La société de courtage en assurance OLEA est soucieuse du développement et de la performance de ses entreprises partenaires, qui passent par une bonne santé des agents de ces entreprises. Comme l’explique Serge Roméo Yao, directeur général d’OLEA Burkina, en tant que gestionnaire santé, l’entreprise de courtage en assurance a remarqué que, très souvent, au moment de renouveler les contrats d’assurance santé, des difficultés se posent parce que les prix grimpent à cause de la consommation.

Pour Serge Roméo Yao, directeur général d’OLEA Burkina, c’est un avantage réel pour les entreprises d’intégrer la prévention dans leur politique de santé au travail.

Or, comme le souligne Ibrahima Sy, directeur des assurances des personnes en Afrique francophone pour le groupe OLEA, l’objectif d’OLEA, c’est que les contrats d’assurance santé soient pérennes, c’est-à-dire qu’ils puissent durer sur le long terme, que ce ne soient pas des contrats qui, chaque année, nécessitent des augmentations de primes.

Parce que, dit-il, « cela joue sur le budget de nos clients et aussi sur la productivité des collaborateurs de nos clients. Pour nous, c’était important de trouver des solutions en amont parce qu’avec nos statistiques, nous voyons quelles sont les consommations, quelles sont les pathologies, les différentes affections les plus rencontrées. Notre objectif, c’est de travailler en amont. Pour ce faire, il faut aller sur la prévention qui permet de corriger certaines choses, d’avoir de nouvelles pratiques qui font que, derrière, les collaborateurs sont en bonne santé et sont plus productifs ; et les budgets qui sont alloués à la couverture santé plus pérennes ».

Les entreprises partenaires d’OLEA ont vivement apprécié l’initiative et le thème abordé.

Devant cette problématique, la société a donc décidé de réunir ses partenaires pour échanger autour du thème « Quelle politique de gestion des risques de santé pour une meilleure productivité de votre entreprise ? » Un thème développé par Dr Anicha Savadogo, médecin spécialiste de santé au travail. Elle a relevé que les maladies professionnelles réduisent la productivité des agents. Il convient donc, autant que faire se peut, de travailler à réduire les risques qui conduisent aux maladies professionnelles qui seront prises en charge par les assurances et les entreprises.

Ces risques sont entre autres les bruits ou nuisances sonores, les troubles musculosquelettiques, les rayonnements ionisants, les chutes, les poussières, etc. Pour ce faire, elle recommande de mettre l’accent sur la prévention qui passe par la sensibilisation, le diagnostic des situations de risque, la planification pour l’amélioration de la situation, sans oublier de faire le suivi régulier des actions entreprises pour réduire les risques.

Dr Anicha Savadogo a développé le thème de la rencontre du jour.

« Il y a des pathologies qui sont liées aux conditions de travail, il y a d’autres qui sont liées à l’environnement dans lequel on vit, à l’environnement de l’entreprise et qu’on peut éviter. Alors, pourquoi ne pas éviter ces pathologies pour réduire leur impact sur la santé des travailleurs, sur la productivité des entreprises ? Lorsqu’on ne connaît pas l’intérêt de développer une approche préventive, on ne la prendra pas en compte dans les politiques, dans les décisions ; d’où l’intérêt de cet échange dans l’optique de donner suffisamment d’informations aux entreprises afin qu’elles puissent comprendre l’intérêt de mettre en place la prévention parce que, derrière, tout le monde y gagne : l’employé, l’employeur et aussi les compagnies d’assurances », a-t-elle laissé entendre.

Et le directeur général d’OLEA Burkina d’ajouter que « c’est bien d’avoir un contrat d’assurance pour se soigner, mais c’est mieux de ne pas tomber malade et d’éviter certaines pathologies. Sachant que si les collaborateurs ne tombent pas malades, donc un taux d’absentéisme très faible, cela a un impact positif sur l’efficacité au travail et la productivité globale de l’entreprise. Deuxièmement, le fait qu’il ne tombe pas malade, on a une sinistralité qui est plus intéressante, donc au moment de renouveler le contrat d’assurance santé, on a moins de difficultés. C’est un avantage certain pour l’entreprise d’intégrer cette variable de prévention. Aujourd’hui, OLEA se propose d’être un partenaire qui ne se contente plus de mettre le contrat d’assurance en place, mais qui va au-delà en cherchant à créer les conditions pour que l’entreprise puisse performer et avoir son budget santé qui soit le plus maitrisé possible. »

Photo de famille.

Au sortir de la rencontre, les clients d’OLEA ont exprimé leur satisfaction pour l’initiative de leur courtier en assurances. Yves Toé, directeur des ressources humaines et des affaires administratives à la Société cotonnière du Gourma, reconnaît que la prévention des risques de santé est un maillon faible au sein des entreprises. Échanger sur ce sujet est donc pour lui une invite aux entreprises à mettre au centre de la gestion des ressources humaines, la question de la prévention par des politiques adéquates.

En 2022, OLEA a lancé une offre de gestion santé dénommée « OLEA Santé ». Elle offre aux entreprises des solutions de couverture santé adaptées pour leurs collaborateurs. Et grâce à ses extranets innovants, OLEA permet à ses entreprises partenaires de piloter et de suivre en temps réel les couvertures santé de leurs équipes partout dans le monde. À ce jour, OLEA Santé, c’est 270 prestataires sur toute l’étendue du territoire national et plus de 3 500 bénéficiaires.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net