité. Même si le succès est au rendez-vous, le jeune homme a dû faire face à des difficultés. « J’ai eu un problème d’accès à l’eau. Mon site est un peu éloigné du barrage. J’ai eu du mal à canaliser car le barrage s’assèche. J’avais creusé un puits. Malheureusement, il s’est écroulé », a-t-il révélé.

Loin de se décourager, le jeune homme compte passer à l’échelle. Il est convaincu que l’on peut bien se nourrir au Burkina Faso. C’est pourquoi il lance ce message : « J’invite mes frères et sœurs à se lever pour produire. Cela va nous permettre d’atteindre l’autosuffisance alimentaire. C’est la seule façon pour nous aussi d’être indépendants ».

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Vos commentaires

  • Le 6 mars à 14:46, par Raogo En réponse à : Burkina/ Offensive agro-pastorale : Abdoulaye Savadogo crée la sensation en produisant du blé à Ouahigouya

    Félicitations !!! ça c’est BURKINABE !!!! J’espère que notre vaillant Ministre de l’Agriculture sous la Transition du MPPSR saura capitaliser ces performances avérés et nous les faire reproduire a l’échelle nationale. Pour le bonheur de tous.

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  • Le 6 mars à 14:57, par Passakziri En réponse à : Burkina/ Offensive agro-pastorale : Abdoulaye Savadogo crée la sensation en produisant du blé à Ouahigouya

    Sincérement j’ai du mal à comprendre qu’est-ce qui est une sensation dans cette histoire de culture de blé au Burkina. N’est-ce poas là encore l’expression d’un complexe ? Le blé n’est pas de nos habitudes alimentaires hormis les singeries qui nous y poussent. Si vous pensez que l’intelligence est tombé sur la génération actuelle pendant que les ancêtres ont été bêtes pendant des millénaires, le temps viendra où chacun comprendra pourquoi les cultures que nous nous connaissions jusqu’á présent se sont établies dans leurs pratiques.
    L’an passé des reportages ont montré des francais introduisant la culture du sorgum en France parce que mieux adapté à la séchéresse. Ca nous dit quelque chose ? C’est pas forcement ceux qui ont été à l’école qui sont des scientifiques.

    Passakziri

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    • Le 6 mars à 20:05, par Rodriguez En réponse à : Burkina/ Offensive agro-pastorale : Abdoulaye Savadogo crée la sensation en produisant du blé à Ouahigouya

      Le blé n’est pas de nos habitudes alimentaires hormis les singeries qui nous y poussent. @ Passakziri, un petit rappel historique.
      1- la pomme de terre, la tomate, les haricots verts, proviennent de l’Amérique Latine et ont été introduits d’abord en Europe par les colons espagnols. De l’Europe, ces cultures se sont repandues dans le reste du monde. Ces trois produits sont dans l’habitude alimentaire des burkinabè. Vous savez quel nom de baptême les espagnols ont donné à la tomate au debut ? Ils l’appelaient la pomme d’or et d’autres l’appelaient pomme d’amour. En Europe la tomate était consommée exclusivement comme fruit au départ. Et c’est au tout debut du 19eme siècle (en pleine colonisation) que ces produits ont été introduits en Afrique...
      2- le riz n’est entré d’abord en Afrique du nord qu’au 11ème siècle. Son origine ? La Chine et l’asie du Sud-est notamment l’Inde. Et c’est grâce aux arabes que l’Afrique noire et l’Europe ont découvert le riz presqu’en même temps ! Le riz est dans nos habitudes alimentaires...
      Vous dites que le blé n’est pas dans notre habitude alimentaire ? Vous êtes sûr que ríen de ce que vous consommez ne contient du blé ? Autant faire fi de Toutes ces cultures importées et recommencer à manger des feuilles, des fruits sauvages, du gibier, de la farine de sorgho... Et ne me parlez pas de maïs car il a été introduit également... Arrêtez de denigrer l’effort des autres...

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      • Le 6 mars à 20:46, par Passakziri En réponse à : Burkina/ Offensive agro-pastorale : Abdoulaye Savadogo crée la sensation en produisant du blé à Ouahigouya

        @ Rodriguez,
        Merci pour cet appercu historique des cultures. Seulement vous avez oublié de me dire pourquoi c’est une sensation, et aussi pourquoi personne jusqu’à nos jour n’a pensé qu’il était possible d’introduire le blé au Faso ? Je vous le repète, c’est pas parce que personne n’a l’idée jusque là . Vous ne prendrez pas 5 ans pour comprendre que le blé n’est pas adapté à nos sols.C’est comme l’histoire du mais ou des gens s’y sont lancés sans réfléchir, oubliant que le mais demande beaucoup d’eau et des sols très riches. Résultat ? On se retrouve alliéné aux engrais chers que nous ne produisons pas , donc sommes obligés d’importer à coup de milliards et des paysans qui n’ont pas les moyens de leur politique. Donc cest bien d’importer d’autres cultures mais c’est encore mieux de capitaliser celles qu’on a . Je classe ce sensationisme dans la catégorie des complexes du burkinabè. Moi je n’y vois aucune sensation, plutôt un gros paradoxe pour des gens qui parlent d’autonomie, de souverineté , de choses à l’africaine.

        Passakziri

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      • Le 6 mars à 20:52, par Gwandba En réponse à : Burkina/ Offensive agro-pastorale : Abdoulaye Savadogo crée la sensation en produisant du blé à Ouahigouya

        @Passakziri
        "L’an passé des reportages ont montré des francais introduisant la culture du sorgum en France parce que mieux adapté à la séchéresse. Ca nous dit quelque chose ? C’est pas forcement ceux qui ont été à l’école qui sont des scientifiques."

        @Rodriguez

        Peut être que le sorgho est dans l’habitude alimentaire en France. Je ne sais pas de quelle France il fait allusion. ça doit être celle que certains voient étant assis sur les chaises du bar stade France à Zongna... :-D

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    • Le 6 mars à 20:46, par Gwandba En réponse à : Burkina/ Offensive agro-pastorale : Abdoulaye Savadogo crée la sensation en produisant du blé à Ouahigouya

      Passakziri

      Ce qui fait la sensation de ces nouvelles cultures au Burkina est le détachement de ces chaînes mentales que nous avaient imposés certains.

      On constate avec joie, que ce qui est imaginable par l’esprit est réalisable par le même esprit. Trop de mensonges nous ont longtemps causées du tort. Il y a encore certains parmi nous qui restent enchaîner par des connaissances vides et froides du genre on ne peut pas si on ne pourra jamais faire ça.

      "N’est-ce pas là encore l’expression d’un complexe ?"

      L’expression du complexe et du complexé est de continuer à véhiculer l’idée de l’exploiteur qui veut que nous sachions rien faire par nous même réfléchir y compris.
      Il faut attendre sagement comme des statues de bétons que la lumière nous vienne d’ailleurs, que nous la répétions comme de perroquets sans vraiment saisir son sens.

      Ces enchaînés ne se doutent même pas que par leurs enchaînements devenues volontaires, ils ont donné raison au nain de jardin SARKOZI de nous manquer du respect sur la terre de nos ancêtres en disant l’africain n’est pas rentré dans l’histoire.
      Comme conviendrez avec moi qu’il a juste montré l’inculture totale de tous ceux qui pensent comme lui. Chez eux et aussi chez nous....

      Les bons résultats de ce qui osent finiront par leurs enlevé ces chaînes car, il y a beaucoup à faire. Vu que pas grand chose à été fait.

      Maintenant, dites moi mon cher Passakziri.
      "Le blé n’est pas de nos habitudes alimentaires hormis les singeries qui nous y poussent."

      Mon petit doigt me dit qu’en écrivant ces légèreté, vous étiez sûrement occupé à autres choses. Raison pour laquelle vous n’aviez pas eu le temps pour la réflexion en amont n’est-ce pas ??

      Je ne sais pas si vous aussi aviez visité Marseille ou Montpelier ?? Si oui, quelle est la monnaie dans ces villes françaises, est- ce le CFA ???
      Si non où elle est frappée et pour quelle raison ???

      Je peux me tromper mais est ce que le cacao, l’anacarde, l’hévéa ne sont pas des habitudes alimentaires du Ghana et de la Côte d’ivoire. Pourquoi ces pays sont hautement parmi les premiers cultivateurs du continent ?

      Est ce que le faso fani, le lwili péendé qui nous viennent de la Chine font partie des habitudes vestimentaires de la Chine ???
      Pourquoi elle produit ???
      Comme dit Laurent GBAGBO, quand on t’envoi, il faut savoir t’envoyer...
      Ce n’est pas parce que le terme "habitude alimentaire" est utilisé sur ce forum pour dire qu’avec le blé donné de la Russie peut être un argument géostratégique face à ceux qui ont pour habitude alimentaire le blé que la formule s’applique à toute les sauces même celle cuisinées par des enchaînés...

      "C’est pas forcement ceux qui ont été à l’école qui sont des scientifiques."

      Je ne vous fait pas dire..

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      • Le 6 mars à 23:06, par Passakziri En réponse à : Burkina/ Offensive agro-pastorale : Abdoulaye Savadogo crée la sensation en produisant du blé à Ouahigouya

        Bonjour Gwandba,
        Vous avez certes developpé des thèses intéressantes sans pour autant demontrer en quoi cultiver du blé au Burkina est une sensation , Donc je reste sur cette position de complexés qui font qu’on cherche à sensationaliser tout et rien. Moi je m’en tiens à la logique cartésienne comme preuve , et si vous n’êtes pas d’accord, alors donnons-nous rendez-vous dans 5-10 ans pour le bilan si Dieu et la nature nous accordent la longévité, Mon cousin aussi croyait il y’a 5 ans qu’il avait eu la glorieuse idée de négliger le mil pour le mais. Aujourdhui je pense qu’aprés avoir dépensé des centaines de milliers pour l’engrais sans être sûr de recolter si la pluviométrie est capricieuse il a compris pourquoi ceux qui cultivaient sur les mêmes terres des siécles avant lui ont vu le mais et le laisser à côté. Donc moi je suis serein. Vous allez revenir ici constater l’absurdité de votre prétendue sensation.

        Passakziri

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      • Le 7 mars à 09:02, par Daril En réponse à : Burkina/ Offensive agro-pastorale : Abdoulaye Savadogo crée la sensation en produisant du blé à Ouahigouya

        Certains ne se définissent que par rapport à l’existence d’un oppresseur dont la seule raison d’exister serait de les faire échouer pour les exploiter .Une telle vision est à la fois narcissique (car seul eux existent dans leur monde et les autres races , pays etc. ce sont des êtres méprisables) , paranoïaque (les autres cherchent ma mort ) et immature émotionnel (je ne suis responsable en rien de me propre sort , autrement que par logorrhée interposée) etc.
        Il faut juste comprendre que l’occident n’est pas le centre du monde et que pour survivre on doit prendre le train en marche , travailler et survivre.Si à la moindre preuve de sa propre compétence on transforme tout en exploit ....bonjour narcisse ! Bossez et taisez vous

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    • Le 6 mars à 21:14, par Kem En réponse à : Burkina/ Offensive agro-pastorale : Abdoulaye Savadogo crée la sensation en produisant du blé à Ouahigouya

      Vous avez raison. La culture du blé est exigeante en eau et de fumure, souvent des produits chimiques et des insecticides. Il doit être transformé et moins digeste que d’autres céréales.
      Le riz blanc est aussi devenu une habitude alors que c’est un aliment peu nutritif. Il y a d’autres céréales plus intéressantes. Le mil, le sorgho, le fonio.
      Cela fait partie de la lutte contre les habitudes issues de la colonisation.

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    • Le 6 mars à 23:44, par Jeunedame seret En réponse à : Burkina/ Offensive agro-pastorale : Abdoulaye Savadogo crée la sensation en produisant du blé à Ouahigouya

      Le blé n’est pas de nos habitudes alimentaires parce qu’il y a longtemps que Passakziri a eu la chance d’une miche de pain pour ses dîners et voyages. Et notre complexe est celui de la supériorité. Tout change et tout évolue ; voilà la raison de notre sensation.

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  • Le 6 mars à 15:27, par wedo En réponse à : Burkina/ Offensive agro-pastorale : Abdoulaye Savadogo crée la sensation en produisant du blé à Ouahigouya

    Bravo et surtout bon vent pour la suite
    La cultivé est ma passion..

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  • Le 6 mars à 17:40, par AMKOULEL En réponse à : Burkina/ Offensive agro-pastorale : Abdoulaye Savadogo crée la sensation en produisant du blé à Ouahigouya

    Vives félicitations très cher combattant ! Vives félicitations très cher combattant !

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  • Le 6 mars à 22:47, par Alpha2025 En réponse à : Burkina/ Offensive agro-pastorale : Abdoulaye Savadogo crée la sensation en produisant du blé à Ouahigouya

    Il faut éviter de faire de tout, du sensationnel. Ce jeune homme a essayé le blé et ça lui réussi. C’est très bien. Mais d’autres l’on fait avant lui. On a par le passé, tenté de faire pousser le blé en Haute Volta. Ceci dit, il faut trouver des espèces adaptées à nos conditions climatiques qui permettent d’avoir un bon rendement à des coûts acceptables. Sinon, autant continuer à importer le blé. Ceux qui tiennent à manger du pain, eh bien, qu’ils en paient le prix ! L’autre alternative étant de faire du pain avec nos céréales ou nos tubercules. Toutes les options sont ouvertes. Ce serait dommage que nous consacrions au blé des ressources qui pourraient être consacrées au riz, au sorgho, au mais où encore au niebé, qui constituent l’essentiel de l’alimentation des burkinabè, alors que le blé ne concerne qu’une fraction des citadins. Mais toutes les recherches sont bonnes à être poursuivies. Seulement, il y a des priorités.

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  • Le 6 mars à 23:49, par Jeunedame seret En réponse à : Burkina/ Offensive agro-pastorale : Abdoulaye Savadogo crée la sensation en produisant du blé à Ouahigouya

    Nous avons de belles équipes de sauvetage !!! Vive la créativité vive l,esprit d’entreprise ! De vaillants hommes pareils sont à afficher pour nous inspirer et stimuler bien les autres. Abdou a déjà fait une belle mission d’identification et de nutrition à vertu conscientisante. BRAVO et GRAND MERCI ABDOULAYE !!

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  • Le 7 mars à 07:00, par Senator En réponse à : Burkina/ Offensive agro-pastorale : Abdoulaye Savadogo crée la sensation en produisant du blé à Ouahigouya

    J’approve ton message Mr Kem. Le riz est tres peu nutritionianal et c’est juste de l’amidon source de diabete. Je n’en consomme pas et ma sa corps me remercie sans cesse....

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  • Le 7 mars à 08:22, par Peuple Insurgé En réponse à : Burkina/ Offensive agro-pastorale : Abdoulaye Savadogo crée la sensation en produisant du blé à Ouahigouya

    Je pense que le blé est cultivé dans la vallée du Sourou depuis des décennies. Dans les plaines aménagées. Donc il faut relativiser l’innovation.

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  • Le 7 mars à 09:11, par Yovis En réponse à : Burkina/ Offensive agro-pastorale : Abdoulaye Savadogo crée la sensation en produisant du blé à Ouahigouya

    Le blé sous un climat tropical bien sec ? Pourquoi pas ! Attendons cependant de voir combien de Kg ce digne magicien va récolter à l’hectare ! Après il pourra décider. Les essais de culture du blé ont été effectués par l’INERA il y a longtemps déjà. Il serait intéressant de savoir et comprendre pourquoi, jusqu’à présent sa culture n’a pas été vulgarisée.

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